Le titre hébraïque du premier livre de la Bible est « Béréchit », que nos versions françaises ont traduit par « Genèse ».
C’est aussi le premier mot par lequel commence la Bible.
Savez-vous que ce mot tysarb (béréchit) est à lui seul une véritable révélation du plan de D.ieu pour sauver les hommes ?
Avant de sonder les profondeurs cachées de ce mot, examinons la phrase d’où il est extrait :
« Beréchit bara Elohim eth hachamaïm vééth aarets »
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre »
Cette première phrase lapidaire, mais dans laquelle se trouve l’oeuvre gigantesque du Divin Architecte et Créateur de l’Univers, nous montre Sa Puissance Infinie et c’est en pensant à cette phrase extraordinaire de la CRÉATION que, plus tard, le Rabbi Shaül de Tarse (devenu l’apôtre Paul) dira sous l’inspiration de D.ieu :
« En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa Puissance Éternelle et Sa Divinité se VOIENT comme à l’oeil depuis la CRÉATION du monde quand on les considère dans ses ouvrages. » (Romains 1:20)
C’est vrai ! Les OUVRAGES de Dieu portent SA SIGNATURE, laquelle est visible dans la CRÉATION et la BIBLE.
Toute la CRÉATION, que ce soit une plante, une pierre, les cieux, l’animal ou l’être humain, la NATURE toute entière porte la MARQUE DIVINE qui est SA SIGNATURE, et il faut être vraiment aveugle pour prétendre, comme certains, que D.ieu n’existe pas !
Quant à la Bible, elle est LE LIVRE par excellence ! Tant de livres ont été écrits par les hommes, un seul a été dicté par Dieu à des hommes qu’Il a inspiré et qui le plus souvent ont écrit des choses qui les dépassaient et qu’ils ne comprenaient pas ! Comme la nature entière, ce « Livre des livres » porte la signature de l’Éternel.
La symbolique du chiffre 7
Dans le traité « Le Sceau des 7 », vous avez pu lire une étude sur le chiffre 7, tissée en filigrane dans la vie des oiseaux, des animaux, de l’homme et aussi la manière caractéristique avec laquelle ce chiffre apparaît dans la Bible : tout l’Ancien Testament dans la version hébraïque et aussi le Nouveau Testament en grec, font constamment apparaître à chaque verset le chiffre 7 ou l’un de ses multiples.
Par exemple, voyez la première phrase de la Bible, vous pouvez constater qu’elle se compose de 7 mots et 28 lettres (4×7 = 28), n’est-ce-pas extraordinaire ? Mais l’Éternel notre D.ieu est toujours le Dieu de l’extraordinaire !
Pourquoi le Tout-Puissant a-t-il ainsi mis SA SIGNATURE dans le Saint Livre ? Tout simplement afin que l’on ne confonde pas ce qui est humain avec ce qui est de D.ieu !
Bien des religions ont pour point de départ la Bible, mais ont vite dégénéré en dogmes ou doctrines étrangères à la Bible et ne sont plus aujourd’hui que le produit de traditions humaines ! Prenez par exemple le Talmud, les Écrits des Pères de l’Église ou le Coran, pensez-vous que l’on puisse y trouver comme dans la Bible la SIGNATURE, ce fameux SCEAU DES 7 ? Assurément non, car ces livres peuvent contenir de bonnes choses, mais ils contiennent aussi de l’erreur, comme tout ce qui est humain, tandis que la Bible est LA VERITE :
« TA PAROLE EST LA VERITE » ( Psaume 119:160 – Jean 17:17)
TOUT a un SENS
Dans la Bible, chaque mot, chaque nom, chaque phrase et même chaque lettre et chaque chiffre ont une valeur spirituelle et prophétique, qui nécessitent de notre part une attention très profonde. Ne nous contentons pas de lire un verset, mais essayons toujours de l’approfondir en demandant au Seigneur de nous en révéler toute la richesse, mais aussi en ouvrant tout grand les yeux et notre coeur. Personnellement, lorsque j’étudie ma Bible avec prière, souvent l’Esprit de D.ieu me fait faire, surtout dans le texte hébreu, des découvertes stupéfiantes.
