Nous allons faire 2 lectures, la premiĂšre se trouve dans EsaĂŻe 29Â : 9 Ă 16Â :
« Soyez stupĂ©faits et Ă©tonnĂ©s ! Fermez les yeux et devenez aveugles ! Ils sont ivres, mais ce nâest pas de vin ; ils chancellent, mais ce nâest pas lâeffet des liqueurs fortes. Car lâEternel a rĂ©pandu sur vous un esprit dâassoupissement ; Il a fermĂ© vos yeux (les prophĂštes), Il a voilĂ© vos tĂȘtes (les voyants). Toute la rĂ©vĂ©lation est pour vous, comme les mots dâun livre cachetĂ© que lâon donne Ă un homme qui sait lire en disant : lis donc cela ! et qui rĂ©pond : je ne le puis car il est cacheté ; oui comme un livre que lâon donne Ă un homme qui ne sait pas lire en disant : lis donc cela ! et qui rĂ©pond : je ne sais pas lire. Le Seigneur dit : quand ce peuple sâapproche de Moi, il Mâhonore de la bouche et des lĂšvres ; mais son cĆur est Ă©loignĂ© de Moi, et la crainte quâil a de Moi nâest quâun prĂ©cepte de tradition humaine. Câest pourquoi je frapperai encore ce peuple par des prodiges et des miracles ; et la sagesse des sages pĂ©rira, et lâintelligence de ses hommes intelligents disparaĂźtra. Malheur Ă ceux qui cachent leurs desseins pour les dĂ©rober Ă lâEternel, qui font leurs Ćuvres dans les tĂ©nĂšbres et qui disent : qui nous voit et qui nous connaĂźt ? Quelle perversitĂ© est la vĂŽtre ! Le Potier doit-Il ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de lâargile, pour que lâouvrage dise de lâouvrier : Il ne mâa pas fait ? Pour que la vase dise du Potier : Il nâa pas dâintelligence ? »
En parallĂšle Ă cela, lisons dans la nouvelle Alliance, dans Matthieu 15Â : 1
« Alors des Parouchim (les Pharisiens) et des SophĂ©rim (les Scribes) vinrent de YĂ©roushalaĂŻm (JĂ©rusalem) auprĂšs de Yeshoua (JĂ©sus) : « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains quand ils prennent leurs repas. Ils leur rĂ©pondit : et vous pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit honore ton pĂšre et ta mĂšre, et celui qui maudira son pĂšre ou sa mĂšre, sera puni de mort. Mais vous dites : Celui qui dira Ă son pĂšre ou Ă sa mĂšre : ce dont jâaurais pu tâassister est une offrande Ă Dieu, nâest pas tenu dâhonorer son pĂšre ou sa mĂšre, Ainsi vous annulez la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, EsaĂŻe a bien prophĂ©tisĂ© sur vous quand il a dit : Ce peuple mâhonore des lĂšvres mais son cĆur est Ă©loignĂ© de Moi, câest en vain quâils mâhonorent en enseignant des prĂ©ceptes qui sont des commandements dâhommes. Ayant appelĂ© la foule, Il lui dit : Ă©coutez et comprenez. Ce nâest pas ce qui entre dans la bouche qui souille lâhomme ; mais ce qui sort de la bouche, câest ce qui souille lâhomme. Alors les disciples sâapprochĂšrent et lui dirent : sais-Tu que les PĂ©rouchim (les Pharisiens) ont Ă©tĂ© scandalisĂ©s des paroles quâils ont entendues ? Il rĂ©pondit : Toute plante que nâa pas plantĂ©e Mon PĂšre CĂ©leste sera dĂ©racinĂ©e. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle , ils tomberont tous deux dans une fosse. »
Malheureusement pour le peuple dâIsraĂ«l, câest tristement vrai, et pour toute une partie du Christianisme aussi.
Ainsi, je mâaperçois que dans lâHistoire dâIsraĂ«l, il y a eu des Ă©tapes.
Le peuple a connu la grĂące de Dieu. Et depuis la rĂ©vĂ©lation du SinaĂŻ, on peut dire quâil y a eu une croissance dans certains cas, et quelquefois une dĂ©cadence.
Cette histoire dâIsraĂ«l, elle est faite de haut et de bas, de bas et de haut, de haut et de bas ; comme chez toutes crĂ©atures, vous savez quâil y a des hauts et des bas.
Mais malheureusement, pour le peuple dâIsraĂ«l, pour notre peuple, nous nâavons pas su saisir les leçons qui nous ont Ă©tĂ© donnĂ©es dans lâhistoire.
Et quand le Messie est venu, câest Ă cette Ă©poque-lĂ quâest venu le grand tournant. Câest lĂ que nos sophĂ©rim (scribes), nos parouchim (pharisiens), que tous ces chefs religieux, que tous ces « hommes de Dieu » qui avaient en main la Parole de Dieu, qui avaient reçu la rĂ©vĂ©lation et qui Ă©taient chargĂ©s de la porter au peuple, câĂ©tait lĂ quâils auraient dĂ» connaĂźtre le Messie !
Parce que tous les signes Ă©taient Ă©vidents et ils auraient dĂ» lâaccepter.
Malheureusement, câest lĂ que le dĂ©raillement sâest produit ! Et câest depuis que notre peuple dâIsraĂ«l est dans une grande souffrance. On peut dire quâavec la venue du Messie, sâest produit le plus grand dĂ©raillement de lâhistoire juive dans lâhistoire dâIsraĂ«l. Nous avons carrĂ©ment laissĂ© la Parole de Dieu dans ce quâElle voulait nous dire, pour prendre un chemin, qui Ă©tait un chemin dâhomme au lieu dâĂȘtre un chemin de Dieu. Un chemin de tradition au lieu dâĂȘtre un chemin de la foi.
Et câest pour cela quâĂ lâĂ©poque de la venue du Messie, Ă©poque la plus importante, câest lĂ que le dĂ©raillement sâest produit. Il y avait diffĂ©rents courants religieux au temps du Seigneur.
Il y avait, si vous lisez la BĂ©ritâ Hadacha (la nouvelle Alliance),vous allez retrouver tous ces courants.
On nous parle des Pharisiens, des Saducéens, des Hérodiens, des Esséniens, des Scribes, du Sanhédrin, des Zélotes, et des Messianiques.
Et bien ces diffĂ©rents courants, il nous faut les connaĂźtre et je suis sĂ»r que la plupart du temps nous ne les connaissons pas. Et quand on parle de ces sujets-lĂ , si je posais la question Ă certains de mes amis, qui pourtant sont des chrĂ©tiens de longue date, qui lisent leur Bible, le nouveau testament et lâancien, qui sont donc des gentils des nations et peut-ĂȘtre mĂȘme des juifs parce que mĂȘme les juifs, souvent, ne connaissent mĂȘme plus les racines de leur foi. HĂ© bien, quand vous leur posez la question au sujet des pharisiens, ils vous rĂ©pondent : ce sont des hypocrites. On est dâaccord, mais pas tous !
1. Les Pharisiens
Tous les pharisiens nâĂ©taient pas des hypocrites, vous comprenez ? Il y avait de bons pharisiens vous savez.
Il sâagit de bien examiner quâelle Ă©tait cette doctrine. Il y avait des courants religieux au temps du Seigneur et remarquez que les courants religieux au temps du Seigneur sont les mĂȘmes courants que lâon retrouve aujourdâhui !
Les noms ont changĂ© tout simplement, mais ce sont les mĂȘmes courants. Les pharisiens, on les appelait « les maĂźtres du Talmud », et plus loin, je vous dirai ce quâest le Talmud, la plupart du temps on parle du Talmud sans y connaĂźtre grand chose. Vous allez voir de quoi est fait le Talmud. On les appelait les maĂźtres du Talmud et câĂ©tait un parti trĂšs influent et sâappelait Parouchim ou pharisiens, cela signifie « les sĂ©parĂ©s ».
Vous voyez que la pensĂ©e Ă©tait bonne, ils voulaient se sĂ©parer du monde. Quâest-ce que la Bible nous dit ? Elle ne nous dit pas quâil faut se sĂ©parer du monde ? Parfaitement !
Mais vous savez, Ă vouloir trop se sĂ©parer du monde, on devient des hypocrites ! Et on devient des Ă©troits dâesprit avec des ĆillĂšres. Il y en a beaucoup dans nos assemblĂ©es des gens comme cela.
Alors ces pharisiens ont pris les mots quâils voulaient, pour faire une sĂ©paration qui les arrangeait eux, parce quâau fond, ça rentre bien dans leur cadre, ils veulent se sĂ©parer dans certaines choses oĂč ils se sont sĂ©parĂ©s, eux, mais ils ne veulent pas se sĂ©parer dans certaines choses quâils ont cachĂ©es bien soigneusement.
La sĂ©paration, elle, nâest pas une sĂ©paration dâune Ă©troitesse dâesprit.
Regardez, du temps du Seigneur, les pharisiens ne se seraient pas approchĂ©s dâun lĂ©preux, ils nâauraient pas touchĂ© quelque chose sans se laver bien soigneusement les mains. Dâaccord, câest trĂšs bien pour la propretĂ©, je ne dis pas le contraire. Vous remarquez que Yeshoua sâapprochait volontiers dâun lĂ©preux par exemple. Et tout le monde Ă©tait Ă©pouvantĂ©. Un lĂ©preux, vous vous rendez compte ?
Aujourdâhui nous savons quâon peut sâapprocher dâun lĂ©preux, ça ne risque rien. Mais Ă lâĂ©poque, vous vous rendez compte de ce que câĂ©tait ? Et quand câĂ©tait, par exemple, un homme qui se conduisait mal, comme Matthieu le publicain ! Pourquoi ? Parce quâil recevait lâargent et quâil faisait du travail avec cet argent pour le compte des romains. Alors câest un impur !
Et vous savez les gens de JĂ©rusalem, surtout les pharisiens, rien que la pensĂ©e de ces gens qui travaillaient la terre, ils les appelaient « les gens de la terre », lâĂ©quivalent de « pĂ©quenots » pour notre Ă©poque, avec un esprit de mĂ©pris et de dĂ©dain.
Vous voyez lâĂ©tat dâesprit de ces pharisiens, qui Ă©taient arrivĂ©s Ă un Ă©tat de sĂ©paration. Au fond ils Ă©taient devenus des hypocrites religieux. Comme un pharisien ne devait pas regarder quelque chose de mauvais, par exemple sâil rencontrait une femme sur son chemin, il nâavait pas le droit de la voir, alors tout de suite il tournait la tĂȘte, et bien sĂ»r il risquait de souiller son regard. Alors les pauvres malheureux, ils Ă©taient obligĂ©s de marcher tĂȘte baissĂ©e, au risque de se cogner de tous les cĂŽtĂ©s.
