Les arbres prophétiques, par Paul Ghennassia

« Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit. » (Psaumes 1 : 1-3)

« Et il leur dit une comparaison : voyez le figuier et tous les arbres. » (Luc 21 : 29)

3 catégories d’utilisation des arbres

  1. Un arbre se trouve près d’une source et en est alimenté.
  2. Si un arbre (qui symbolise l’homme) est utile pour la société, il peut être par contre inutile pour D.ieu car la charité, l’amitié, l’amour, les œuvres quelles qu’elles soient, les actions sociales humaines, les partis politiques, sans l’Esprit Saint, sont inutiles.
  3. Certains arbres peuvent produire des fruits vénéneux, d’autres portent des fruits malades parce qu’ils sont malades. Les fruits montrent en réalité la valeur de l’arbre.

Symbolique de l’arbre

1- L’arbre symbolise la longévité : l’olivier par exemple, est un arbre qui peut être très ancien.

Le jardin de Gethsémané
Le jardin de Gethsémané

En témoignent les oliviers du jardin de Gethsémané qui sont les mêmes qu’a connu Yeshoua.

Dans les Evangiles (Marc, Matthieu, Luc), Gethsémani ou Gethsémané (en hébreu : גת שמנים, en araméen : גת שמנא, Gat Šmānê, traduit par le pressoir à huile) est le lieu où Yeshoua (Jésus) a prié avant son arrestation (« Heure sainte« ).

Le Messie y a été pressé comme les olives sont pressées pour en faire ressortir l’huile de l’Esprit Saint.

Yeshoua est né de l’Esprit Saint (en hébreu, le Ruah Ha Kodesh) = l’huile sainte.

2- L’arbre apporte la nourriture.

3- Il symbolise la solidité (le cèdre du Liban).

4- L’arbre symbolise la bénédiction donnée aux hommes par D.ieu. Il est un bienfait de D.ieu puisqu’il attire l’eau. De ce fait, il empêche la sécheresse, l’érosion de la terre et du sable. Il permet de rétablir le cycle de l’eau.

Le Keren Keimeth Leisraël l’a bien compris, il y a une centaine d’années lors du rétablissement du pays d’Israël puisque, inspirés par le Seigneur qui est en train d’accomplir sa Parole sous nos yeux, ils plantent depuis le début du siècle des arbres dans le désert pour faire reverdir le pays.

Note : le Fonds national juif (FNJ) ou Keren Kayemeth LeIsrael (KKL), en hébreu, est un fonds qui possède et gère plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres en Israël. Fondé en 1901 à Bâle (Suisse) en tant que fonds central du mouvement sioniste, il s’occupa du rachat de terres en Palestine et de la préparation des futurs pionniers sur le terrain. Il est connu pour avoir planté de nombreuses forêts.

5- En Eden, le jardin était planté d’arbres.

Quand Adam a péché, il s’est caché au milieu des arbres :

« Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Elohim, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Elohim, au milieu des arbres du jardin. » (Genèse 3 : 8).

6- Tou Bishvat représente la Fête des Arbres en janvier-février.

Le mois de février (= mois de CHEVAT) correspond à l’abréviation « Puissions-nous entendre des bonnes nouvelles ».

Parmi celles-ci, le nouvel an des arbres, signalé par l’amandier au début de sa floraison, est fixé au 15 Chevat.

La fête populaire des arbres représente, par excellence, la fête du Keren Kayemeth LeIsrael (KKL). Mentionnée pour la première fois par écrit dans « le livre des Coutumes Ashkénazes  » imprimé en 1590, cette fête marque l’anniversaire de la constitution du Parlement Israélien en 1949 (note du périodique du KKL).

L’olivier

L'olivier, la paix que D.ieu veut donner au monde
L’olivier, la paix que D.ieu veut donner au monde

L’olivier représente la vie de l’Esprit par et dans le Messie, ou la vie spirituelle d’Israël.

On en obtient de l’huile. Les olives et l’huile donnent la santé. Elles sont appliquées sur les blessures et sont utilisées comme remèdes contre certaines maladies.

