Nous allons faire 2 lectures, la première se trouve dans Esaïe 29 : 9 à 16 :
« Soyez stupéfaits et étonnés ! Fermez les yeux et devenez aveugles ! Ils sont ivres, mais ce n’est pas de vin ; ils chancellent, mais ce n’est pas l’effet des liqueurs fortes. Car l’Eternel a répandu sur vous un esprit d’assoupissement ; Il a fermé vos yeux (les prophètes), Il a voilé vos têtes (les voyants). Toute la révélation est pour vous, comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire en disant : lis donc cela ! et qui répond : je ne le puis car il est cacheté ; oui comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire en disant : lis donc cela ! et qui répond : je ne sais pas lire. Le Seigneur dit : quand ce peuple s’approche de Moi, il M’honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de Moi, et la crainte qu’il a de Moi n’est qu’un précepte de tradition humaine. C’est pourquoi je frapperai encore ce peuple par des prodiges et des miracles ; et la sagesse des sages périra, et l’intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra. Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à l’Eternel, qui font leurs œuvres dans les ténèbres et qui disent : qui nous voit et qui nous connaît ? Quelle perversité est la vôtre ! Le Potier doit-Il être considéré comme de l’argile, pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : Il ne m’a pas fait ? Pour que la vase dise du Potier : Il n’a pas d’intelligence ? »
En parallèle à cela, lisons dans la nouvelle Alliance, dans Matthieu 15 : 1
« Alors des Parouchim (les Pharisiens) et des Sophérim (les Scribes) vinrent de Yéroushalaïm (Jérusalem) auprès de Yeshoua (Jésus) : « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains quand ils prennent leurs repas. Ils leur répondit : et vous pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit honore ton père et ta mère, et celui qui maudira son père ou sa mère, sera puni de mort. Mais vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère, Ainsi vous annulez la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est éloigné de Moi, c’est en vain qu’ils m’honorent en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Ayant appelé la foule, Il lui dit : écoutez et comprenez. Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. Alors les disciples s’approchèrent et lui dirent : sais-Tu que les Pérouchim (les Pharisiens) ont été scandalisés des paroles qu’ils ont entendues ? Il répondit : Toute plante que n’a pas plantée Mon Père Céleste sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle , ils tomberont tous deux dans une fosse. »
Malheureusement pour le peuple d’Israël, c’est tristement vrai, et pour toute une partie du Christianisme aussi.
Ainsi, je m’aperçois que dans l’Histoire d’Israël, il y a eu des étapes.
Le peuple a connu la grâce de Dieu. Et depuis la révélation du Sinaï, on peut dire qu’il y a eu une croissance dans certains cas, et quelquefois une décadence.
Cette histoire d’Israël, elle est faite de haut et de bas, de bas et de haut, de haut et de bas ; comme chez toutes créatures, vous savez qu’il y a des hauts et des bas.
Mais malheureusement, pour le peuple d’Israël, pour notre peuple, nous n’avons pas su saisir les leçons qui nous ont été données dans l’histoire.
Et quand le Messie est venu, c’est à cette époque-là qu’est venu le grand tournant. C’est là que nos sophérim (scribes), nos parouchim (pharisiens), que tous ces chefs religieux, que tous ces « hommes de Dieu » qui avaient en main la Parole de Dieu, qui avaient reçu la révélation et qui étaient chargés de la porter au peuple, c’était là qu’ils auraient dû connaître le Messie !
Parce que tous les signes étaient évidents et ils auraient dû l’accepter.
Malheureusement, c’est là que le déraillement s’est produit ! Et c’est depuis que notre peuple d’Israël est dans une grande souffrance. On peut dire qu’avec la venue du Messie, s’est produit le plus grand déraillement de l’histoire juive dans l’histoire d’Israël. Nous avons carrément laissé la Parole de Dieu dans ce qu’Elle voulait nous dire, pour prendre un chemin, qui était un chemin d’homme au lieu d’être un chemin de Dieu. Un chemin de tradition au lieu d’être un chemin de la foi.
Et c’est pour cela qu’à l’époque de la venue du Messie, époque la plus importante, c’est là que le déraillement s’est produit. Il y avait différents courants religieux au temps du Seigneur.
Il y avait, si vous lisez la Bérit’ Hadacha (la nouvelle Alliance),vous allez retrouver tous ces courants.
On nous parle des Pharisiens, des Saducéens, des Hérodiens, des Esséniens, des Scribes, du Sanhédrin, des Zélotes, et des Messianiques.