Aujourdâhui encore, vous retrouvez ces mĂȘmes pharisiens. Jâen ai vu en IsraĂ«l. Je me souviens que jâai vu une dame sâapprocher pour dire bonjour et dâun air de mĂ©pris, ils rĂ©pondent : « Ne vous approchez pas Madame, vous allez me souiller ». Pourquoi ? Parce que câĂ©tait une femme. Il y a certains courants religieux qui ne touchent pas la main dâune femme ! « Jâen serais immĂ©diatement souillé », disent-ils. Moi je touche volontiers la main de nâimporte qui, et aussi dâun dame bien sĂ»r, avec plaisir, je serai heureux de vous serrer la main. Alors nâayez pas peur de vous approcher si vous voulez que je vous serre la main. Mais câest pour vous montrer mes amis que quelquefois, on devient terriblement pharisien.
Les Pharisiens on en trouve aujourdâhui mĂȘme dans le christianisme de la mĂȘme maniĂšre. CâĂ©tait des croyants, et ils avaient un bon fond, au dĂ©part, parce quâils croyaient Ă toute lâĂ©criture. Nous aussi nous croyons Ă toute lâĂ©criture. Mais ils croyaient aussi Ă lâinterprĂ©tation quâils donnaient, eux, de lâĂ©criture. Ce qui a conduit dâailleurs aux Ă©crits du Talmud. Et ce qui a fait que nous avons maintenant la tradition.
Alors ils vous diront oui, oui bien sĂ»r il y a la Parole Ă©crite, mais attention, il y a la tradition aussi, notre tradition. Et le rĂ©sultat câest quâon a fait maintenant dans leur pensĂ©e, 2 rĂ©vĂ©lations : la rĂ©vĂ©lation Ă©crite, câest la Bible, et la rĂ©vĂ©lation orale qui soit disant est venue de MoĂŻse et se serait transmise de pĂšre en fils, jusquâĂ aujourdâhui. Une rĂ©vĂ©lation orale qui permettrait dâinterprĂ©ter la rĂ©vĂ©lation Ă©crite.
DĂ©jĂ lĂ , il y a une trĂšs grave erreur ! Parce que si câest la rĂ©vĂ©lation orale qui devait interprĂ©ter la rĂ©vĂ©lation Ă©crite, alors laissez-moi vous dire quâil va y avoir des erreurs.
Regardez un exemple trĂšs prĂ©cis : câĂ©tait un exercice quâon faisait quand on Ă©tait jeune dans le scoutisme. On se mettait en rond Ă 10 personnes, et le chef de file communiquait Ă quelquâun un message qui devait parvenir jusquâau dernier. DĂ©jĂ la 2Ăšme personne avait dĂ©formĂ© au moins une lettre et finalement quand le message arrivait au dernier, tout le monde se mettait Ă rire, car le message Ă©tait transformĂ©. Vous voyez, câest une rĂ©alitĂ© cela.
Câest pour cela que D.ieu nâa jamais voulu transmettre oralement Sa Parole, comme on lâa prĂ©tendu.
Alors on nous dit, oui câĂ©tait oral, la preuve câest que MoĂŻse lui-mĂȘme a transmis oralement. Comment aurait-il su ce qui sâest passĂ© dans la crĂ©ation du monde, car vous vous rendez compte quâil a Ă©crit les 5 livres de MoĂŻse, et il les a Ă©crits parce quâil a eu la tradition orale. HĂ© bien, je crois que MoĂŻse aurait complĂštement faussĂ© le plan de D.ieu si ça avait Ă©tĂ© une tradition orale.
Moi ce que je crois et ce que nous, nous croyons avec lâEcriture, câest que MoĂŻse a eu la rĂ©vĂ©lation de D.ieu directement de tout ce qui sâest passĂ© et câest pour cela que nous avons une Bible sĂ»re, et il en est de mĂȘme pour tous les autres livres de la Bible parce que câest la Parole de D.ieu rĂ©vĂ©lĂ©e qui nous est parvenue.
En tous cas, je remarque que les Pharisiens qui, pourtant, prĂ©tendaient croire Ă toute la rĂ©vĂ©lation, et bien, dans la rĂ©vĂ©lation, il y avait aussi lâannonce du Messie. HĂ© bien, ces pharisiens Ă©taient les premiers opposants au Seigneur le Messie. Comment cela peut-il arriver ? Tout simplement, quand on a une idĂ©e faussĂ©e dans la tĂȘte, câest difficile dâen dĂ©mordre.
Ils avaient dĂ©cidĂ© que le Messie qui viendrait serait conforme Ă leurs pensĂ©es Ă eux. Et ils ont oubliĂ© de vĂ©rifier si D.ieu Ă©tait dâaccord avec eux.
Il nous faut faire attention à ce que D.ieu disait :
« Vos pensées ne sont pas mes pensées et vos voies ne sont pas mes voies. » (Esaïe  55 : 8)
Il ne faut pas dĂ©former la pensĂ©e du Seigneur, nous ne sommes que des crĂ©atures humaines, D.ieu est D.ieu ! Quelquefois, Il prend des voies qui nous Ă©tonnent ! Ăa ne nous regarde pas, nous, nous devons obĂ©ir Ă D.ieu tout simplement.
â  « Ah Seigneur ! On nâest pas dâaccord avec Toi, on va voir ça autrement ».
Câest ce qui arrive au peuple dâIsraĂ«l, on a faussĂ© le plan de D.ieu. Alors vous comprenez la colĂšre du Seigneur, quand Il a dit :
« Vous avez annulé la Parole de Dieu au profit de votre tradition ». (Matthieu 15 : 6)
Comme câest vrai ! Comme câest vrai ! Si vous voyez parfois comment je suis affolĂ© quand je regarde dans un journal, par exemple « tribune juive », oĂč on vous dit
â « Alors MoĂŻse a dit un jour Ă des anges qui le visitaient ceci et celaâŠÂ »
Je regarde dans ma Bible et je ne trouve pas ça, dâoĂč ça vient ? Une invention ! Un rabbin un jour sâest mis Ă dĂ©clarer que MoĂŻse a reçu un jour la visite dâun ange et quâil a dit ceci et cela. Si ce nâest pas Ă©crit, câest donc une dĂ©formation ! Alors, on oublie ce qui est Ă©crit dans lâĂ©criture et on va inventer des choses quâun cerveau un petit peu fĂ©cond a créé. VoilĂ malheureusement le grand malheur !
Et câest pour cela que ces pauvres pharisiens Ă©taient tellement sĂ»rs que le Messie qui viendrait serait un Messie de gloire, qui les justifierait et qui ferait dâeux des Ă©lites, alors que le Messie a fait tout le contraire pour eux et surtout Il leur a dit :
« Malheur Ă vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mĂȘmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur Ă vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dĂ©vorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues priĂšres; Ă cause de cela, vous serez jugĂ©s plus sĂ©vĂšrement. » (Matthieu 23 : 13)
On peut comprendre combien ils Ă©taient furieux, hein ? On nâaime pas beaucoup les insultes. Mais cela, ce nâĂ©tait pas une insulte, câĂ©tait une vĂ©rité ! Eux, ils ont insultĂ© le Seigneur, mais Lui Il leur a dit des vĂ©ritĂ©s quâils ne voulaient pas accepter.
Donc on peut dire quâun pharisien, câest quelquâun qui a voulu mettre la tradition Ă la place des Ăcritures.
Et malheureusement aujourdâhui, tout le judaĂŻsme est orientĂ© par les pharisiens. Aujourdâhui on peut dire que le pharisaĂŻsme a envahi tout le peuple dâIsraĂ«l, une grande partie en tout cas ; câest vrai quâil y a une fraction quâon appelle les libĂ©raux, câest une autre catĂ©gorie.
2. Les Saducéens
Avec les Pharisiens, il y avait aussi les SaducĂ©ens.Â
Et qui sont les SaducĂ©ens ? Câest le parti du grand prĂȘtre Ă lâĂ©poque de Yeshoua, car le grand prĂȘtre nâĂ©tait pas pharisien, il Ă©tait SaducĂ©en.
Vous connaissez le dĂ©faut des SaducĂ©ens ? CâĂ©tait tout Ă fait lâopposĂ©. Les pharisien croyaient Ă lâĂ©criture, mais aprĂšs lâavoir contrĂŽlĂ©e par eux-mĂȘmes et lâavoir arrangĂ©e Ă leur sauce. Les SaducĂ©ens, eux, Ă©taient des rationalistes qui ne croyaient pas Ă toute lâĂ©criture. Par exemple, ils ne croyaient pas Ă la rĂ©surrection des morts, ils ne croyaient pas aux anges.
Alors, comment croire au Messie aprÚs ça !
Vous comprenez pourquoi le grand sacrificateur qui Ă©tait un saducĂ©en, ne sâest mĂȘme pas dĂ©rangĂ© quand il est allĂ© dire Ă HĂ©rode qui le lui avait demandĂ© : « Et toi BĂ©thlĂ©em, de toi sortira pour Moi etcâŠÂ »
Il a dit lâendroit, il nâest pas allĂ© voir. Parce que pour eux ce sont des enfantillages, ça nâexiste pas, pensez-vous ! câest une idĂ©e ! ça nâexiste pas !
VoilĂ le rĂ©sultat, il a manquĂ© le coche, il a manquĂ© lâarrivĂ©e du Seigneur et câest bien dommage pour lui. Et plus tard, les mĂȘmes souverains sacrificateurs vont le conduire Ă Golgotha et vont se dresser contre le plan de D.ieu et vont pĂ©rir misĂ©rablement. Donc les SaducĂ©ens, c’Ă©tait le parti du Grand PrĂȘtre Ă lâĂ©poque de Yeshoua, câĂ©taient donc des rationalistes qui ne croyaient pas toute lâĂ©criture et qui cherchaient surtout Ă composer avec lâoccupant romain, car ils ne voulaient pas avoir dâhistoires.
Et sâil fallait sacrifier D.ieu, pas de problĂšme ! La preuve, câest que vous vous rappelez le souverain sacrificateur qui a prophĂ©tisĂ© sans le savoir, il a dit quelque chose qui Ă©tait dans son cĆur, il a dit : « il est bon pour nous, pour ne pas que tout le peuple pĂ©risse, pour ne pas que les romains nous tuent, de sacrifier cet homme lĂ Â ! » (en parlant de Yeshoua/JĂ©sus). Vous voyez que câĂ©tait le plan de D.ieu, mais cela montrait lâĂ©tat dâesprit qui Ă©tait le sien.
Alors que normalement les juifs auraient dĂ» rĂ©agir, comme dâailleurs, aujourdâhui, les soldats le font dans lâarmĂ©e de Tsahal par exemple, si un des leurs tombe, ils sont prĂȘts Ă se faire tuer tous pour ramener celui qui est tombĂ© pour le ramener dans les lignes.
