4ème fête de l’Eternel : Shavouoth

La Fête de Pentecôte s’appelle en hébreu : Shavouoth, c’est a dire la fête des semaines (les 7 semaines qui conduisaient au 50e jour (Lévitique 23/15-16).

Elle commençait avec l’Offrande de la Gerbe des Prémices et durait cinquante jours, de Pâques à Pentecôte. De là, nous vient le mot Pentecôte qui signifie (cinquantième).

Ce jour-là, le Souverain Sacrificateur devait faire une offrande nouvelle à L’Eternel. Il fallait apporter deux pains pour qu’ils soient agités de côté et d’autre, ces pains devant être faits avec deux dixièmes de fleurs de farine et cuits avec du levain (Lévitique 23 /16-17).

Le Baptême d’En Haut

Après Sa Résurrection, le Seigneur fut avec eux pendant quarante jours. Puis il monta au ciel du Mont des Oliviers en leur recommandant d’attendre la Convocation pour recevoir le baptême d’En Haut. C’est ainsi que dix jours plus tard, ils firent l’expérience vivifiante d’un puissant Baptême.

Ce grand jour de Pentecôte, 50 jours après la résurrection du Messie Yéchoua (Jésus), tandis que la foule, rassemblée au Temple, assiste à l’élévation des deux pains en question, dans un autre endroit de Jérusalem,120 disciples du Messie sont eux aussi rassemblés dans la même chambre haute où a eu lieu le Séder (le repas de Pâque) avec le Seigneur. Il y a 10 jours qu’ils attendent là, ce que le Seigneur leur a promis avant son départ vers les Cieux :

« Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit (Rouah Akodesh) survenant sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1/ 8) .

Cette Pentecôte historique va prendre sa place dans le Plan de D.ieu car, tout à coup :

« Il vînt du ciel un bruit semblable au vent violent, des langues de feu leur apparurent, qui se posèrent sur chacun d’eux, et ils furent remplis du Saint Esprit et se mirent à parler en d’autres langues. Au bruit qui eût lieu la foule accourut, tous dans l’étonnement se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci ? » (Actes 2/ 2-4-6-12) .

En un instant, une vieille prophétie vient de s’accomplir :

« Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes et vos jeunes gens des visions. Dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Alors, quiconque invoquera le Nom de l’Eternel sera sauvé (Joël 2/ 28-32 version L.Segond – Joël 3 version Zadok Kahn – Rabbinat Français).

A partir de ce jour, ces Juifs Messianiques, remplis de l’Esprit Saint, vont devenir l’élément moteur d’un réveil qui, partant d’Israël, va atteindre et bouleverser toutes les nations.

Remarquons que la foule assemblée devant cette manifestation de la Puissance Divine, est composée de Juifs et de Prosélytes des nations : les 2 pains présentés par le Souverain Sacrificateur, les Juifs et les Gentils, tous pécheurs (les pains avec du levain) mais entrant dans la même grâce et le même pardon car des deux, il n’en a fait qu’un. Lui, Yeshoua (Jésus) a renversé le mur de séparation (Ephésiens 2/ 14-15).

L’ouverture symbolique de la Nouvelle Alliance

Ce jour-là, Hephas appelé Pierre, auquel Yeshoua (Jésus) avait dit : « Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux » (Matthieu 16/19), va ouvrir symboliquement la porte de la Nouvelle Alliance (BERITH ADASHA) au peuple d’Israël lorsque, rempli du Saint Esprit, il s’écrie :

« Hommes Juifs et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci et prêtez l’oreille à mes paroles ! C’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit D.ieu, je répandrai mon Esprit sur toute chair. Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui D.ieu a rendu témoignage devant vous, par les miracles, les prodiges, les signes qu’il a opéré par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-même. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que D.ieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2/15-16–22-36).

Ce discours sous la puissance de l’Esprit de D.ieu a produit un tel effet que le nombre des disciples s’augmenta de 3 000 âmes (Actes 2/41).

La Porte de la Grâce et du Salut

Quelques jours plus tard, c’est encore Héphas, Simon-Pierre, qui ouvrira la porte de la Grâce et du Salut aux nations, en la personne de Corneille, centenier romain, et les gens de sa maison (Actes 10/1 et 47-48), et à cette autre catégorie mi-Juifs mi-Gentils, les Samaritains, auxquels Pierre ouvrira aussi la porte de la plénitude (Actes 8/14-25).

Cette 4e étape, le baptême du Saint Esprit, est une nécessité pour celui qui est né de nouveau. Il lui faut être rempli de la Plénitude de l’Esprit, comme à la Pentecôte ! Ces derniers temps, les Assemblées Chrétiennes tout comme le Judaïsme, réalisent ce qui leur manque ! Où est donc le temps de Moïse, Josué, David, Samson, Pierre, Paul, remplis du Saint Esprit ?

Un rabbi, très connu en Israël, le Rav Kook, disait : « A l’époque de l’épanouissement national qui commence, doit s’éveiller une aspiration spirituelle supérieure vers l’Esprit Saint qui inspirera les hommes les plus doués de la nation. Le manque de l’Esprit Saint en Israël est comparable a une infirmité ou à une maladie. En Eretz Israël, c’est une maladie douloureuse qu’il faut guérir. La lumière du Messie, une lumière nouvelle, paraîtra, un trésor de vie nouvelles, d’âmes neuves, pleines de l’éclat supérieur de la Sagesse et de la Force d’En Haut. Allons vers la source de la prophétie. De l’Esprit du Messie affluent des forces nouvelles jusqu’à nous. Demandons cette Vie nouvelle, le renouvellement  des jours d’autrefois !« .

Cette plénitude de l’Esprit Saint est possible pour tous, même aujourd’hui : celui qui écrit cet article (Paul Ghennassia) en a expérimenté les effets bienfaisants dans son Ministère au service du Seigneur. Encore faut-il d’abord accepter Yechoua-Jésus le Messie comme Seigneur et Sauveur, alors descend la plénitude vivifiante !

L’avez-vous expérimentée ? La Plénitude est réellement le moteur d’une vie féconde, pour celui qui croit le Seigneur et Sa Parole !

La table verte

On célèbre le souvenir du don de la Torah, la récolte des nouveaux grains et les plats à base de lait et de fromage.

Pour M. Lévy, le plat qui symbolise le mieux cette fête est la bqayla, qui est un plat tunisien. Un plat à base de viande, épinards, haricots verts, tout vert pour symboliser la chance. Les  juifs d’Inde aiment déguster les ladoos, des petits gâteaux à base de pistache, amandes, noisettes, raisins secs.

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