Moïse disait :
« Les choses cachées sont à l’Éternel notre Dieu, les choses RÉVÉLÉES sont à NOUS et à NOS ENFANTS à perpétuité. » (Deutéronome 29:29)
Et le roi Salomon ajoute :
« La gloire de Dieu c’est de CACHER les choses, la gloire des ROIS c’est de SONDER les choses. » (Proverbes 25 :2)
SONDONS ensemble ce mot « BERECHIT » et nous serons émerveillés de ce que Dieu y a caché pour nour le révéler.
En commençant par la droite, puisque l’hébreu se lit de droite à gauche, examinons chacune de ces lettres :
t y s a r b
b (Beth) signifie « maison », « temple »
Le Temple de Jérusalem a été construit en vue de la réalisation de la promesse Divine faite à Moïse : »J’HABITERAI AU MILIEU D’EUX » (Exode 25:9) et plus tard, à Zacharie : « Voici JE VIENS et J’HABITERAI au MILIEU de toi » dit l’Eternel.
Ce n’était pas une promesse symbolique, mais une réalité qui se concrétisait quand est né à BETHLEHEM (Beth-Lehem= »maison du pain »), selon la prophétie d’Esaïe (ch 7:14) et de Michée (5:1) le Messie annoncé Yéchoua (appelé en grec Jésus).
Plus tard, conscient de son Ministère Messianique, il est entré dans SON TEMPLE, la MAISON DE DIEU et, encore une fois, l’Ecriture s’accomplissait :
« J’enverrai mon Messager (ce fut Yohanan Amatbil appelé en grec Jean le Baptiseur), il préparera le chemin devant MOI et, soudain, ENTRERA DANS SON TEMPLE le SEIGNEUR que vous cherchez, le MESSAGER DE L’ALLIANCE (l’Alliance Nouvelle ou Bérith adasha, voir Jérémie 31:31 à 33) que vous désirez. » (Malachie 3:1)
r (Rech) signifie « tête » (personnage important) et aussi « pierre » (Roch) et « pauvreté » (Rech)
Nous avons là quelques caractéristiques révélées de « Celui » qui est né à Bethléem et est entré dans la Maison de D.ieu.
L’Ecriture Sainte affirme qu’Il est « La TETE (ou le Chef) du corps de l’Assemblée » (Colossiens 1:18 -version Darby) et c’est aussi LUI qui est LA PIERRE ANGULAIRE (Roch Pina) dont David a parlé en disant :
« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la PIERRE de l’ANGLE (Roch Pina) » (Psaume 118:22).
C’est en effet ce qui est arrivé : jusqu’à ce jour, hélas, Yeshoua est rejeté des siens, mais il est LA PIERRE MAITRESSE de tout l’Edifice, et le jour est proche où tout Israël l’acclamera pour qu’il soit LE ROCHER D’ISRAËL et SON ROI ! Enfin, nous n’ignorons pas que Yeshoua se plaisait parmi les pauvres et les humbles, et il avait choisi d’être l’un d’entre eux, aussi pouvait-il être écrit de Lui :
« Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Yeshoua HaMachiah (Jésus le Messie) qui POUR VOUS s’est FAIT PAUVRE de riche qu’il était, afin que par sa PAUVRETE vous fussiez enrichis. » (2 Corinthiens 8:9)
a Aleph signifie « Boeuf » (symbole de force et de sacrifice)
Autrefois, en Israël, c’était le Souverain Sacrificateur qui devait manifester ces deux attributs, la FORCE d’intercession pour tout le peuple dont il avait la charge, et c’était lui qui, une fois par an pour Yom Kippour (Jour de l’expiation), devait apporter et offrir à Dieu, dans le Lieu Très Saint du Temple, le sang des SACRIFICES pour le pardon des péchés du peuple. Mais au temps fixé par D.ieu, ce qui n’était que symbole est devenu réalité !
Cette lettre Aleph représente exactement Yeshoua le VRAI Souverain Sacrificateur d’Israël et c’est de lui que D.ieu a dit :
« Tu es SACRIFICATEUR pou TOUJOURS à la manière de Melchisédec » (Psaume 110:4)
Il lui a fallu LA FORCE du buffle pour accomplir son oeuvre de rédemption en intercédant pour les coupables comme l’Ecriture le disait à l’avance :
« Il a porté les péchés de beaucoup d’hommes et il a intercédé pour les coupables » (Esaïe 53:12)
Et LE SACRIFICE (le vrai « YOM KIPPOUR ») a été offert UNE FOIS POUR TOUTES, non avec le sang d’animaux, mais avec SON PROPRE SANG, afin d’accomplir la prophétie d’Esaïe :
« Mais IL était blessé pour nos péchés, BRISE pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur LUI et c’est par ses MEURTRISSURES que nous sommes guéris. » ( Esaïe 53 :5)
Il est bon de remarquer encore que « Aleph » signifie aussi « enseigner », « instruire » et c’est exactement ce que notre Messie Yeshoua a fait tout au long de son ministère terrestre, son enseignement trouvait écho dans les coeurs parce que ce n’était pas les discours de l’intelligence humaine, mais LA VÉRITÉ de D.ieu en accord avec l’Écriture et accompagnée de la PUISSANCE DIVINE.