Pourtant lĂ , le souverain sacrificateur a dit : « Sauve qui peut, sauve qui peut, Ă©vitons de mourir, vaut mieux tuer celui-lĂ , comme ça, nous on Ă©vite de mourir ». Alors que dans Tsahal on dira : « PlutĂŽt mourir tous, mais si on peut sauver cet homme lĂ , on le sauvera ». MĂȘme derriĂšre les lignes, ils envoient des hĂ©licoptĂšres et des avions. Et on risquait la mort pour aller arracher mĂȘme un mort, rien que pour ramener son corps.
Les SaducĂ©ens, eux, Ă©taient des gens qui cherchaient Ă composer avec lâoccupant romain. On peut les apparenter aujourdâhui avec une autre catĂ©gorie de juifs qui existe, les libĂ©raux. Les libĂ©raux ne se montrent pas trop et arrangent aussi la Bible Ă leur maniĂšre.
3. Les Hérodiens
Il y a une 3Ăšme catĂ©gorie : les HĂ©rodiens.Â
Le Seigneur en a parlé des Hérodiens.
Les HĂ©rodiens Ă©taient des gens partisans dâHĂ©rode, le soi-disant roi juif.
En rĂ©alitĂ©, câĂ©tait un roi qui Ă©tait en partie juif mais nâavait rien dâun croyant en D.ieu, il ne croyait mĂȘme pas et faisait un semblant de religion.
Alors ces HĂ©rodiens Ă©taient partisans que Rome prenne une grande place, câest pour ça quâon les appelait les HĂ©rodiens. La religion nâavait quâun sens relatif pourvu que Rome puisse avoir toute la place dans la JudĂ©e, qui Ă©tait dâailleurs occupĂ©e par les romains.
Et câest des HĂ©rodiens dont le Seigneur a dit quâils Ă©taient comme des renards.
4. Les Zélotes ou SikÚres
Il y avait un autre parti, constituĂ© des ZĂ©lotes.Â
Les Zélotes, on les appelait aussi les SikÚres.
CâĂ©tait un parti mystico-politique, comme il y en aujourdâhui encore.
Ils pensaient quâon pouvait allier la politique avec le mysticisme de D.ieu et ils pensaient : « Nous voulons que le Messie combatte pour nous. »
Et je crois que quelques disciples du Seigneur Yeshoua en faisaient partie. Par exemple lâapĂŽtre Pierre, vous avez vu que Pierre avait une Ă©pĂ©e.
Les SikĂšres, les ZĂ©lotes donc, Ă©taient renommĂ©s ; ils avaient un poignard, comme une courte Ă©pĂ©e qui Ă©tait cachĂ©e dans leurs vĂȘtements. Et dĂšs quâils avaient lâoccasion de tuer quelquâun, ils le faisaient.
Dâailleurs, Pierre avait cette Ă©pĂ©e, il faisait peut-ĂȘtre partie des ZĂ©lotes Ă ce moment-lĂ . Il nâavait pas encore bien compris les choses, que celui qui emploie lâĂ©pĂ©e pĂ©rira par lâĂ©pĂ©e, et câest ce que le Seigneur lui a dit. Pierre a sorti lâĂ©pĂ©e et a coupĂ© lâoreille de Malchus.
Vous ne trouvez pas quâil y a des gens aujourdâhui qui ont toujours une Ă©pĂ©e, il ne lâont pas Ă la main mais dans la bouche et sont toujours en train de couper les oreilles des autres ? Ils sont zĂ©lĂ©s mais câest un zĂšle amer, ce nâest pas le vrai zĂšle. Ils voudraient installer le Royaume Messianique par la force et vous voulez quâon compare aujourdâhui ?Â
En IsraĂ«l, il y a un parti qui a dĂ©cidĂ© quâil fallait dĂ©truire tous les ChrĂ©tiens, dĂ©truire tous les arabes, et finalement je me demande qui ils ne veulent pas dĂ©truire, et sâils ne veulent pas se dĂ©truire eux-mĂȘmes. Câest le parti du rabbi Kahanâ qui est du terrorisme. Il a dit : « Ici, en IsraĂ«l nous devons tuer tous les chrĂ©tiens et tuer tous les arabes ».
Si on regarde lâhistoire, on sâaperçoit que le ZĂ©lotes se sont dĂ©truits eux-mĂȘmes et dans la grande bataille de JĂ©rusalem en lâan 70, ils en Ă©taient arrivĂ©s Ă se tirer lâĂ©pĂ©e entre eux, et ils se sont dĂ©truits les uns les autres. La Bible dit :
« Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » (Galates 5 : 15)
Vous remarquez que ça ne change pas, nous sommes toujours aux mĂȘmes Ă©poques. Dans le judaĂŻsme comme dans le christianisme, on retrouve les mĂȘmes Ă©lĂ©ments, les mĂȘmes choses, les mĂȘmes dĂ©fauts !
5. Les Esséniens
Il y a encore une autre catĂ©gorie, quâon appelle les EssĂ©niens.Â
CâĂ©tait une secte qui rejetait le grand prĂȘtre, ils ne voulaient pas obĂ©ir au grand prĂȘtre et vivaient une vie ascĂ©tique et monacale, ils avaient dĂ©cidĂ© dâune sĂ©paration dâavec les femmes. Les pauvres femmes, elles sont toujours dans les problĂšmes avec les hommes ! Il y a les monastĂšres, comme vous le savez, de nos jours.
Ils ne voulaient pas sâapprocher des femmes et ni de sâapprocher des gens de JĂ©rusalem qui Ă©taient dâaprĂšs eux corrompus.
Ils ne fallait pas sâapprocher des autres juifs qui Ă©taient en dehors de leur voie. Il nây avait quâeux, les EssĂ©niens, qui Ă©taient les purs, les grands purs, les Hassidim ou les Tsadikim.
Est-ce quâaujourdâhui on ne les voit pas ? Les Hasidim et les Tsadikim avec leurs papillotes et leur grand air inspirĂ©âŠ
Vous voyez comment on tombe dans des travers terribles, sous prĂ©texte de religion, et pourtant ils nâhĂ©siteraient pas Ă vous dĂ©truire sâils le pouvaient.
Je me rappelle de ces Hassidim et ces Tsadikim qui sont venus un jour me faire des histoires Ă lâassemblĂ©e de Paris rue Saint Maur. Ils nous ont menacĂ©s en disant que nous nâĂ©tions pas des juifs et que nous nâavions rien Ă faire. Et quand ils ont vu que ça ne rĂ©ussissait pas, ils ont commencĂ© Ă faire des petites rĂ©unions de priĂšres le soir et prier contre nous, et quand ils ont vu que ça nâavait pas de rĂ©sultat, un jour, il nous ont fait parvenir une carte dans laquelle ils disaient : « Ghennassia, tu vas sauter, toi et toute ta bande avec toi, on a mis une bombe. » Alors le dimanche matin, quand jâai lu la carte, jâai dit Ă tout le monde : « On va sauter de joie , il y a une bombe aujourdâhui ». On a jamais vu cette bombe exploser, mais on a explosĂ© de joie ce jour-lĂ !
Vraiment, ils ont dĂ» ĂȘtre en colĂšre les pauvres, ces Hassidim, ces religieux. Ne vous Ă©tonnez de les voir rappliquer ici un jour. Quâest-ce que vous voulez mes amis, les EssĂ©niens, ils sont encore lĂ aujourdâhui.
Ces EssĂ©niens avaient une qualitĂ©, ils avaient cachĂ© la parole de D.ieu et nous la retrouvons aujourdâhui. Mais Ă©galement ils avaient des oeillĂšres comme encore aujourdâhui.
6. Le Sanhédrin (collÚge)
Il y a encore une autre catĂ©gorie, je vous ai parlĂ© des SaducĂ©ens et je vous ai dit quâĂ la tĂȘte dâIsraĂ«l, il y avait un souverain sacrificateur et il faisait partie de la secte des SaducĂ©ens.
Mais nâoubliez pas quâil y avait un collĂšge, qui prenait toutes les dĂ©cisions en IsraĂ«l, et ce collĂšge sâappelait le SanhĂ©drin.Â
Le Sanhédrin était composé de 70 personnes, plus le souverain sacrificateur.
Le Sanhédrin était composé en partie de Pharisiens, en partie de Saducéens.
Or, savez-vous ce qui sâest produit dans le procĂšs contre Yeshoua (JĂ©sus) ?
Le procĂšs a eu lieu Ă une heure quâil ne fallait pas, en pleine nuit, et on nâa pas convoquĂ© les 70 personnes.
Il y en a qui ne savaient mĂȘme pas, Joseph dâArimathĂ©e ne savait pas, on ne lâavait pas convoquĂ©.
La décision de la mort de Yeshoua a été prise à toute vitesse, on les a mis devant le fait accompli.
Et câest pour cela que Joseph dâArimathĂ©e, qui Ă©tait un messianique dans son cĆur, a rĂ©agi comme vous le savez.
Et mĂȘme Gamaliel, le grand Gamaliel, Ă©tait pour ainsi dire avec son cĆur avec les messianiques. Ce Gamaliel a dit quand on a accusĂ© les apĂŽtres : « Comment peut-on faire quelque chose contre ces gens-lĂ sans les entendre ? ». On lâa presque traitĂ© de messianique.
7. Les MessianiquesÂ
Vous savez quel est leur nom en réalité ?
On les appelait, et aujourdâhui encore, Mahaminim.Â
Dans le Talmud, quand on veut parler de certains hérétiques, on les appelle des minim, çà veut dire « des riens du tout« .
Les croyants de la vérité
Mahaminin « vient du mot Amen qui veut dire vérité », « les croyants de la vérité ».
JusquâĂ aujourdâhui, les messianiques sâappellent entre eux « les mahaminim », câest Ă dire des gens qui ont la vĂ©ritĂ© et la foi.Â
Ils ont compris quâil faut obĂ©ir Ă D.ieu plutĂŽt quâaux hommes. Et que si D.ieu prend des dĂ©cisions qui sont diffĂ©rentes de nos pensĂ©es, ce nâest pas nous qui avons raison, câest D.ieu qui a raison.
Et câest tout Ă fait lâopposĂ© des juifs religieux.
à Jérusalem, on les appelle les Datim.
Il y a les Mahaminim qui sont les croyants messianiques et les Datim qui sont ces religieux qui font des histoires et des problÚmes en Israël.
Comment la Bible sâest-elle transmise ?
Nous savons tous que la Bible est composĂ©e de 39 livres dans lâAncienne Alliance et 27 livres dans la Nouvelle Alliance.
Nous prĂ©fĂ©rons le mot alliance Ă testament. Car testament signifie que quelquâun est mort, or si ceux qui les ont Ă©crits sont morts, D.ieu est vivant et Yeshoua est toujours vivant et ressuscitĂ©.
Ăa fait 66 livres qui nous appartiennent et qui sont notre hĂ©ritage.