L’olivier représente aussi la paix. Il fait penser à la colombe (qui se dit en hébreu Yona, ou Jonas, symbolisant le Messie enterré 3 jours dans le sein de la terre).

L’olivier symbolise la paix que D.ieu veut donner : 

« Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. La colombe revint à lui sur le soir ; et voici, une feuille d’olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre. Il attendit encore sept autres jours et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui. » (Genèse 8 : 10-12)

L’olivier symbolise la vie de l’Esprit :

« Et moi, je suis dans la maison de Elohim comme un olivier verdoyant, Je me confie dans la bonté de Elohim, éternellement et à jamais. Je Te louerai toujours, parce que tu as agi. Et je veux espérer en Ton nom, parce qu’il est favorable, En présence de tes fidèles. » (Psaumes 52 : 8-10)

L’olivier symbolise la paix familiale :

« Ta femme est comme une vigne féconde, dans l’intérieur de ta maison. Tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table. » (Psaumes 128 : 3)

L’olivier est un nom donné par l’Eternel :

« Olivier verdoyant, remarquable par la beauté de son fruit, Tel est le nom que t’avait donné l’Éternel. Au bruit d’un grand fracas, il l’embrase par le feu, Et ses rameaux sont brisés. » (Jérémie 11 : 16)

L’olivier sauvage et l’olivier franc, images de l’Eglise entée (= greffée) sur Israël :

« Or, si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté (= greffé) à leur place [= « au milieu d’eux »], et rendu participant [ = « avec eux »] de la racine et de la graisse de l’ olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. Tu diras donc : « Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté. Cela est vrai ; elles ont été retranchées pour cause d’incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t’abandonne pas à l’orgueil, mais crains. Car si Elohim n’a pas épargné les branches naturelles, il ne t’épargnera pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Elohim : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Elohim envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Elohim est puissant pour les enter de nouveau. Si toi, tu as été coupé de l’olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l’olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier. » (Romains 11 : 16-24)

Le nom « JUIF » vient du nom YEHOUDA, c’est-à-dire LOUANGE A L’ÉTERNEL.

Un juif, par son existence et par le nom-même qu’il porte, représente cette glorieuse évidence.

YEHOUDA s’écrit en hébreu hdwy, c’est-à-dire le nom du tétragramme de D.ieu avec une lettre supplémentaire, le « DALET » qui signifie « LA PORTE ».

La graisse de l’olivier représente le Ruah Ha’ Kodesh (L’Esprit Saint).

Les 2 branches de l’olivier représentées sur le drapeau national d’Israël, symbolisent donc les juifs et les gentils rassemblés pour former un seul corps.

« Et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase, et l’autre à sa gauche. »(Zacharie 4:3)

« Je pris la parole et je lui dis : « Que signifient ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche ? ». Les juifs et les gentils seront (sont) rassemblés en un seul corps aux côtés du Messie. » (Zacharie 4 : 11-14)

« Je pris une seconde fois la parole, et je lui dis : « Que signifient les deux rameaux d’olivier, qui sont près des deux conduits d’or d’où découle l’or ? Il me répondit : « Ne sais-tu pas ce qu’ils signifient ? » Je dis : « Non, mon seigneur ». Et il dit : « Ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. » (« CHENI BENI AITSAR », les « 2 fils de l’huile » (BEN = FILS). (Apocalypse 1:12)

Les sept Kehilot

Le chandelier à 7 branches à huile d’olive

La menorah, le chandelier à 7 branches
La menorah, le chandelier à 7 branches

Le chandelier à 7 branches symbolise l’huile de l’Esprit Saint qui anime le Messie.

On n’éteignait jamais le chandelier à huile d’olive.

Au bout des 7 branches du chandelier, se trouvent 7 flammes. Ces 7 flammes font partie intégrante du nom de YESHOUA.

« Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or. » (Apocalypse 1 : 12)

« Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises. » (Apocalypse 1 : 20)

Le figuier

Israël est le figuier prophétique
Israël est le figuier prophétique

Le figuier représente la vie nationale historique du peuple d’Israël.

Israël est le figuier prophétique.

Pour les Prophètes Osée et Jérémie, Israël est bien le figuier.

Cet arbre n’a pas besoin d’être planté.

Il vient comme ça, sur le bord des chemins.

« J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert, J’ai vu vos pères comme les premiers fruits d’un figuier. Mais ils sont allés vers Baal Peor, ils se sont consacrés à l’ infâme idole, Et ils sont devenus abominables comme l’objet de leur amour. » (Osée 9 : 10)

« Éphraïm est frappé, sa racine est devenue sèche. Ils ne porteront plus de fruit. Et s’ils ont des enfants, Je ferai périr les objets de leur tendresse. » (Osée 9 : 16)

« L’Éternel me fit voir deux paniers de figues posés devant le temple de l’ Éternel, après que Nebucadnetsar, roi de Babylone, eut emmené de Jérusalem et conduit à Babylone Jeconia, fils de Jojakim, roi de Juda, les chefs de Juda, les charpentiers et les serruriers. L’un des paniers contenait de très bonnes figues, comme les figues de la première récolte, et l’autre panier de très mauvaises figues, qu’on ne pouvait manger à cause de leur mauvaise qualité ». (Jérémie 24 : 1-2)

Les bonnes figues symbolisent la faveur de D.ieu :

« Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Comme tu distingues ces bonnes figues, ainsi Je distinguerai, pour leur être favorable, les captifs de Juda, que J’ai envoyés de ce lieu dans le pays des Chaldéens. » (Jérémie 24 : 5)

Les mauvaises figues sont imagées par Sédécias :

« Et comme les mauvaises figues qui ne peuvent être mangées à cause de leur mauvaise qualité, dit l’Éternel, ainsi ferai-je devenir Sédécias, roi de Juda, ses chefs, et le reste de Jérusalem, ceux qui sont restés dans ce pays et ceux qui habitent dans le pays d’Égypte. » (Jérémie 24 : 8)

Sédécias est le dernier roi de Juda (597-587) du temps du prophète Jérémie et de la déportation à Babylone. Il n’écouta pas Jérémie alors que l’idolâtrie souillait le Temple. L’Eternel ordonna à Jérémie de condamner le projet du roi de faire une coalition contre le joug de Nebuchadnetsar. La révolte de Sédécias conduisit tout Jérusalem à en souffrir : la ville fût assiégée.

« J’enverrai parmi eux l’épée, la famine et la peste, jusqu’à ce qu’ils aient disparu du pays que J’avais donné à eux et à leurs pères. » (Jérémie 24 : 10)

« Il a dévasté ma vigne. Il a mis en morceaux mon figuier. Il l’a dépouillé, abattu. Les rameaux de la vigne ont blanchi. » (Joël 1 : 7)

Comment être une bonne figue ?

Il faut être né d’en haut.

L’apôtre Paul disait que les vrais juifs, ce sont ceux qui sont nés de nouveau (les bonnes figues).

Le figuier séché, c’est l’image d’Israël « séché » par le Seigneur pendant 2000 ans.

« Le matin, en retournant à la ville, il eut faim. Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha mais il n’ y trouva que des feuilles, et il lui dit : « Que jamais fruit ne naisse de toi ! Et à l’instant, le figuier sécha. » (Matthieu 21 : 18-19)

« Comme Yeshoua (Jésus) s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : « Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Il s’assit sur la montagne des oliviers. (Note : quand on vient du Temple, on arrive en montant sur le Mont des Oliviers). Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » Yeshoua (Jésus) leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Messie. Et ils séduiront beaucoup de gens. » (Matthieu 24 : 1-5)

« Si quelqu’un vous dit alors : Le Messie est ici, ou Il est là, ne le croyez pas ». (Matthieu 24 : 23)

« Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert (NEGUEV), n’y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. » (Matthieu 24 : 26)

« Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. » (Matthieu 24 : 27)

Note : le retour du Seigneur se fera de l’Orient vers l’Occident, c’est-à-dire qu’il vient du Moyen-Orient, d’Israël vers l’occident : les nations.