Et bien ces différents courants, il nous faut les connaître et je suis sûr que la plupart du temps nous ne les connaissons pas. Et quand on parle de ces sujets-là, si je posais la question à certains de mes amis, qui pourtant sont des chrétiens de longue date, qui lisent leur Bible, le nouveau testament et l’ancien, qui sont donc des gentils des nations et peut-être même des juifs parce que même les juifs, souvent, ne connaissent même plus les racines de leur foi. Hé bien, quand vous leur posez la question au sujet des pharisiens, ils vous répondent : ce sont des hypocrites. On est d’accord, mais pas tous !
1. Les Pharisiens
Tous les pharisiens n’étaient pas des hypocrites, vous comprenez ? Il y avait de bons pharisiens vous savez.
Il s’agit de bien examiner qu’elle était cette doctrine. Il y avait des courants religieux au temps du Seigneur et remarquez que les courants religieux au temps du Seigneur sont les mêmes courants que l’on retrouve aujourd’hui !
Les noms ont changé tout simplement, mais ce sont les mêmes courants. Les pharisiens, on les appelait « les maîtres du Talmud », et plus loin, je vous dirai ce qu’est le Talmud, la plupart du temps on parle du Talmud sans y connaître grand chose. Vous allez voir de quoi est fait le Talmud. On les appelait les maîtres du Talmud et c’était un parti très influent et s’appelait Parouchim ou pharisiens, cela signifie « les séparés ».
Vous voyez que la pensée était bonne, ils voulaient se séparer du monde. Qu’est-ce que la Bible nous dit ? Elle ne nous dit pas qu’il faut se séparer du monde ? Parfaitement !
Mais vous savez, à vouloir trop se séparer du monde, on devient des hypocrites ! Et on devient des étroits d’esprit avec des œillères. Il y en a beaucoup dans nos assemblées des gens comme cela.
Alors ces pharisiens ont pris les mots qu’ils voulaient, pour faire une séparation qui les arrangeait eux, parce qu’au fond, ça rentre bien dans leur cadre, ils veulent se séparer dans certaines choses où ils se sont séparés, eux, mais ils ne veulent pas se séparer dans certaines choses qu’ils ont cachées bien soigneusement.
La séparation, elle, n’est pas une séparation d’une étroitesse d’esprit.
Regardez, du temps du Seigneur, les pharisiens ne se seraient pas approchés d’un lépreux, ils n’auraient pas touché quelque chose sans se laver bien soigneusement les mains. D’accord, c’est très bien pour la propreté, je ne dis pas le contraire. Vous remarquez que Yeshoua s‘approchait volontiers d’un lépreux par exemple. Et tout le monde était épouvanté. Un lépreux, vous vous rendez compte ?
Aujourd’hui nous savons qu’on peut s’approcher d’un lépreux, ça ne risque rien. Mais à l’époque, vous vous rendez compte de ce que c’était ? Et quand c’était, par exemple, un homme qui se conduisait mal, comme Matthieu le publicain ! Pourquoi ? Parce qu’il recevait l’argent et qu’il faisait du travail avec cet argent pour le compte des romains. Alors c’est un impur !
Et vous savez les gens de Jérusalem, surtout les pharisiens, rien que la pensée de ces gens qui travaillaient la terre, ils les appelaient « les gens de la terre », l’équivalent de « péquenots » pour notre époque, avec un esprit de mépris et de dédain.
Vous voyez l’état d’esprit de ces pharisiens, qui étaient arrivés à un état de séparation. Au fond ils étaient devenus des hypocrites religieux. Comme un pharisien ne devait pas regarder quelque chose de mauvais, par exemple s’il rencontrait une femme sur son chemin, il n’avait pas le droit de la voir, alors tout de suite il tournait la tête, et bien sûr il risquait de souiller son regard. Alors les pauvres malheureux, ils étaient obligés de marcher tête baissée, au risque de se cogner de tous les côtés.
Aujourd’hui encore, vous retrouvez ces mêmes pharisiens. J’en ai vu en Israël. Je me souviens que j’ai vu une dame s’approcher pour dire bonjour et d’un air de mépris, ils répondent : « Ne vous approchez pas Madame, vous allez me souiller ». Pourquoi ? Parce que c’était une femme. Il y a certains courants religieux qui ne touchent pas la main d’une femme ! « J’en serais immédiatement souillé », disent-ils. Moi je touche volontiers la main de n’importe qui, et aussi d’un dame bien sûr, avec plaisir, je serai heureux de vous serrer la main. Alors n’ayez pas peur de vous approcher si vous voulez que je vous serre la main. Mais c’est pour vous montrer mes amis que quelquefois, on devient terriblement pharisien.