TenaKh
Dans lâAncienne Alliance, il y a 3 parties :
- la Torah, câest Ă dire les 5 livres de MoĂŻse,Â
- les NĂ©vihim = les prophĂštes,Â
- et les Khétouvim (quétouvim) = tous les autres écrits.
On en a fait un nom qui est la contraction des 3 : le Te ou Ta de Torah, Na de navihim, et le Kh de Khétouvim.
Ce qui fait TenaKh (le kh est adouci comme le HĂȘtâ se prononce comme un « R » mais sec) (ça se prononce Tenar ou tanar).
Donc les 3 initiales : T N K A = TENAKH .
Câest pour cela que quand les juifs font rĂ©fĂ©rence Ă lâAncienne Alliance, la Bible, ils disent : le TenaKH. Et quand ils vous disent « est-ce que vous avez lu le TenaKh », il faut savoir de quoi il sâagit.
Rappelez-vous que le Messie a dit Ă ses disciples, ces paroles dans Luc oĂč Il fait rĂ©fĂ©rence Ă ces 3 parties ; souvent on nâa pas compris ce que cela signifiait et pourtant câĂ©tait trĂšs clair quand on sait que lâAncienne Alliance se divise en 3 parties comme cela. Vous savez que du temps de Yeshoua, il nây avait pas dâautre Bible que celle-lĂ , lâAncienne Alliance, la nouvelle Alliance ayant Ă©tĂ© Ă©crite aprĂšs.
Lisons dans Luc 24 : 44, ce que dit le Messie à Ses disciples aprÚs Sa Résurrection :
« Câest lĂ ce que Je vous disais lorsque JâĂ©tais encore avec vous, quâil fallait que sâaccomplit tout ce qui est Ă©crit de Moi dans la Loi de MoĂŻse (Torah) dans les prophĂštes (NĂ©vihim) et dans les psaumes (câest sous entendu avec tous les autres Ă©crits KĂ©touvim) ».
Autrement dit, Yeshoua leur a dit « quâil fallait que sâaccomplisse tout ce qui est Ă©crit de Moi dans la Torah, les nĂ©vihim et les kĂ©touvim ».
Alors, Il leur ouvre lâesprit pour quâils comprennent les Ăcritures.
Et Il leur dit :
« Ainsi, il est Ă©crit que le Messie souffrirait, quâIl ressusciterait des morts le 3Ăšme jour, que la repentance et le pardon des pĂ©chĂ©s seraient prĂȘchĂ©s en Son Nom Ă toutes les nations Ă commencer par JĂ©rusalem. »
Les 3 parties sont donc mentionnées ici par le Messie.
Ils ont compris de quoi Il leur parlait : Torah, Névihim, Kétouvim.
Ainsi il y avait lâenseignement Ă©crit.
Le Talmud
Par dessus cela, on a rajoutĂ© et on avait dĂ©jĂ commencĂ© Ă lâĂ©poque, lâenseignement oral qui va devenir le Talmud et dont nous allons voir de quoi il est composĂ©.
Le Talmud, câest le vĂ©hicule de la tradition juive orale.
Selon les juifs, la Torah Ă©crite est inapplicable sâil nây a pas la Torah orale.
Torah signifie « enseignement ». Vous vous rendez compte ? Ce qui y est Ă©crit est inapplicable sâil nây a pas la rĂ©vĂ©lation orale.
Autrement dit, tout ce que D.ieu dit nâa pas de valeur et ne peut pas ĂȘtre appliquĂ© si les hommes nâont pas dĂ©cidĂ© que ça doit sâappliquer. Quelle folie !
Comment la Torah orale sâest elle propagĂ©e ? Comment cela a-t-il commencé ?
En 587 avant la venue du Messie Yeshoua (JĂ©sus), le temple de Salomon a Ă©tĂ© dĂ©truit et le peuple juif a Ă©tĂ© dĂ©portĂ© Ă Babylone. Il fallait maintenir la vie juive en exil en lâabsence du Sanctuaire.Â
Alors va apparaĂźtre une certaine catĂ©gorie de personnes, dont je nâai pas encore parlĂ©, les SophĂ©rim, les scribes qui Ă©taient chargĂ©s dâĂ©crire les rouleaux.
8. Les Sophérim ou scribes
Vous avez remarquĂ© que le Seigneur a eu affaire Ă 3 sortes de gens qui Ă©taient contre Lui : Les Pharisiens, les SaducĂ©ens et les Scribes. Et les 3 sâentendaient trĂšs bien.
Ces SophĂ©rim Ă©taient chargĂ©s dâĂ©crire, mais ils Ă©taient surtout les spĂ©cialistes dâĂ©crire la tradition et dâinterprĂ©ter Ă leur maniĂšre.
On pourrait comparer ces SophĂ©rim Ă certaines Ă©coles thĂ©ologiques. Attention, il y a de bonnes Ă©coles bibliques qui enseignent la Parole de D.ieu et qui vivent dans une atmosphĂšre spirituelle, ça câest trĂšs bon, on a rien Ă dire. Mais dans certains milieux du protestantisme, du haut catholicisme et du haut judaĂŻsme, on forme des rabbins, des prĂȘtres ou des pasteurs avec une espĂšce de connaissance qui vient de toutes sortes dâenseignements humains.
Quand ils y sont entrĂ©s, ils avaient la foi, et quand ils en ressortent, ils nâont plus de foi du tout. Ils ne croient plus en ce quâils annoncent. Il y a aujourdâhui des rabbins qui ne croient plus Ă ce quâils disent, ils le font par habitude, des pasteurs aussi.Â
Alors lĂ , on pourrait les comparer Ă ces SophĂ©rim-lĂ Â ; câest Ă dire ces gens qui Ă©crivaient, qui ont Ă©tĂ© les fondateurs de la synagogue et deviennent les traducteurs de la Torah Ă©crite et qui enseignent la Torah orale.
Autrement dit, ce sont eux qui Ă©taient chargĂ©s dâĂ©crire la Torah Ă©crite, ils devaient la transmettre, mais ils nâoubliaient pas dây ajouter la Torah orale, ce qui donnera le Talmud.
Quâest-ce que câest, le Talmud ?
Tout le monde a entendu parler de cela, moi je vous dirai que chaque fois que jâen ouvre un, jâai tout de suite le mal de tĂȘte. Câest terrible, câest vrai, il nâapporte rien, jâai beau essayer de comprendre, je nây arrive pas ! Je demande au Seigneur : « aide-moi », mais Il ne mâaide pas pour comprendre le Talmud !
Le Talmud est un livre qui a Ă©tĂ© composĂ© au fil des siĂšcles Ă partir des Ă©coles dâenseignements par des rabbins trĂšs renommĂ©s, et du sanhĂ©drin qui Ă©taient composĂ© comme vous le savez de 71 membres (70 + le souverain sacrificateur).
Les maĂźtres quâon appelait des rabbis, les maĂźtres de la Torah ont ajoutĂ© leur enseignement oral et des explications Ă tous les textes de lâĂ©criture, si bien que finalement, comme a fait la remarque le Seigneur :
« Vous avez annulé la Parole de Dieu par vos enseignements à vous ».
AprĂšs la destruction du temple en lâan 70, il va y avoir 2 maĂźtres qui vont aider Ă la constitution de ce Talmud qui nâexistait quâen embryon, câĂ©tait simplement les rĂ©cits des uns et des autres ajoutĂ©s comme ça.
La michna
Lâun sâappelle rabbi Akiba et lâautre sâappelle rabbi MĂ©ir. Ils vont collecter et classer les notes personnelles de leurs Ă©lĂšves.
Ce sont ces notes-lĂ qui vont au 3e siĂšcle ĂȘtre collectionnĂ©es par rabbi Juda. On le surnommait « le saint ». Il va ordonner 61 traitĂ©s qui vont ĂȘtre regroupĂ©s en 6 sĂ©ries et ensemble vont devenir la michna. La michna, câest Ă dire lâenseignement Ă rĂ©pĂ©ter, est donc ajoutĂ© Ă la Parole de D.ieu. Ce qui sera dâailleurs un abrĂ©gĂ© de la torah orale et qui va ĂȘtre destinĂ©e Ă ĂȘtre apprise par cĆur, car il fallait que les Ă©tudiants apprennent par cĆur cela, qui nâĂ©tait pourtant pas la Parole de D.ieu. Les langues courantes que lâon employait Ă ce moment-lĂ , câĂ©tait lâhĂ©breu et lâaramĂ©en.
Au fil des ans, on va sâapercevoir que le texte de la michna Ă©tait trop condensĂ©, alors on va mettre par Ă©crit les commentaires et les discussions que la michna avait provoquĂ©s.Â
Prenons un exemple.
Quelquâun prend un passage de lâĂcriture, comme :
« Au commencement, D.ieu créa les cieux et la terre ». (GenÚse 1 : 1)
A partir de ce verset, quelquâun va commencer Ă dire : « Oui, mais avant que la terre existe, il y avait ceci et cela ». Un autre va dire : « Oui, mais D.ieu nâa pas créé la terre de cette maniĂšre ». Alors ça fait dĂ©jĂ 2 commentaires. Ces gens-lĂ vont mourir, dâautres vont venir, vont discuter le passage dans les Ăcritures, et vont discuter aussi sur les commentaires et finalement ils vont remettre encore autre chose, et quand on arrive 500 ou 600 ans plus tard, on sâaperçoit que le texte « Au commencement D.ieu crĂ©a le ciel et la terre » a disparu, et on ne trouve plus que les enseignements des rabbins qui se contredisent les uns les autres.
Finalement, quand quelquâun a lu, il ne sait plus ce que cela veut dire. Il y a 6 opinions diffĂ©rentes et le texte des Ăcritures a disparu.
VoilĂ oĂč on en arrive quand on commence Ă vouloir enseigner D.ieu, au lieu de Le laisser nous enseigner Lui-mĂȘme.
La Guémara
AprĂšs la Michna, on a créé la GuĂ©mara, elle va ĂȘtre le complĂ©ment de la Michna et lâensemble des 2 va constituer le Talmud.
Le Talmud veut dire « enseignement », ce sont les matĂ©riaux pour lâĂ©tude.
Ainsi le Talmud a malheureusement pris la place de lâĂcriture dans la vie juive. La plupart des juifs ignorent ce qui est Ă©crit dans les Ăcritures, parce quâon leur dit : « Vous ne pouvez pas analyser lâĂcriture, si ce nâest par le Talmud ».
Donc on est obligĂ© dâĂ©tudier le Talmud dans les YĂ©chivot, c’est-Ă -dire dans les Ă©coles, et lâĂcriture est mise de cĂŽtĂ©, on nâen parle plus. Ce sont donc les hommes qui ont interprĂ©tĂ© la pensĂ©e de D.ieu, et on doit croire ce que les hommes disent et non pas ce que D.ieu a dit !
Savez-vous quâil nây a pas 1 Talmud, mais 2 Talmud !