La vigne

Yeshoua est le cep
Yeshoua est le cep

La vigne représente la vie religieuse et la racine divine de la communication avec ELOHIM – communion avec le cep.

Yeshoua (que les nations appellent Jésus) a dit : « Je suis le cep » :

« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans Moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15 : 5)

Par définition, la vigne est un arbre puisqu’il porte un tronc, le cep :

« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, Sur un coteau fertile. Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux. Il bâtit une tour au milieu d’elle, Et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, Mais elle en a produit de mauvais.

Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda, Soyez juges entre moi et ma vigne ! Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, Que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, En a-t-elle produit de mauvais ?

Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne. J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée. J’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée. Les ronces et les épines y croîtront Et je donnerai mes ordres aux nuées, Afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle.

La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris de détresse ! Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, Et qui joignent champ à champ, Jusqu’ à ce qu’il n’y ait plus d’espace, Et qu’ils habitent seuls au milieu du pays ! » (Isaïe 5 : 1-8)

Des arbres peuvent produire des mauvais fruits.

Israël a de l’espoir (en hébreu : Hatikva), mais D.ieu Elohim dit qu’il n’y a pas un seul juste.

Les erreurs, nous les payons tôt ou tard.

« En ce jour-là, Chantez un cantique sur la vigne. Moi l’Éternel, J’en suis le gardien, Je l’arrose à chaque instant, De peur qu’on ne l’attaque, Nuit et jour Je la garde. Il n’y a point en moi de colère Mais si Je trouve à combattre des ronces et des épines, Je marcherai contre elles, Je les consumerai toutes ensemble, A moins qu’on ne Me prenne pour refuge, Qu’on ne fasse la paix avec Moi, qu’ on ne fasse la paix avec Moi. » (Isaïe 27 : 2-5)

« Il (Yeshoua) dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. » (Luc 13 : 6)

« Je (Yeshoua) suis le vrai cep, et Mon Père (D.ieu) est le vigneron. Tout sarment qui est en Moi et qui ne porte pas de fruit, Il le retranche. Et tout sarment qui porte du fruit, Il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que Je vous ai annoncée. Demeurez en Moi, et Je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en Moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure porte beaucoup de fruit, car sans Moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15 : 1-5)

Si Yeshoua (Jésus) dit « Je suis le vrai cep », cela signifie qu’il y a des faux ceps.

La vigne (nom scientifique : vitis vinifera) est originaire de l’Asie occidentale (Sud de la mer Caspienne).

« Noah (Noé) qui était cultivateur, fut le premier à planter une vigne »(Genèse 9 : 20-21)

Des sculptures égyptiennes de l’ancien empire représentent des vignes, des grappes des pressoirs et la manutention du vin :

« Il extermina leurs vignes par la grêle et leurs sycomores par le gel. »(Psaume 78 : 47)

Le sol et le climat d’Israël convenaient à cette culture, qui fut pratiquée très tôt en Canaan.

Canaan (en hébreu : כנען Kənáʿan) désigne une région du Proche-Orient ancien située le long de la rive orientale de la mer Méditerranée. Cette région correspond plus ou moins aujourd’hui aux territoires réunissant l’État d’Israël, les Territoires palestiniens, l’ouest de la Jordanie, le Liban et l’ouest de la Syrie. Dans la Bible, Canaan désigne la terre promise aux Hébreux, par D.ieu (Yahvé) à Abraham. Elle désigne la région comprise entre la mer Méditerranée et le Jourdain, avant sa conquête par Josué et les tribus d’Israël sorties d’Égypte.