Les Pharisiens on en trouve aujourd’hui même dans le christianisme de la même manière. C’était des croyants, et ils avaient un bon fond, au départ, parce qu’ils croyaient à toute l’écriture. Nous aussi nous croyons à toute l’écriture. Mais ils croyaient aussi à l’interprétation qu’ils donnaient, eux, de l’écriture. Ce qui a conduit d’ailleurs aux écrits du Talmud. Et ce qui a fait que nous avons maintenant la tradition.
Alors ils vous diront oui, oui bien sûr il y a la Parole écrite, mais attention, il y a la tradition aussi, notre tradition. Et le résultat c’est qu’on a fait maintenant dans leur pensée, 2 révélations : la révélation écrite, c’est la Bible, et la révélation orale qui soit disant est venue de Moïse et se serait transmise de père en fils, jusqu’à aujourd’hui. Une révélation orale qui permettrait d’interpréter la révélation écrite.
Déjà là, il y a une très grave erreur ! Parce que si c’est la révélation orale qui devait interpréter la révélation écrite, alors laissez-moi vous dire qu’il va y avoir des erreurs.
Regardez un exemple très précis : c’était un exercice qu’on faisait quand on était jeune dans le scoutisme. On se mettait en rond à 10 personnes, et le chef de file communiquait à quelqu’un un message qui devait parvenir jusqu’au dernier. Déjà la 2ème personne avait déformé au moins une lettre et finalement quand le message arrivait au dernier, tout le monde se mettait à rire, car le message était transformé. Vous voyez, c’est une réalité cela.
C’est pour cela que D.ieu n’a jamais voulu transmettre oralement Sa Parole, comme on l’a prétendu.
Alors on nous dit, oui c’était oral, la preuve c’est que Moïse lui-même a transmis oralement. Comment aurait-il su ce qui s’est passé dans la création du monde, car vous vous rendez compte qu’il a écrit les 5 livres de Moïse, et il les a écrits parce qu’il a eu la tradition orale. Hé bien, je crois que Moïse aurait complètement faussé le plan de D.ieu si ça avait été une tradition orale.
Moi ce que je crois et ce que nous, nous croyons avec l’Ecriture, c’est que Moïse a eu la révélation de D.ieu directement de tout ce qui s’est passé et c’est pour cela que nous avons une Bible sûre, et il en est de même pour tous les autres livres de la Bible parce que c’est la Parole de D.ieu révélée qui nous est parvenue.
En tous cas, je remarque que les Pharisiens qui, pourtant, prétendaient croire à toute la révélation, et bien, dans la révélation, il y avait aussi l’annonce du Messie. Hé bien, ces pharisiens étaient les premiers opposants au Seigneur le Messie. Comment cela peut-il arriver ? Tout simplement, quand on a une idée faussée dans la tête, c’est difficile d’en démordre.
Ils avaient décidé que le Messie qui viendrait serait conforme à leurs pensées à eux. Et ils ont oublié de vérifier si D.ieu était d’accord avec eux.
Il nous faut faire attention à ce que D.ieu disait :
« Vos pensées ne sont pas mes pensées et vos voies ne sont pas mes voies. » (Esaïe 55 : 8)
Il ne faut pas déformer la pensée du Seigneur, nous ne sommes que des créatures humaines, D.ieu est D.ieu ! Quelquefois, Il prend des voies qui nous étonnent ! Ça ne nous regarde pas, nous, nous devons obéir à D.ieu tout simplement.
– « Ah Seigneur ! On n’est pas d’accord avec Toi, on va voir ça autrement ».
C’est ce qui arrive au peuple d’Israël, on a faussé le plan de D.ieu. Alors vous comprenez la colère du Seigneur, quand Il a dit :
« Vous avez annulé la Parole de Dieu au profit de votre tradition ». (Matthieu 15 : 6)
Comme c’est vrai ! Comme c’est vrai ! Si vous voyez parfois comment je suis affolé quand je regarde dans un journal, par exemple « tribune juive », où on vous dit
– « Alors Moïse a dit un jour à des anges qui le visitaient ceci et cela… »
Je regarde dans ma Bible et je ne trouve pas ça, d’où ça vient ? Une invention ! Un rabbin un jour s’est mis à déclarer que Moïse a reçu un jour la visite d’un ange et qu’il a dit ceci et cela. Si ce n’est pas écrit, c’est donc une déformation ! Alors, on oublie ce qui est écrit dans l’écriture et on va inventer des choses qu’un cerveau un petit peu fécond a créé. Voilà malheureusement le grand malheur !