Ses ennemis même étaient obligés de le reconnaître et disaient :
« Rabbi (Maître), nous SAVONS que tu es VRAI et que tu ENSEIGNES la voie de Dieu selon la VERITE sans t’inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes. » (Matthieu 22:16)
s (Shin) signifie « Dent » (Shen) et « haïr », mépriser (Shano)
Il est courant de dire de quelqu’un contre lequel on a de la rancune, de la haine ou du mépris, qu’on a « une dent contre lui ».
Ainsi cette lettre hébraïque montre prophétiquement ce qui est arrivé à Israël dans son attitude envers Yeshoua : très populaire parmi le peuple, parce qu’il apportait un message d’espérance et de délivrance, il a vite suscité la HAINE et le MÉPRIS des chefs religieux, est c’est leur influence dominatrice qui, peu à peu, dressa une grande partie du peuple contre CELUI qui, incontestablement d’après l’Ecriture, était L’ENVOYE et LE MESSIE annoncé !
Il faut aussi préciser que LE MESSIANISME des disciples de Yéshoua (devenu en grec CHRISTIANISME) a perdu au fil des siècles le contact avec « sa racine », le peuple d’Israël, et sous l’influence du paganisme s’infiltrant en masse dans l’Église au temps de Constantin, l’antisémitisme « chrétien » (ou soit-disant tel) commence ses ravages diaboliques en rendant « tous » les Juifs responsables de la mort de Jésus, alors que le Livre des Actes montre clairement que des foules entières de Juifs ont été les premiers à reconnaître en Yeshoua (Jésus) leur Messie et Sauveur !
Le peuple d’Israël confondant le Christ et ceux qui se prétendant Chrétiens le servaient si mal, le rendirent responsables de leurs souffrances et manifestaient HAINE et MÉPRIS contre CELUI qui était et qui est le digne descendant (selon la chair) du roi David ! Mais encore une fois ne fallait-il pas que l’Ecriture fût accomplie ? Or, celle-ci disait qu’il serait :
« Méprisé et Abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on DÉTOURNE LE VISAGE, nous l’avons DEDAIGNE, nous n’avons FAIT DE LUI AUCUN CAS, cependant ce sont NOS souffrances qu’il a portées, c’est de NOS douleurs qu’il s’est chargé, et nous l’avons considéré comme PUNI FRAPPE de Dieu et HUMILIE. » (Esaïe 53 :3-4)
y (Yod) signifie « Main » (Yad) et « Juif » (Yéoud), symbole de la main de Dieu
De nombreuses fois dans la Bible, il est question de LA MAIN DE l’ÉTERNEL, et là non plus ce n’est pas une expression symbolique, mais une réalité.
Poussé par l’Esprit de Dieu, Esaïe le prophète parlant au Nom du Seigneur a dit au sujet de Jérusalem : « Voici JE t’ai GRAVE sur MES MAINS » (Esaïe 49:16);
Et c’est bien à Jérusalem que Yeshoua a été crucifié et ses MAINS percées. Etant le Messie, il devait, selon l’Ecriture, accomplir l’expiation pour le peuple ; les preuves évidentes, dans l’Ancien Testament ne manquent pas, en voici deux.
Zacharie, décrivant prophétiquement la venue du Messie, dit :
« Ils tourneront les regards vers MOI, CELUI QUI A ÉTÉ PERCE » (Zacharie 12:10)
Tandis que David, sous l’inspiration Divine, voyait les souffrances du Messie et s’écriait :
« Ils ont PERCE MES MAINS et mes pieds. » (Psaume 22:17)
D’autre part, Yéshoua était JUIF et lui-même a dit : « LE SALUT VIENT DES JUIFS » (Jean 4:22), désignant ainsi LUI-MÊME, puisque cette phrase prononcée en hébreu : « Ayéchoua mine ayéoudim » peut littéralement se traduire ainsi : « Yéshoua (Jésus) vient des Juifs » !
t (Tav) signifie « Signe », « Marque », « Signature »
En grec, la même lettre se dit « Tau » et se présente ainsi sous la forme d’une croix : t (T, t).