Vous avez :
- le Talmud de JĂ©rusalem qui a Ă©tĂ© terminĂ© au 4e siĂšcleÂ
- le Talmud de Babylone qui a Ă©tĂ© fini au 6e siĂšcle. Le Talmud de Babylone a Ă©tĂ© fait dans la diaspora (dispersion des juifs) et il est beaucoup plus volumineux.Â
La GuĂ©mara a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e en aramĂ©en.Â
Les maĂźtres, les rabbis qui enseignaient la Michna et le Talmud, s’appelaient les TanaĂŻm, c’est Ă dire les enseignants, les maĂźtres supĂ©rieurs qui avaient le droit bien sĂ»r de faire passer leur pensĂ©e la premiĂšre.Â
Puis ceux qui ont Ă©crit la GuĂ©mara se sont faits appeler les AmoraĂŻm, c’est Ă dire des interprĂštes. Les enseignants ont le droit de dire ce quâils veulent et les interprĂštes vont interprĂ©ter ce que les enseignants ont dit.
Enfin ceux qui rĂ©digeaient le texte dĂ©finitif, on les appelait les SaboraĂŻm, c’est Ă dire les techniciens.
Ainsi, vous aviez Ă faire Ă 3 sortes de saboteurs, qui vont vraiment saboter lâĂcriture.
Et voilĂ oĂč nous arrivons aujourdâhui, le peuple dâIsraĂ«l ne sait rien de ce qui est Ă©crit dans lâEcriture.
Le message du Talmud se prĂ©sente sous 2 formes :Â
La Halaka
C’est la marche Ă suivre concernant les prescriptions lĂ©gales, et elles sont terribles : « ne fais pas, ne goĂ»te pas, ne touche pas », rien que des interdits.Â
On ne sait plus si on le droit de bouger, ou de faire quoi que ce soit dâailleurs, tellement ils ont mis des barriĂšres de tous les cĂŽtĂ©s, et quâon ne trouve pas dans la Bible ! Mais ce sont les hommes qui ont ajoutĂ© cela au fil des siĂšcles. Chacun y a mis son petit grain de sel, et du sel qui a perdu de sa saveur, car il nây a plus rien de lâĂcriture.
Par exemple la vaisselle : il ne faut pas manger dans nâimporte quelle vaisselle, il faut changer de vaisselle si câest la vaisselle de la viande, et si câest celle des aliments Ă base de lait, il faut utiliser 2 services de vaisselle diffĂ©rents. Cette tradition vient de ce quâil ne faut pas mĂ©langer la viande et le lait, selon eux.
Alors ils sont mieux que D.ieu Lui-mĂȘme ! Parce que, figurez-vous que parmi les 3 anges qui sont venus parler Ă Abraham, il y en a un qui est D.ieu Lui-mĂȘme.
Abraham lui dira : « Seigneur, Adonaï, veuille rester ici et je vais aller vite te préparer un agneau. »
Et les hommes en question disent : « oui nous restons ici ».
Abraham va vers Sarah et lui dit : « Vite, prépare un agneau avec du lait ! ».
Et les hommes en question ont mangé !
Quelquâun va dire : « oui, mais il y a quand mĂȘme un passage oĂč MoĂŻse a dit : « Tu ne cuiras pas le petit dans le lait de sa mĂšre ». Et câest sur ce passage quâil y a toute une Halaka dâinterdiction. Alors que ce passage est simple et tellement clair.
« Tu ne cuiras pas le petit dans le lait de sa mĂšre », ça veut dire : tu ne peux pas manger un veau tant quâil est petit et qu’il est encore au lait de sa mĂšre. Il faut attendre quâil devienne adulte pour consommer cette viande.Â
Je me souviens une fois, on avait conduit un groupe en IsraĂ«l, nous avions 120 personnes avec nous. On est allĂ© manger Ă Massada, il y en a qui nâont pas voulu aller manger au restaurant et dâautres qui sont venus. Il y avait dans le car un groupe de jeunes, et ils nâavaient pas beaucoup dâargent, ils avaient pris des sandwiches au fromage. A midi, nous nous arrĂȘtons dans un restaurant et ils ont tirĂ© leur sandwiches de leur sac.
Le patron est venu en courant en disant : « Sortez dehors, sortez dehors ! ».
Alors je mâapproche et je lui dis : « Monsieur, Ă©coutez, ces gens-lĂ ne peuvent pas vous acheter de la nourriture, mais nous sommes quand mĂȘme 120 personnes de notre groupe qui ont mangĂ© ici, vous pouvez bien faire place Ă ces jeunes gens. »
Il me rĂ©pond : « Non ce nâest pas pour ça, ça nâa pas dâimportance ! mais vous vous rendez compte quâils sont en train de manger dans leurs sandwichs du beurre et du fromage à cĂŽtĂ© de gens qui mangent de la viande ! Vous ne vous rendez pas compte du scandale ! »
Je lui réponds : « Monsieur, voyons, soyez raisonnable, en quoi ils vous touchent ? en quoi ils vous font du mal ? »
Il me rĂ©pond : « Mais ce nâest pas ça ! Les rabbins vont me faire fermer mon Ă©tablissement ! »
Et câest vrai quâils ont le bras long, vous savez, pour faire fermer un Ă©tablissement. Mes amis, voilĂ , et câest un drame en IsraĂ«l. Si vous allez manger en IsraĂ«l et que vous mangez de la viande, ne demandez pas du fromage aprĂšs ça, parce quâalors vous allez vous faire jeter.
Vous voyez, des traditions faites par des hommes dans lesquelles il nây a rien de D.ieu !
Et câest pour cela que nous tombons tous dans les mĂȘmes hĂ©rĂ©sies et les mĂȘmes erreurs.
Il faut sâen tenir Ă la parole de D.ieu. Il ne faut pas interprĂ©ter la Parole de D.ieu !
Je vous ai citĂ© le judaĂŻsme mais on pourrait citer un autre cas. Je me rappelle dâun frĂšre chrĂ©tien, qui est venu avec nous en IsraĂ«l, et il a Ă©tĂ© scandalisĂ© de nous voir prendre des photos. Alors je lui dis : «  Quâest-ce quâil vous arrive ? »
Il me répond : « Il est écrit : tu ne te feras aucune représentation ! »
Je lui dis : « Quây a t-il Ă©crit ensuite ? tu ne feras aucune reprĂ©sentation des choses qui sont dans le ciel, ça veut dire tu ne reprĂ©senteras pas D.ieu ! Je suis dâaccord, mais prendre une photo dâun individu, ce nâest pas D.ieu, non ? »
HĂ© bien pour lui, il ne fallait pas prendre de photos ni de camĂ©ra, ni rien du tout ! Et voilĂ exactement comment on en arrive lĂ Â ! Câest pourquoi, il faut que le Seigneur Ă©largisse les pensĂ©es, quâIl nous donne une vision large, que nous n’ayons pas d’ĆillĂšres.
Si on sâaccusait soi-mĂȘme, on nâaurait mĂȘme plus le temps dâaccuser les autres. Alors frĂšres et sĆurs, je vous en prie rĂ©alisez bien cela. Ce nâest pas pour rire mais câest pour montrer la bĂȘtise des ĂȘtres humains.
Dans le judaïsme, ils ont faussé complÚtement le judaïsme.
Il y a une femme, Mme Cohen qui est venue me voir cet aprĂšs midi et mâa dit : « Monsieur, jâai Ă©tĂ© rĂ©voltĂ©e contre le judaĂŻsme parce que je nâai rien compris. Je suis allĂ©e trouver des rabbins en leur demandant de mâexpliquer quelque chose et ils mâont rĂ©pondu : ne vous approchez pas de moi, Madame ! parce que les femmes nâont rien Ă apprendre ! »
Mais mĂȘme un homme qui sâapproche dâun chef religieux pour lui demander des explications peut ĂȘtre ainsi rejeté ! Ă une autre personne, un rabbin a demandĂ© plusieurs jours de dĂ©lai pour lui rĂ©pondre ! Et il nâa jamais rĂ©pondu, car il nâa jamais trouvĂ© la rĂ©ponse.
Ne soyons pas sectaires, mais soyons des gens qui regardons lâĂcriture, qui cherchons la volontĂ© de D.ieu, qui dĂ©sirons faire ce que D.ieu a dit, mais pas avec sectarisme.
Regardez, le Messie, Il sâest approchĂ© de tous ceux qui avaient besoin de Lui, hommes et femmes !
MĂȘme la samaritaine Ă©tait offusquĂ©e :
« Comment ! Toi, un juif, tu tâapproches de moi qui suis une femme ? » (Jean 4 : 9)
Et le Seigneur lui montre que justement, Il est venu, non seulement pour les femmes, non seulement pour les juifs, mais aussi pour les samaritains. POUR TOUT LE MONDE.
Il Ă©tait venu pour lui apporter la grĂące comme Il veut lâapporter Ă chacun dâentre nous. Le Seigneur a dit :
« Ne jugez pas, pour ne pas ĂȘtre jugĂ©s ; de la maniĂšre dont vous jugez, vous serez jugĂ©s ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. » (Matthieu 7 : 1-5)
Alors si nous ne voulons pas ĂȘtre mal jugĂ©s par les autres, commençons Ă ne pas juger les autres, mais au contraire essayons de comprendre leur Ă©tat dâesprit, pour les aider Ă leur faire comprendre et Ă les faire profiter de la libertĂ© que nous avons reçue nous-mĂȘmes, dans le Nom du Messie bĂ©ni, Yeshoua, qui a accompli tout ce quâil faut pour nous. AMEN !
ObĂ©ir Ă D.ieu plutĂŽt quâaux hommes
Merci Seigneur pour ces enseignements, Tu montres encore une fois combien lâhomme, lâĂȘtre humain, a tendance Ă vouloir toujours changer les plans que Tu as fixĂ©s Toi, pour lâadopter Ă sa maniĂšre et selon sa pensĂ©e.
Seigneur, nous voulons ĂȘtre obĂ©issants, nous rappelant quâil est Ă©crit : « Que le Messie Lui-mĂȘme a appris lâobĂ©issance par les choses quâIl a souffertes ».
Et si le Messie, Fils de Dieu Lui-mĂȘme, a appris lâobĂ©issance, alors combien devons-nous nous-mĂȘme apprendre Ă obĂ©ir Ă Ta VolontĂ©, non pas celle des hommes mais Ă la Tienne, D.ieu.
Le vĆu de mon cĆur et ma priĂšre Ă D.ieu pour les enfants dâIsraĂ«l, mes frĂšres, câest quâils soient sauvĂ©s. Permets, Seigneur, quâenfin le peuple dâIsraĂ«l ait les yeux ouverts, les oreilles ouvertes et quâil puisse entendre enfin Ta Parole telle quâelle est par la voix de la ShĂ©Hina Ton Esprit, au moyen dâhommes et de femmes qui ont rĂ©ellement trouvĂ© la VĂ©ritĂ© afin quâils ne soient plus trompĂ©s et ne soient plus conduits dans un chemin dâerreurs. Au Nom de Yeshoua qui vient bientĂŽt. Amen.