Et c’est pour cela que ces pauvres pharisiens étaient tellement sûrs que le Messie qui viendrait serait un Messie de gloire, qui les justifierait et qui ferait d’eux des élites, alors que le Messie a fait tout le contraire pour eux et surtout Il leur a dit :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. » (Matthieu 23 : 13)
On peut comprendre combien ils étaient furieux, hein ? On n’aime pas beaucoup les insultes. Mais cela, ce n’était pas une insulte, c’était une vérité ! Eux, ils ont insulté le Seigneur, mais Lui Il leur a dit des vérités qu’ils ne voulaient pas accepter.
Donc on peut dire qu’un pharisien, c’est quelqu’un qui a voulu mettre la tradition à la place des Écritures.
Et malheureusement aujourd’hui, tout le judaïsme est orienté par les pharisiens. Aujourd’hui on peut dire que le pharisaïsme a envahi tout le peuple d’Israël, une grande partie en tout cas ; c’est vrai qu’il y a une fraction qu’on appelle les libéraux, c’est une autre catégorie.
2. Les Saducéens
Avec les Pharisiens, il y avait aussi les Saducéens.
Et qui sont les Saducéens ? C’est le parti du grand prêtre à l’époque de Yeshoua, car le grand prêtre n’était pas pharisien, il était Saducéen.
Vous connaissez le défaut des Saducéens ? C’était tout à fait l’opposé. Les pharisien croyaient à l’écriture, mais après l’avoir contrôlée par eux-mêmes et l’avoir arrangée à leur sauce. Les Saducéens, eux, étaient des rationalistes qui ne croyaient pas à toute l’écriture. Par exemple, ils ne croyaient pas à la résurrection des morts, ils ne croyaient pas aux anges.
Alors, comment croire au Messie après ça !
Vous comprenez pourquoi le grand sacrificateur qui était un saducéen, ne s’est même pas dérangé quand il est allé dire à Hérode qui le lui avait demandé : « Et toi Béthléem, de toi sortira pour Moi etc… »
Il a dit l’endroit, il n’est pas allé voir. Parce que pour eux ce sont des enfantillages, ça n’existe pas, pensez-vous ! c’est une idée ! ça n’existe pas !
Voilà le résultat, il a manqué le coche, il a manqué l’arrivée du Seigneur et c’est bien dommage pour lui. Et plus tard, les mêmes souverains sacrificateurs vont le conduire à Golgotha et vont se dresser contre le plan de D.ieu et vont périr misérablement. Donc les Saducéens, c’était le parti du Grand Prêtre à l’époque de Yeshoua, c’étaient donc des rationalistes qui ne croyaient pas toute l’écriture et qui cherchaient surtout à composer avec l’occupant romain, car ils ne voulaient pas avoir d’histoires.
Et s’il fallait sacrifier D.ieu, pas de problème ! La preuve, c’est que vous vous rappelez le souverain sacrificateur qui a prophétisé sans le savoir, il a dit quelque chose qui était dans son cœur, il a dit : « il est bon pour nous, pour ne pas que tout le peuple périsse, pour ne pas que les romains nous tuent, de sacrifier cet homme là ! » (en parlant de Yeshoua/Jésus). Vous voyez que c’était le plan de D.ieu, mais cela montrait l’état d’esprit qui était le sien.
Alors que normalement les juifs auraient dû réagir, comme d’ailleurs, aujourd’hui, les soldats le font dans l’armée de Tsahal par exemple, si un des leurs tombe, ils sont prêts à se faire tuer tous pour ramener celui qui est tombé pour le ramener dans les lignes.
Pourtant là, le souverain sacrificateur a dit : « Sauve qui peut, sauve qui peut, évitons de mourir, vaut mieux tuer celui-là, comme ça, nous on évite de mourir ». Alors que dans Tsahal on dira : « Plutôt mourir tous, mais si on peut sauver cet homme là, on le sauvera ». Même derrière les lignes, ils envoient des hélicoptères et des avions. Et on risquait la mort pour aller arracher même un mort, rien que pour ramener son corps.