La vigne croissait dans les plaines de la Philistie, de Jizreel, de Génésareth (Genèse 14 : 18) et prospérait dans les régions accidentées, près d’Hébron, de Silo, de Sichem (1 Rois 21 : 1, Nombres 12:23, Juges 9:27, 21:20, Jérémie 31:5), d’Eyn Guédi (Cantiques 1:14), d’Hêchbôn, d’Héléalé, de Sibma, à l’est du Jourdain (Isaïe 16:8-10, Jérémie 48:32), et dans le Liban (Osée 14:8). Il y a une grande différence entre les plants excellents et ceux qui sont sauvages et dégénérés (Isaïe 5:2, Jérémie 2:21).

Israël ressemble à une vigne (Psaumes 80 : 9-16).

Le Seigneur se compare à un cep, ses disciples sont les sarments (Jean 15 : 1-8).

La vigne se rencontrait souvent au sommet ou au flanc des collines, parfois sur des terrasses (Isaïe 5:1, Joël 4:3-18).

Une haie ou un mur la protégeait (Nombres 22:24, Psaumes 80:9-13, Proverbes 24:30-31, Cantiques 2:15, Isaïe 5:5).

On avait enlevé les pierres, élevé une cabane ou une tour pour le gardien, taillé une cuve dans le roc (Isaïe 1:8, Isaïe 5:1-7, Matthieu 21:33-41).

Ces cuves antiques existent encore en grand nombre en Israël. De toutes les plantes cultivées, la vigne est celle qui exige le plus de soins (Matthieu 20:1-6, Lévitique 25:3, Proverbes 24:30-31, Isaïe 5.6, Jean 15.2).

On laissait la vigne ramper à terre. On ne surélevait que les sarments portant des fruits (Isaïe 16:8, Ezéchiel 17:6).

Parfois, on faisait monter la vigne sur des arbres, ou bien sur, et entre, de hauts échalas (1 Rois 5:5, 1 Rois 4:25, Michée 4:4).

Il s’agissait surtout de raison rouge (Isaïe 63:2, Apocalypse 14:19).

Dans les endroits privilégiés, la maturation était antérieure au mois d’août. On consommait le raisin frais ou sec (Nombres 6:3, Deutéronome 23:25).

Élément apprécié de la nourriture, on le conservait aussi sous forme de gâteau (1 Samuel 25:18, 1 Chroniques 16:3).

Le jus se buvait frais ou fermenté ; les vendanges commençaient au milieu de septembre et se poursuivaient en octobre. Les chants et les rires accompagnaient la cueillette et le foulage. On pressait les grappes en les piétinant (Juges 9.27, Isaïe 16.10, Jérémie 25.30, Jérémie 48.33).

Les autres arbres de la Bible

7 arbres à planter : le cèdre, l’acacia, le myrte, l’olivier, le cyprès, l’orme et le buis.

D.ieu Elohim a donné à Israël la liste des 7 arbres à planter :

« Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, Et des sources au milieu des vallées. Je changerai le désert en étang, Et la terre aride en courants d’eau. Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier. Je mettrai dans les lieux stériles le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble. Afin qu’ils voient, qu’ils sachent, Qu’ils observent et considèrent Que la main de l’Éternel a fait ces choses, Que le Saint d’Israël en est l’auteur. » (Isaïe 41 : 18-20)

Plusieurs arbres forment ensemble une oasis dans un désert et signalent la présence d’eau.

Le cèdre

Le cèdre (Erez en hébreu) pousse droit et est impossible à faire dévier : ce sont des colonnes solides plantées dans la maison de D.ieu.

Le cèdre symbolise la puissance, la grandeur, la noblesse et la dignité.

Le cèdre du Liban est cité 103 fois dans la Bible.

L’acacia

L’acacia dont parle la Bible est un arbre du désert, au tronc tourmenté et noueux, d’un bois très serré et extrêmement dur, dont les branches sont recouvertes d’épines de trois à cinq centimètres.

Le bois d’acacia (en hébreu Shittah) fut utilisé pour construire l’Arche d’Alliance :

« Ils feront une arche de bois d’acacia, sa longueur sera de deux coudées et demie, sa largeur d’une coudée et demie, et sa hauteur d’une coudée et demie. » (Exode 25 : 10)

Le myrte

Le myrte est un arbre odoriférant et toujours vert, d’environ six mètres de haut et dont les feuilles effilées sont unies et luisantes.