Il est malheureux que beaucoup dâentre nous qui nous intĂ©ressons au peuple dâIsraĂ«l et qui prions pour eux, quand on est confrontĂ© Ă un rabbin ou Ă quelquâun qui connaĂźt bien la tradition, on ne sache plus quoi rĂ©pondre. Combien de fois jâai vu des frĂšres et des sĆurs me dire : « Que faudrait-il dire dans ce cas-lĂ Â ? ».
Nous nâavons rien contre le peuple dâIsraĂ«l bien au contraire, puisque nous aimons notre peuple et nous voulons les sauver, mais nous croyons malheureusement que le judaĂŻsme depuis 2000 ans a complĂštement faussĂ© le plan de D.ieu. Câest une tragique mĂ©prise pour le peuple dâIsraĂ«l, une tragique erreur qui a causĂ© des dĂ©gĂąts trĂšs importants.
Alors nous voulons corriger cela, nous juifs messianiques et non juifs messianiques,  nous voulons remettre les choses dans leur plan prophĂ©tique pour bien montrer la valeur dâun judaĂŻsme messianique et non pas dâun judaĂŻsme rabbinique.
Yeshoua Ă©tait dâun judaĂŻsme messianique, selon la Parole de D.ieu.
Nous ne voulons plus que nos frĂšres continuent dans leurs tromperies. Nous voulons donc remettre les choses en place pour nos frĂšres juifs messianiques, pour aussi les juifs du judaĂŻsme rabbinique, afin quâils reprennent et retrouvent les vĂ©ritĂ©s.
Nous voulons aussi que les ChrĂ©tiens sachent au moins ce que reprĂ©sente ce dont ils sont issus, car le christianisme est issu dâIsraĂ«l.
Ă force de voir tellement dâerreur des rabbins, ils disent : « On a plus rien Ă faire avec les juifs, plus rien Ă faire ! » Câest une erreur. Nous avons toujours Ă faire avec le peuple dâIsraĂ«l dont toute la Bible parle.
Seulement il y a IsraĂ«l et IsraĂ«l ! Ne sont pas IsraĂ«l tous ceux qui descendent dâIsraĂ«l. Ce nâest pas moi qui dis ça, câest lâapĂŽtre Paul. Mais ceux qui deviennent IsraĂ«l sont ceux qui ont fait une alliance nouvelle avec le Seigneur.
Si vous vous rappelez bien dans la premiĂšre partie, jâai essayĂ© de vous montrer les diffĂ©rents courants religieux au temps du Seigneur.
La plupart ne les connaissent pas. Pour rappel, il y avait : les Pharisiens, les Saducéens, les Hérodiens, les Esséniens, les Zélotes, les Scribes, le Sanhédrin et les Messianiques.
Cela fait dĂ©jĂ pas mal de monde, nâest-ce pas ?
Les Pharisiens Ă©taient un parti influent, qui croyaient Ă toute lâEcriture, dâaccord, mais qui lâavaient entourĂ©e dâune espĂšce de haie, si bien que finalement câĂ©tait « ne goĂ»te pas, ne touche pas, ne fais pas », et ce nâĂ©tait finalement que des notes nĂ©gatives si bien quâaujourdâhui on a encore les pharisiens au milieu de nous dans le judaĂŻsme et mĂȘme certaines fois dans certaine sphĂšres du christianisme.
Il y avait aussi les SaducĂ©ens, qui ne croyaient pas Ă toute lâEcriture. Ils croyaient Ă ce qui leur plaisait et ils arrangeaient ça Ă leur maniĂšre. Ils ne croyaient pas aux anges, Ă la vie Ă©ternelle ni Ă la rĂ©surrection. Ils ne croyaient quâaux choses matĂ©rielles, et aujourdâhui je crois que les SaducĂ©ens ne manquent pas aussi (aussi bien dans le judaĂŻsme que dans le christianisme).
Il y avait aussi les ZĂ©lotes, un parti mystico-politique. Ils voulaient dâune maniĂšre violente imposer le royaume de D.ieu. Si vous regardez bien, il nây a pas longtemps, des soldats de lâarmĂ©e dâIsraĂ«l mystico-politique sont allĂ©s en pleine nuit pour faire sauter la mosquĂ©e dâOmar. On les a arrĂȘtĂ©s Ă temps, car quel scandale ça aurait fait ! Nous croyons bien que la mosquĂ©e dâOmar disparaĂźtra un jour, mais ça sera par la Puissance de D.ieu, les hommes nâont rien Ă faire lĂ -dedans.
Il y avait aussi les EssĂ©niens, ils rejetaient le grand prĂȘtre et mĂȘme la maniĂšre de faire le sacerdoce dans le temple Ă JĂ©rusalem (lĂ je suis dâaccord avec eux), ils vivaient confinĂ©s entre eux, il ne fallait pas sâapprocher des femmes et câest pour cela quâil y a une sĂ©paration entre les femmes et les hommes. Et si jamais une femme sâapproche pour leur serrer la main câest comme sâils touchaient le diable ou quelquâun qui a la gale. Vous vous rendez compte ?
Dans les sphĂšres chrĂ©tiennes, on retrouve cela : lâhomme, câest celui qui est le grand seigneur et la femme, câest presque quelque chose dâimpur.
Ce qui nâest pas juste parce que le Seigneur a montrĂ© que lâhomme et la femme sont Ă©gaux devant D.ieu !
Il y avait aussi les HĂ©rodiens, ils pensaient quâil fallait de plus en plus lâinfluence romaine dans les sphĂšres juives, comme cela on sâassimile. Il y en a beaucoup aujourdâhui qui veulent faire disparaĂźtre leur origine juive pour ĂȘtre comme les autres. CâĂ©taient des libĂ©raux ouverts Ă toute la culture grecque, et les libĂ©raux ne manquent pas dans les sphĂšres judaĂŻques et chrĂ©tiennes.
Il y avait aussi les scribes, chargĂ©s de copier lâĂcriture, et malheureusement ils passaient plus leur temps Ă copier les Ă©crits des rabbins, que les Ă©crits de lâĂcriture. Les scribes Ă©taient souvent mĂ©langĂ©s aux Pharisiens et aux SaduccĂ©ens contre le Seigneur. Le Seigneur en a eu des ennemis !
Il y avait aussi le SanhĂ©drin composĂ© de 70 membres influents de diffĂ©rentes sectes. Rappelez-vous que le procĂšs conduit par le souverain sacrificateur, le procĂšs de Yeshoua, a Ă©tĂ© fait en dĂ©pit du bon sens et en dĂ©pit de la loi juive. Ăa sâest fait en pleine nuit, il nây avait pas tout le sanhĂ©drin rassemblĂ©, et on a fait un jugement qui nâĂ©tait pas juste. Vous voyez quand les hommes commencent Ă faire leur volontĂ©, ça devient la dictature.
Et aujourdâhui, vous voyez la mĂȘme chose, combien de fois les gens essayent dâimposer leurs idĂ©es dans diffĂ©rents courants religieux.
Lâancien souverain sacrificateur et le nouveau souverain sacrificateur faisait une petite secte Ă eux 2 pour nommer le nouveau souverain sacrificateur ! Ils avaient leurs petits arrangements Ă eux ! Ăa en faisait des partis tout ça, nâest-ce pas ?
Et puis enfin, il y avait les Messianiques.
Ils croyaient absolument que Yeshoua Ă©tait le Messie : on les appelait « les mĂ©chiHim » ou « les mahaminim », c’est Ă dire des « gens croyants ». Le mot « croire » vient du mot « foi ». Le mot « vĂ©rité » se dit « émĂšth » en hĂ©breu (dâoĂč est sorti « amen »).
Dans le Talmud, on les nomme « les minimes », quelque chose qui nâa pas dâimportance. HĂ© bien, D.ieu soit bĂ©ni ! Les minimes sont les maximes !
Il y a des centaines de milliers de juifs messianiques Ă travers le monde, et puisse le Seigneur faire que les 16 millions de juifs croient au Messie qui revient bientĂŽt, et nous Lâattendons de tout notre cĆur ! Rappelez-vous que le mot « mĂ©chiHim » (qui veut dire messianique) a son contraire « les datim », qui veut dire « les religieux ».
Le livre de la Loi
« Que ce livre de la Torah (de la loi), ne sâĂ©loigne pas de ta bouche. MĂ©dite-le jour et nuit pour agir fidĂšlement selon tout ce qui est Ă©crit. Car câest alors que tu auras du succĂšs dans tes entreprises, câest alors que tu rĂ©ussiras. Ne tâai-Je pas donnĂ© cet ordre ? Fortifie-toi et prends courage, ne tâeffraie pas, ne tâĂ©pouvante pas car lâEternel Ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras ». (JosuĂ© 1 : 8-9)
Les enfants dâIsraĂ«l ont dĂ©cidĂ© que les 5 livres de MoĂŻse sont la Torah.
Torah veut dire enseignement. La Torah sous entend toute lâĂcriture, tout lâenseignement de D.ieu. Câest pour cela quâil est Ă©crit : « que ce livre de la loi ne sâĂ©loigne pas de ta bouche. »
Ce nâest pas seulement le livre de MoĂŻse, mais les 66 livres de la Bible qui doivent rester comme lâenseignement. On pourrait mĂȘme appeler Torah, toute la Bible entiĂšre, Nouvelle Alliance comprise !
Les enfants dâIsraĂ«l ont pris ce passage au mot, si bien que sans arrĂȘt, jour et nuit, il y a des enfants dâIsraĂ«l, dans une maison ou une yĂ©shiva (une Ă©cole biblique) qui rĂ©citent, qui lisent les 5 livres de MoĂŻse, et les commentaires sur les 5 livres de MoĂŻse. Ce nâest plus tout Ă fait la Parole de D.ieu.
Dans Jean 5 : 45-47, Yeshoua parle de la Torah et de MoĂŻse, qui a apportĂ© la rĂ©vĂ©lation au peuple dâIsraĂ«l :
« Ne pensez pas que Moi Je vous accuserai devant le PĂšre, celui qui vous accuse câest MoĂŻse en qui vous avez mis votre espĂ©rance, car si vous croyez MoĂŻse, vous me croiriez aussi parce quâil a Ă©crit de Moi. Mais si vous ne croyez pas ses Ă©crits, comment croirez-vous Ă mes paroles ? ». (Jean 5 : 45-47)
Dans la premiĂšre partie, je vous disais quâil y avait au fond 2 sortes de Torah dans la pensĂ©e juive. La Torah orale et la Torah Ă©crite.
La Torah orale est une falsification parce que D.ieu nâaurait jamais confiance de donner Ă des hommes une Torah ou un enseignement de bouche Ă oreille seulement. Il a toujours voulu que ce soit Ă©crit. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous dĂ©formons tout ce qui vient de lâhomme et de D.ieu.