Les Saducéens, eux, étaient des gens qui cherchaient à composer avec l’occupant romain. On peut les apparenter aujourd’hui avec une autre catégorie de juifs qui existe, les libéraux. Les libéraux ne se montrent pas trop et arrangent aussi la Bible à leur manière.
3. Les Hérodiens
Il y a une 3ème catégorie : les Hérodiens.
Le Seigneur en a parlé des Hérodiens.
Les Hérodiens étaient des gens partisans d’Hérode, le soi-disant roi juif.
En réalité, c’était un roi qui était en partie juif mais n’avait rien d’un croyant en D.ieu, il ne croyait même pas et faisait un semblant de religion.
Alors ces Hérodiens étaient partisans que Rome prenne une grande place, c’est pour ça qu’on les appelait les Hérodiens. La religion n’avait qu’un sens relatif pourvu que Rome puisse avoir toute la place dans la Judée, qui était d’ailleurs occupée par les romains.
Et c’est des Hérodiens dont le Seigneur a dit qu’ils étaient comme des renards.
4. Les Zélotes ou Sikères
Il y avait un autre parti, constitué des Zélotes.
Les Zélotes, on les appelait aussi les Sikères.
C’était un parti mystico-politique, comme il y en aujourd’hui encore.
Ils pensaient qu’on pouvait allier la politique avec le mysticisme de D.ieu et ils pensaient : « Nous voulons que le Messie combatte pour nous. »
Et je crois que quelques disciples du Seigneur Yeshoua en faisaient partie. Par exemple l’apôtre Pierre, vous avez vu que Pierre avait une épée.
Les Sikères, les Zélotes donc, étaient renommés ; ils avaient un poignard, comme une courte épée qui était cachée dans leurs vêtements. Et dès qu’ils avaient l’occasion de tuer quelqu’un, ils le faisaient.
D’ailleurs, Pierre avait cette épée, il faisait peut-être partie des Zélotes à ce moment-là. Il n’avait pas encore bien compris les choses, que celui qui emploie l’épée périra par l’épée, et c’est ce que le Seigneur lui a dit. Pierre a sorti l’épée et a coupé l’oreille de Malchus.
Vous ne trouvez pas qu’il y a des gens aujourd’hui qui ont toujours une épée, il ne l’ont pas à la main mais dans la bouche et sont toujours en train de couper les oreilles des autres ? Ils sont zélés mais c’est un zèle amer, ce n’est pas le vrai zèle. Ils voudraient installer le Royaume Messianique par la force et vous voulez qu’on compare aujourd’hui ?
En Israël, il y a un parti qui a décidé qu’il fallait détruire tous les Chrétiens, détruire tous les arabes, et finalement je me demande qui ils ne veulent pas détruire, et s’ils ne veulent pas se détruire eux-mêmes. C’est le parti du rabbi Kahan’ qui est du terrorisme. Il a dit : « Ici, en Israël nous devons tuer tous les chrétiens et tuer tous les arabes ».
Si on regarde l’histoire, on s’aperçoit que le Zélotes se sont détruits eux-mêmes et dans la grande bataille de Jérusalem en l’an 70, ils en étaient arrivés à se tirer l’épée entre eux, et ils se sont détruits les uns les autres. La Bible dit :
« Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » (Galates 5 : 15)
Vous remarquez que ça ne change pas, nous sommes toujours aux mêmes époques. Dans le judaïsme comme dans le christianisme, on retrouve les mêmes éléments, les mêmes choses, les mêmes défauts !
5. Les Esséniens
Il y a encore une autre catégorie, qu’on appelle les Esséniens.
C’était une secte qui rejetait le grand prêtre, ils ne voulaient pas obéir au grand prêtre et vivaient une vie ascétique et monacale, ils avaient décidé d’une séparation d’avec les femmes. Les pauvres femmes, elles sont toujours dans les problèmes avec les hommes ! Il y a les monastères, comme vous le savez, de nos jours.
Ils ne voulaient pas s’approcher des femmes et ni de s’approcher des gens de Jérusalem qui étaient d’après eux corrompus.
Ils ne fallait pas s’approcher des autres juifs qui étaient en dehors de leur voie. Il n’y avait qu’eux, les Esséniens, qui étaient les purs, les grands purs, les Hassidim ou les Tsadikim.