Le myrte est associé à des situations évoquant l’abondance et la bénédiction.

Deux passages du prophète Esaïe font partie de deux belles prophéties concernant les temps messianiques. Esaïe proclame que le Dieu d’Israël fera pousser le myrte dans le désert (Esaïe 41 : 19) et croître le myrte en lieu et place de l’ortie (Esaïe 55 : 13).

Une caractéristique du myrte (en hébreu hadas ou hadac) est la façon dont poussent ses feuilles : d’un même point peuvent sortir trois feuilles. Ces trois feuilles représentent les trois patriarches Abraham (à droite), Isaac (à gauche) et Jacob (le bourgeon au centre) qui proviennent chacun d’une même source, Dieu (le point sur la branche d’où partent les trois feuilles).

La signification de cette parabole est qu’une seule source, D.ieu, a donné naissance à trois hommes qui incarnent des notions radicalement différentes.

Abraham incarne la bonté, Isaac la rigueur, et Jacob est l’harmonie entre les deux, ce qui est magnifiquement représenté par le bourgeon.

Le myrte est aussi l’emblème de la paix et de la joie.

« Allez chercher à la montagne des rameaux d’olivier, des rameaux d’olivier sauvage, des rameaux de myrte, des rameaux de palmier, et des rameaux d’arbres touffus, pour faire des tentes, comme il est écrit. » (Néhémie 8 : 15)

L’ange du Seigneur parla à Zacharie :

« en se tenant au milieu des myrtes, et l’Éternel répondit par de bonnes paroles de consolation » (Zacharie 1 : 10-13)

Le cyprès

Le bois de cyprès (en hébreu berowsh) est réputé imputrescible, dur, odorant, d’un grain fin, roux, susceptible d’un beau poli.

« Au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès. Au lieu de la ronce croîtra le myrte. Et ce sera pour l’Eternel une gloire, Un monument perpétuel, impérissable. » (Esaie 55 : 13)

« David et toute la maison d’Israël jouaient devant l’Éternel de toutes sortes d’instruments de bois de cyprès, des harpes, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales. » (2 Samuel 6 : 5)

L’orme et le buis

Le bois d’orme (en hébreu thidhâr) est un arbre d’un port majestueux, dur, élastique, très tenace, difficile à fendre, très résistant à l’humidité, d’une durée égale à celle du chêne.

Le buis (en hébreu Te’ashshuwr) est un petit arbre toujours vert.

« La gloire du Liban viendra chez toi, Le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble, Pour orner le lieu de mon sanctuaire, Et Je glorifierai la place où reposent mes pieds. » (Esaïe 60 : 13)

Où en sommes-nous par rapport au figuier ?

Voyez le figuier et les autres arbres : les nations.

Le figuier, c’est le « Tsemah » (la « semence »), nous devons l’arroser tout autour de nous.

Le figuier (ISRAËL) a séché pendant 2000 ans ET IL REÇOIT LA VIE MAINTENANT.

Maintenant, le Seigneur redonne la vie au figuier qu’il a Lui-même desséché :

« Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. » (Matthieu 24 : 32 et Marc 13 : 28)

Les fruits dont parle Yeshoua (Jésus) sont les JUIFS MESSIANIQUES qui grandissent dans le monde entier.

On compte aujourd’hui des millions de juifs dans le monde ayant accepté Yeshoua comme le Messie.

Il existe un changement d’attitude vis-à-vis des juifs de la part des nations : entre autres les chrétiens lorsqu’il parle du figuier et des autres arbres.

Notes

A télécharger : Les arbres du pays de la Bible, édité par le Keren Kayemeth leIsrael (Département de la jeunesse et de l’éducation Jérusalem, tous droits réservés au KKL)

Sites Internet du KKL : www.kkl.org.il. et www.greenwin.kkl.org.il

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