Si nous nâavions pas reçu quelque chose dâĂ©crit noir sur blanc, nous aurions vite fait de tout transformer. Ă chaque fois quâun rabbin parle dâun passage de lâĂcriture, il fera toujours une rĂ©fĂ©rence abracadabrante, par exemple, sur Abraham qui aurait dit ceci, ou JosuĂ© a dit cela, et dâautres inventions !
MoĂŻse, on lui a fait dire beaucoup de choses quâil nâa jamais dites parce que ce quâil a dit est Ă©crit dans la Parole (la Bible).
Comment peuvent-ils savoir ces choses qui auraient été dites par Moïse ?
MoĂŻse inspirĂ© par la rĂ©vĂ©lation de D.ieu a Ă©crit les 5 livres de la Torah. Nous croyons Ă la Torah Ă©crite, Ă lâenseignement Ă©crit. Donc pour IsraĂ«l il y a 2 rĂ©vĂ©lations. Et câest grave. Ils disent quâon ne peut pas comprendre la loi Ă©crite ou la Bible sauf si on passe par la loi orale. En d’autres termes : « Vous ne devez pas croire ce que D.ieu a dit, mais il faut croire ce que les rabbins ont dit. »
Vous rendez-vous compte des consĂ©quences ? Ăa fait 2000 ans, que rĂšgne la confusion au sein du peuple dâIsraĂ«l, et dans tous les enseignements rabbiniques. Certains juifs que jâai rencontrĂ©s ou que je rencontre, ce nâest pas la Bible quâils citent, câest toujours ce que le Talmud a dit ou ce que les rabbins ont dit.
Jamais ce que D.ieu a dit parce quâils ne savent mĂȘme pas ce que D.ieu a dit.
Alors câest grave ! Je vous ai aussi parlĂ© de 2 Talmud, vous voyez la confusion au point que les hommes ont falsifiĂ© la Parole de D.ieu, ce qui a fait dire au Seigneur Yeshoua : « vous avez annulĂ© la Parole de D.ieu par votre tradition. »
Il Ă©tait en colĂšre quand Il a dit cela et câest vrai quâon a annulĂ© la Parole de D.ieu par des traditions dâhommes. Ces hommes-lĂ se sont mis Ă Ă©crire selon les lubies de leurs tĂȘtes, si bien quâaujourdâhui nous avons 2 Talmud ! Pas 1 mais 2 ! Il y a le Talmud de JĂ©rusalem et il y en a un plus gros que celui-lĂ , câest le Talmud de Babylone. Laissez-moi vous dire que ce nâest plus un livre comme la Bible, câest tout un ensemble de choses dans lesquelles il y a trĂšs souvent de la magie et des choses qui nâont pas de sens, parce quâelles viennent de lâesprit un petit peu excitĂ© de certains rabbins. Ăa nâa rien Ă voir avec la Parole de D.ieu !
Maintenant parlons de la Torah. Ce nom Torah est important parce que en rĂ©alitĂ©, lâAncienne Alliance est un ensemble de 3 parties : la Torah composĂ©e de 5 livres quâon appelle le Pentateuque, les NĂ©vihim = les prophĂštes, et les kĂ©touvim = tous les autres Ă©crits.
Ăa fait 3 parties.
Regardons les 5 premiers livres : ils ont Ă©tĂ© inspirĂ©s par D.ieu et copiĂ©s par MoĂŻse. Ce quâil y a de particulier chez les juifs, câest quâils ne les nomment pas comme nous les nommons nous. Pour eux, le titre du livre est le premier mot de ce livre si bien que pour :
- la GenĂšse, câest « BĂ©rĂ©chit » = commencement, car câest le 1er mot de la genĂšse : au commencement
- lâExode, câest « ChĂ©motâ » = les noms, en effet lâexode commence par : voici les noms
- le LĂ©vitique, câest « vayiqra » = Il appela, car le lĂ©vitique commence par : Il appela
- les Nombres, câest « bamidbar » = dans le dĂ©sert, les nombres commencent par : dans le dĂ©sert
- le DeutĂ©ronome, câest « DĂ©varim » = les paroles, le DeutĂ©ronome commence par : voici les paroles
Le DeutĂ©ronome contient lâexhortation de MoĂŻse et la rĂ©capitulation des lois divines, et dont la partie la plus importante se trouve au chapitre 6 : 4 :
« Châma IsraĂ«l, AdonaĂŻ Ă©lohĂ©nou, AdonaĂŻ Ă©Hadâ »
« Ăcoute IsraĂ«l, lâEternel notre Dieu, lâEternel est Un. »
« Voici, tu le graveras dans ton cĆur, tu te rappelleras, tu enseigneras en voyage… »etc.
Combien la Parole de D.ieu est importante !
Et câest curieux de voir le peuple dâIsraĂ«l qui rĂ©pĂšte 3 fois par jour le « Châma IsraĂ«l » fait exactement le contraire de cela. Et tout ce quâils Ă©tudient, ce nâest pas la Parole de D.ieu, câest la parole des hommes.
Vous voyez que câest un vĂ©ritable malheur ! Et pourtant la Bible dit :
« Je le dĂ©clare Ă quiconque entend les paroles de la prophĂ©tie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des flĂ©aux dĂ©crits dans ce livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophĂ©tie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, dĂ©crits dans ce livre. » (Apocalypse 22 : 18-19)
Vous voyez lâimportance de la Parole de D.ieu.
Câest pourquoi je crois que câest bon dâinsister pour vous frĂšres et sĆurs, nous qui avons la prĂ©tention de croire en D.ieu et de croire au Seigneur, de ne jamais nous sĂ©parer de lâĂcriture et de ne jamais mettre nos idĂ©es Ă la place de lâĂcriture, ni les idĂ©es des hommes Ă la place de lâĂcriture.
Câest peut-ĂȘtre bon de lire des commentaires et des Ă©tudes, câest bien, il y des serviteurs et des servantes de D.ieu qui ont Ă©crit des choses intĂ©ressantes mais toujours : « Ta Parole est la vĂ©rité ! ».
Lâenseignement sur la parole de D.ieu, les hommes peuvent dire des choses et ça peut ĂȘtre intĂ©ressant, mais il ne faut jamais prendre la parole dâun homme Ă la place de la parole de D.ieu, câest trĂšs important.
La lecture de la Torah
Je vais vous donner des explications intéressantes sur la Torah écrite.
Cette lecture de la Torah se faisait et se fait toujours dans les synagogues. Ă un moment donnĂ©, on va ouvrir un rouleau. Les rouleaux de parchemin en peau dâun animal pur, sont rangĂ©s derriĂšre un grand rideau de velours rouge (symbole du sang). La peau Ă©tait et est toujours tannĂ©e pour cela, on Ă©crivait pas sur nâimporte quelle peau (LĂ©vitique 11).
Le texte Ă©tait Ă©crit Ă la main avec un roseau (câest ce que lâon fait encore aujourd’hui). Ăa nâest pas imprimĂ©, câest Ă©crit Ă la main avec un roseau ou une plume dâoie, et le texte ne comporte ni voyelle ni signe de ponctuation.
Dans les bibles en hĂ©breu, il y a eu des voyelles de mises afin de pouvoir prononcer les syllabes, ce sont des petits signes sous les lettres et au-dessus. Il y a des signes qui sont des notes de musique mais je crois que lâon a perdu la connaissance pour se servir de ces notes de musique.
La Torah (les 5 livres de MoĂŻse) est lue rĂ©guliĂšrement dans la synagogue, du dĂ©but de lâannĂ©e Ă lâautre. Câest ce que lâon appelle la ronde de la Torah.
On lit une section par Shabbat.
Jamais vous ne verrez un rabbin mettre le doigt sur le rouleau des Ă©critures, câest sacrĂ© (kadoch), le Nom du Seigneur est dessus.
Alors, il a dans sa main un doigt en argent (symbole du rachat), câest une tige avec au bout une main qui tend lâindex et sâappelle le Yadâ (la main).
Ă leur insu au travers du symbole de lâargent, ils disent que la Parole de D.ieu est pour le rachat au travers de Son Nom. Câest comme si câĂ©tait la main de D.ieu qui montrait le rachat dans le Messie tout au long de lâĂ©criture. Ainsi, il a sous ses yeux le symbole du rachat qui est lâargent, et ainsi il montre tous les textes comme Ă©tant la Parole de D.ieu. Tout cela pour ne pas toucher le parchemin.
Dans le Talmud, il y a 2 sortes dâĂ©crits. Ce quâon appelle la Halaka et la Hagada. La Halaka, ce sont toutes les formes imposĂ©es par le rabinat dâinterdictions.
Câest drĂŽle, eux ils disent « il ne faut pas ! il ne faut pas ! il ne faut pas ! » et nous nous disons « il faut ! il faut ! il faut ! ».
Dans les 613 commandements, il y en a plus de 300 qui interdisent quelque chose. Alors si les malheureux Ă©coutent ces commandements arrangĂ©s par les rabbins, parce que ce que Dieu donne en interdiction est bon et parfait, il y a une raison valable, mais arrangĂ© par les rabbins câest tout du nĂ©gatif.
Nos amis messianiques en AmĂ©rique nous ont racontĂ© une petite histoire humoristique pour montrer jusquâoĂč ça va lâhypocrisie quand on commence comme cela.
On raconte quâun fils dâIsraĂ«l est venu et disait : « Tu sais, jâai 3 dentiers. »
Lâautre est Ă©tonné : « 3 dentiers ? »
Il rĂ©pond : « Oui, bien sĂ»r, jâen ai un pour manger la viande, et quand je mange du fromage ou autre produit laitier, je change de dentier, je prends le 2Ăšme. Tu sais Ă quoi me sert le 3Ăšme ? Et bien quand je veux manger du jambon, jâutilise le 3Ăšme. »
Vous comprenez oĂč lâhypocrisie peut mener ! Vous savez, il ne faut pas se moquer du peuple dâIsraĂ«l parce quâon lâa conduit Ă lâhypocrisie. Vous croyez que dans les sphĂšres chrĂ©tiennes il nây a pas cette hypocrisie-lĂ Â ? Un chrĂ©tien, ça doit avoir un certaine forme de cheveu et dâhabit, et arrivĂ© Ă la maison, on fait ce quâon veut. Ce qui montre bien quâil y a une hypocrisie religieuse chrĂ©tienne. On met les autres sous un joug et on fait ce que lâon veut.
Les erreurs du judaĂŻsme sont les mĂȘmes erreurs que lâon retrouve dans le christianisme.