Oui, nous l’avons certainement compris, la crucifixion du Messie Yeshoua est LE SIGNE, LA MARQUE, LA SIGNATURE DIVINE pour le rachat des hommes. Toute l’Écriture affirme que « SANS EFFUSION DE SANG, IL N’Y A PAS DE PARDON ».
Cette lettre « TAV » est la dernière de l’alphabet hébraïque, placée côte à côte avec le « ALEPH » qui en est la première, on obtient deux mots pleins de signification prophétique :
ta
abrégé de twa , signifie « signe »
dans le sens de « prodige » ou « miracle »
(OD)
Alors, combien de passages de l’Ecriture deviennent clairs :
« Le Seigneur Lui-même vous donnera UN SIGNE, voici LA VIERGE deviendra enceinte et enfantera UN FILS et lui donnera le nom de IMMANOU-EL (Dieu avec nous). » (Esaïe 7:14)
Et le même Esaïe, voyant déjà prophétiquement la croix (qui est devenu pour le monde entier symbole de rédemption) a dit :
« Le temps est venu de rassembler toutes les nations et toutes les langues, elles viendront et verront ma gloire, JE mettrai UN SIGNE parmi elles. » (Esaïe 66:18)
L’Ecriture Sainte appelle Yeshoua « l’Alpha et l’Oméga », qui sont la première et la dernière lettre de l’alphabet grec, mais l’équivalent exprimé en hébreu donne :
« JE SUIS L’ALEPH ET LE TAV » (Apocalypse 22:13)
Ce qui donne la figure suivante : t a
Nous allons retrouver ces deux lettres d’une manière étonnante, dans les paroles du prophète Zacharie, annonçant la venue du Messie :
« L’Éternel PARAITRA et combattra ces nations (qui viendront contre Jérusalem), SES PIEDS se poseront sur la Montagne des Oliviers. » (Zacharie 14:3-4)
« Alors JE RÉPANDRAI sur la maison de David et les habitants UN ESPRIT de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers MOI, CELUI qui A ÉTÉ PERCÉ et ils pleureront sur LUI comme on pleure sur un FILS UNIQUE. » (Zacharie 12:10)
Le plus extraordinaire de ce passage vient de ce que l’on trouve un autre mot écrit de la même manière t a au beau milieu de cette phrase parlant de CELUI qui a été percé et le désigne clairement : c’est le SACRIFICE et LE SIGNE de la rédemption, donc indiscutablement Yeshoua.
C’est LUI qui est venu une fois pour payer à Golgotha le PRIX de notre rachat, c’est aussi Lui qui va REVENIR, avec les MARQUES dans SES MAINS.
« Dakarou Acher Eth Elei Veibitou »
« Ils tourneront leurs regards VERS MOI, CELUI QUI a été percé »
Examinons de plus près le mot BERECHIT
Cette étude serait incomplète si je ne vous demandais pas d’examiner encore le mot « Beréchit » dans l’hébreu, mais cette fois scindée en deux et formant deux mots très intéressants.
arb (Bara) signifie « créer », « produire », « faire naître », « former ».
tys (Shyt) signifie « exécuter », « préparer », « poser », « placer » (mettre en fondement).
C’est ainsi qu’a agi le CREATEUR. Il a créé le monde et, sachant que ses créatures tomberaient dans le péché, il a posé des BASES et le FONDEMENT de leur SALUT et ce FONDEMENT. C’est le MESSIE YESHOUA (Jésus).
Et c’est pourquoi Saül de Tarse (appelé l’apôtre Paul) peut affirmer à juste raison :
« Si quelqu’un est en Yeshoua HaMashiah (Jésus le Messie), il est une NOUVELLE CREATURE, les CHOSES ANCIENNES sont passées, voici toutes choses sont DEVENUES NOUVELLES, et tout cela vient de DIEU qui nous a RECONCILIE avec LUI par JESUS LE MESSIE. » (2 Corinthiens 5:17-18)
Ainsi, non seulement le TOUT PUISSANT a inscrit dans le premier mot de la BIBLE, TOUT SON PLAN DE SALUT, mais Il précise aussi que Yeshoua est :
- LA MAISON (Beth)
- LE CHEF ou la TÊTE (Rech) qu’Esaïe appelle « SAR SHALOM », Le Prince de la Paix (Esaie 9:5)
- LE SACRIFICE (Aleph) pour la rédemption de nos péchés
- LE MEPRISE du peuple (Shin)
- LA MAIN DE L’ETERNEL (Yad), venue parmi LES JUIFS (Yéod)
- et enfin, LE SIGNE, crucifié pour les péchés de tous les hommes, LA MARQUE (Tav) de leur salut
C’est pourquoi Simon Képhas (l’apôtre Simon Pierre) a raison d’affirmer au peuple d’Israël qui l’écoutait :
« Le DIEU de nos Pères A RESSUSCITE Yeshoua (Jésus) que vous avez tué en le pendant au bois, DIEU L’a ELEVE par sa droite comme PRINCE et SAUVEUR pour DONNER A ISRAEL la REPENTANCE et le PARDON DES PECHES, NOUS sommes TEMOINS DE CES CHOSES,, de même que l’ESPRIT SAINT (Rouah Hakodesh) que Dieu a DONNE à CEUX QUI LUI OBEISSENT. » (Actes 5:30-32)
Notes
Les lettres, leur valeur numérique et leur signification :
- b Beth (2) = MAISON, NID, TENTE, PALAIS, RESIDENCE
- r Rech (200) = COMMENCEMENT, CHEF, PAUVRETE, MISERE
- a Aleph (1) = BOEUF, PRINCE, MAITRE, CONSEILLER, EPOUX
- v Shin (300)= DENT, POINTE ( HAIR, MEPRISER, DETESTER)
- y Yod (10) = MAIN, FORCE, PUISSANCE, POUVOIR, DOMINATION, VIGUEUR
- t Tav (400) = SIGNE, MARQUE, SIGNATURE
Traduction de Béréchit :
- premier, d’abord, commencement, meilleur, chef, principal, premier état, prémices, ancienne prospérité
- le plus excellent, le plus précieux
Ancien et Nouveau Testament
Il est d’usage d’après la tradition chrétienne d’utiliser comme nom des deux livres de la Bible « Ancien et Nouveau Testament ». En réalité, il serait plus judicieux d’utiliser les mots précis tels que « l’Ancienne (la TORA – le TENACH) et Nouvelle Alliance (la B’rit Hadasha) ». Le testament présuppose la mort du testateur comme en parle l’apôtre Paul dans l’épitre aux Hébreux alors que notre D.ieu est Vivant, notre Messie est réssuscité de mort qu’il était.
« 15 Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis.
16 Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. 17 Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. 18 Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée. 19 Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, 20 (9-19) en disant: (9- 20) Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée pour vous. 21 Il fit pareillement l’aspersion avec le sang sur le tabernacle et sur tous les ustensiles du culte. 22 Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. 23 Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. 24 Car le Messie (Christ dans le texte) n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » (Hébreux 9: 15-24)
Les historiens juifs déclarent à propos de Yeshoua qu’il n’a jamais remis en question la pratique des sacrifices (uniquement la conduite des vendeurs du Temple), ou la conduite privée indiquée par la Tora. Bien au contraire, ils confirment qu’Il respecte le Shabbat – « il est vrai que ses disciples l’ont occasionnellement profané, mais Yeshoua a affirmé qu’ils étaient « en danger de mort » ; « on lui reproche d’avoir guéri des malades en ce même jour saint, mais comme cela était de manière miraculeuse, il n’est pas très clair à quel titre on le lui a reproché ».
Ces mêmes historiens déclarent qu’Il pratique la fête de Pessa‘h, met des tsitsioth (petites franches attachées au « TALID », le châle de prière traditionnel juif) à ses habits, respecte les prières, etc. , et que de très nombreux enseignements de Yeshoua sont évidemment inspirés par des sources juives, et notamment la fameuse règle d’or : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Wayiqra/Lévitique 19,18).
Certains juifs qui ne croient pas en Yeshoua, confirment qu’Il est « historiquement incontestable que les voies ne se sont séparées que bien plus tard dans ce domaine, ce qui prouve bien que ceux qui ont connu Yeshoua ont su qu’il respectait la Tora. Les Evangiles eux-mêmes ne sont basés que sur des enseignements prêchés dans la synagogue et dans le Temple juifs. »