La hagada ce sont les histoires, les rĂ©cits par exemple, la hagada de PessaH qui raconte comment les enfants dâIsraĂ«l sont sortis dâEgypte. Câest bien, car on raconte la Bible, mais Ă cĂŽtĂ© de ça, il y a : rabbi karsone a dit cela ; rabbi untel a dit ça et finalement on a mis Ă cĂŽtĂ© du texte biblique dâautres rĂ©cits qui nâont plus rien Ă voir. Alors câest comme si je vous disais une lĂ©gende. Alors Ă partir du moment oĂč ils mettent des lĂ©gendes, oĂč est la Parole de D.ieu ?
Si je vous disais : « Mes amis, dans votre Bible, il y a une partie de lĂ©gende et une partie de rĂ©alité », vous seriez les premiers Ă me dire : « Câest tout ou rien. Ou bien la Parole est inspirĂ©e entiĂšrement ou alors ce sont des histoires ».
Moi mes amis, je crois que la Parole de D.ieu est inspirée entiÚrement.
Mais malheureusement les rabbins, dans leur dĂ©sir dâapporter la Parole de D.ieu Ă leur maniĂšre, ont rajoutĂ© leurs rĂ©cits, si bien que finalement, on croit les rĂ©cits et on ne croit plus la Parole de D.ieu.
Jâai entendu ici et ailleurs des enfants dâIsraĂ«l me dire : « Vous savez, Abraham un jour il a rencontré⊠ » et ils me racontent une histoire qui nâest pas dans ma Bible. Et ils disent que câest Ă©crit dans la Bible. Non ! Câest Ă©crit dans le Talmud. Pour eux, Bible et Talmud, câest pareil. Câest ce quâon appelle de la prestidigitation ! Et malheureusement, les rabbins sont devenus des prestidigitateurs qui ont transformĂ© la Parole de D.ieu et annulĂ© la Parole de D.ieu en mettant Ă la place la parole des hommes.
Vous ne croyez pas quâil y a de la prestidigitation dans le milieu chrĂ©tien aussi aujourdâhui encore ? Et on met la parole des hommes Ă la place de la Parole de D.ieu et câest tellement grave.
Comment a été constituée la Bible hébraïque ?
Si vous prenez la bible hĂ©braĂŻque, câest Ă dire lâAncienne Alliance, vous verrez que les livres ne sont pas dans le mĂȘme ordre.
Parce que les rabbins encore une fois, ont voulu arranger Ă leur maniĂšre Ă eux. Dans la Bible HĂ©braĂŻque, vous trouvez 24 livres, alors que dans la notre, il y en a 39. Est-ce que ça veut dire que nous nous avons ajoutĂ© des livres ? Ou bien, est-ce eux qui ont enlevĂ© des livres ? Ils ont arrangĂ© leur Bible avec 24 livres alors que nous en avons 39. Alors quâest-ce qui sâest passé ?
On raconte comment la Bible hébraïque a été composée et à quel moment.
On avait gardé tous ces écrits et il fallait les mettre ensemble.
Câest YoHanan Ben ZakaĂŻ qui, aprĂšs la destruction du temple, a obtenu de Vespasien, lâempereur de Rome, lâautorisation de rĂ©unir les sages de la Loi, Ă YavnĂ©, en IsraĂ«l.
LĂ , sera installĂ©e lâautoritĂ© centrale du JudaĂŻsme, et lĂ , on a fixĂ© dĂ©finitivement le canon des Ăcritures : on a fixĂ© 24 livres au lieu de 39.
Nous, nous avons les 12 petits prophĂštes, et pour eux, les 12 ne font plus quâun.
La Bible juive sâappelle le TenaH, nous lâavons vu plus haut.
Câest une contraction de 3 mots :
- Torah = 5 livres de MoĂŻse
- Névihim =  1 livre constitué des 12 petits prophÚtes + 7 livres constitués des autres prophÚtes, soit 8 livres (Josué, Juges, Samuel (les 2 sont jumelés), Rois (les 2 sont jumelés), Isaïe Jérémie Ezéchiel et les 12 petits prophÚtes un 1)
- et Kétouvim = les autres écrits, soit 11 livres (Psaumes, Proverbes, Job, Cantique des cantiques, Lamentations, Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras, Néhémie et les chroniques jumelées)
Ce qui donne 5+8+11= 24.
Moi, je vous dirai franchement que je préfÚre la maniÚre dont est arrangée notre Bible, car il y a un ordre logique intéressant.
Quant Ă la Nouvelle Alliance, le JudaĂŻsme ne veut pas en entendre parler.
Yeshoua et les apĂŽtres nâavait quâune seule Bible, câĂ©tait celle de lâAncienne Alliance.
Yeshoua et la Nouvelle Alliance font référence continuellement à Moïse et aux prophÚtes (Luc 16 :31).
Yeshoua a dit :
« Je ne suis pas venu pour abolir mais pour accomplir » (Matthieu 5 : 17)
Ce qui montre bien que la pensĂ©e de D.ieu nâest pas de dĂ©truire le texte : toute la Bible est la Parole de D.ieu et la vĂ©ritĂ©.
Le nom de YESHOUA
Maintenant, laissez-moi vous montrer quelque chose de trĂšs important et de trĂšs grave, pour vous montrer que quand on veut dĂ©former quelque chose, on tombe dans le blasphĂšme, et le blasphĂšme câest quelque chose qui peut ĂȘtre trĂšs grave, mĂȘme pour les croyants, quand on est mal Ă©clairĂ©.
Il y a une nuance trÚs grave dans le Nom de Yéchoua transformé par les rabbins.
Yeshoua veut dire « Dieu sauveur » ou « Dieu délivre » (Yé-Shoua).
Lâange avait dit :
« Tu lâappelleras Yeshoua, car câest Lui qui sauvera son peuple de ses pĂ©chĂ©s ». (Matthieu 1 : 21)
Le christianisme a transformé le Nom de Yéchoua en Jésus, car il est passé par le canal grec « Yésous ».
Chacun peut prononcer le Nom du Seigneur comme il veut, ce nâest pas un problĂšme.
Mais dans le milieu juif, quand vous parlerez de Yeshoua Ă un enfant dâIsraĂ«l, si câest un religieux, il vous dira : « Oui, vous parlez de YĂ©chou ! ».
Attention mes amis, là il y a une chose grave qui est caché derriÚre ce mot « Yéchou ».
Figurez-vous que les rabbins ont commencé à déformer la pensée divine de D.ieu avec le Nom de Yeshoua. Par contradiction à Yechoua, qui veut dire Dieu Sauveur, Dieu libérateur.
Dans EsaĂŻe 49 : 8, on trouve le Nom du Messie :
« Ainsi parle lâEternel au temps de la grĂące, Je tâexaucerai, au jour du salut Je te secourrai ». (EsaĂŻe 49 : 8)
En hébreu, il y a écrit : « Ouv yom Yéchoua azartiHa » = « Au jour de Yeshoua, Je te secourrai ».
Ainsi, au jour oĂč il y aura un homme qui sâappellera Yeshoua (Dieu sauveur), ce sera le secours de D.ieu qui te sera apportĂ©.
Donc la Bible montre bien que le Nom de Yeshoua, câest le Nom du Messie, câest normal quâIl sâappelle ainsi.
Jâai commencĂ© Ă tendre lâoreille un jour oĂč un homme qui venait Ă notre rĂ©union et Ă qui je parlais de Yeshoua, me rĂ©pondit : « Ah ! vous parlez de YĂ©chou« . Je lui rĂ©pondais : « non ! Yeshoua ! » Il me dit : « Non, YĂ©chou« , et aprĂšs il rĂ©pĂ©tait un mot en hĂ©breu.
Vous savez ce que les rabbins ont fait ? Ils ont dit quâil ne fallait plus lâappeler Yeshoua qui veut dire « D.ieu sauveur », mais quâil fallait lâappeler YĂ©chou, car ils n’ont voulu prendre que les 3 premiĂšres lettres : Ś Yod, Ś©chine, Ś vav.
Ce qui est un blasphÚme qui veut dire :
- ŚYod pour Ymar, Ś©Chine pour ChĂ©mo et Ś vav pour vĂ©ziHonâ
- ce qui signifie : ymar chĂ©mo vĂ©ziHonâ => « que son nom soit effacé » !
Vous voyez quel blasphĂšme ! Câest terrible ! Faites attention quand vous entendez cela, vous ne devez pas accepter cela et vous devez tout de suite rĂ©pliquer : « Non, câest Yeshoua, D.ieu sauveur ! ».
Refusez un tel blasphÚme !
Ymar veut dire : effacer ; Chémo veut dire : le nom ; véziHon veut dire : le souvenir.
Et ainsi le Nom de YĂ©choua est bafouĂ© avec les 3 lettres que lâon a pris de Son Nom !
Chez les arabes, il y a le mĂȘme blasphĂšme : « sigâna aĂŻssa » (sauveur AĂŻssa c.a.d.YĂ©chouya) mais certains arabes vous diront « Sidâna AĂŻssa » = celui qui fait des disputes, JĂ©sus celui qui fait des disputes.
Nous ne devons pas accepter ces mots YĂ©chou et Sidâna AĂŻssa.
Ne nous laissons pas sĂ©duire par les interprĂ©tations erronĂ©es des rabbins, ni mĂȘme des pasteurs ni mĂȘme des prĂȘtres, ce qui compte câest ce que D.ieu a dit et il nous faut un jugement saint pour bien interprĂ©ter la Parole de D.ieu.
Les hommes peuvent avoir Ă©crit de bonnes choses et nous avons lâesprit de D.ieu pour nous aider Ă discerner les bonnes choses. Mais dans tous les Ă©crits des hommes, quâils soient les meilleurs enfants de D.ieu, il y aura toujours une petite interprĂ©tation qui ne sera pas tout Ă fait juste, et il faut faire attention de ne pas lâaccepter.
Merci pour Ta Parole, Seigneur, et merci parce que Tu nâas pas permis que nous restions dans nos erreurs. Nous avons Ă©tĂ© les mĂȘmes dans le judaĂŻsme et dans dâautres sphĂšres du christianisme, souvent on tombe dans lâerreur, et nous avons, sans le vouloir, blasphĂ©mĂ© Ton Nom. Mais maintenant, nous nâacceptons plus ces blasphĂšmes, nous avons trouvĂ© enfin Celui qui remplit nos vies, nous avons trouvĂ© le Messie bĂ©ni dâIsraĂ«l, dans le sang duquel nous avons la rĂ©demption parfaite et nous voulons acclamer YESHOUA plus que jamais le Messie dâIsraĂ«l, le Dieu sauveur et libĂ©rateur par lequel Toi, Dieu Tout Puissant, Elohim, Tu tâes rĂ©vĂ©lĂ© dans nos vies et dans nos cĆurs. Nous voulons, Seigneur, nous laisser conduire par Ton Esprit Saint dans toute la vĂ©ritĂ©, afin de mieux Te connaĂźtre, de mieux Te servir, de mieux Te chercher et dâĂȘtre prĂȘt pour le grand jour quand Tu reviendras. Au Nom de Yeshoua et dans la personne bĂ©nie du Messie. Amen. »