Est-ce qu’aujourd’hui on ne les voit pas ? Les Hasidim et les Tsadikim avec leurs papillotes et leur grand air inspiré…
Vous voyez comment on tombe dans des travers terribles, sous prétexte de religion, et pourtant ils n’hésiteraient pas à vous détruire s’ils le pouvaient.
Je me rappelle de ces Hassidim et ces Tsadikim qui sont venus un jour me faire des histoires à l’assemblée de Paris rue Saint Maur. Ils nous ont menacés en disant que nous n’étions pas des juifs et que nous n’avions rien à faire. Et quand ils ont vu que ça ne réussissait pas, ils ont commencé à faire des petites réunions de prières le soir et prier contre nous, et quand ils ont vu que ça n’avait pas de résultat, un jour, il nous ont fait parvenir une carte dans laquelle ils disaient : « Ghennassia, tu vas sauter, toi et toute ta bande avec toi, on a mis une bombe. » Alors le dimanche matin, quand j’ai lu la carte, j’ai dit à tout le monde : « On va sauter de joie , il y a une bombe aujourd’hui ». On a jamais vu cette bombe exploser, mais on a explosé de joie ce jour-là !
Vraiment, ils ont dû être en colère les pauvres, ces Hassidim, ces religieux. Ne vous étonnez de les voir rappliquer ici un jour. Qu’est-ce que vous voulez mes amis, les Esséniens, ils sont encore là aujourd’hui.
Ces Esséniens avaient une qualité, ils avaient caché la parole de D.ieu et nous la retrouvons aujourd’hui. Mais également ils avaient des oeillères comme encore aujourd’hui.
6. Le Sanhédrin (collège)
Il y a encore une autre catégorie, je vous ai parlé des Saducéens et je vous ai dit qu’à la tête d’Israël, il y avait un souverain sacrificateur et il faisait partie de la secte des Saducéens.
Mais n’oubliez pas qu’il y avait un collège, qui prenait toutes les décisions en Israël, et ce collège s’appelait le Sanhédrin.
Le Sanhédrin était composé de 70 personnes, plus le souverain sacrificateur.
Le Sanhédrin était composé en partie de Pharisiens, en partie de Saducéens.
Or, savez-vous ce qui s’est produit dans le procès contre Yeshoua (Jésus) ?
Le procès a eu lieu à une heure qu’il ne fallait pas, en pleine nuit, et on n’a pas convoqué les 70 personnes.
Il y en a qui ne savaient même pas, Joseph d’Arimathée ne savait pas, on ne l’avait pas convoqué.
La décision de la mort de Yeshoua a été prise à toute vitesse, on les a mis devant le fait accompli.
Et c’est pour cela que Joseph d’Arimathée, qui était un messianique dans son cœur, a réagi comme vous le savez.
Et même Gamaliel, le grand Gamaliel, était pour ainsi dire avec son cœur avec les messianiques. Ce Gamaliel a dit quand on a accusé les apôtres : « Comment peut-on faire quelque chose contre ces gens-là sans les entendre ? ». On l’a presque traité de messianique.
7. Les Messianiques
Vous savez quel est leur nom en réalité ?
On les appelait, et aujourd’hui encore, Mahaminim.
Dans le Talmud, quand on veut parler de certains hérétiques, on les appelle des minim, çà veut dire « des riens du tout« .
Les croyants de la vérité
Mahaminin « vient du mot Amen qui veut dire vérité », « les croyants de la vérité ».
Jusqu’à aujourd’hui, les messianiques s’appellent entre eux « les mahaminim », c’est à dire des gens qui ont la vérité et la foi.
Ils ont compris qu’il faut obéir à D.ieu plutôt qu’aux hommes. Et que si D.ieu prend des décisions qui sont différentes de nos pensées, ce n’est pas nous qui avons raison, c’est D.ieu qui a raison.
Et c’est tout à fait l’opposé des juifs religieux.
À Jérusalem, on les appelle les Datim.
Il y a les Mahaminim qui sont les croyants messianiques et les Datim qui sont ces religieux qui font des histoires et des problèmes en Israël.
Comment la Bible s’est-elle transmise ?
Nous savons tous que la Bible est composée de 39 livres dans l’Ancienne Alliance et 27 livres dans la Nouvelle Alliance.
Nous préférons le mot alliance à testament. Car testament signifie que quelqu’un est mort, or si ceux qui les ont écrits sont morts, D.ieu est vivant et Yeshoua est toujours vivant et ressuscité.
Ça fait 66 livres qui nous appartiennent et qui sont notre héritage.
TenaKh
Dans l’Ancienne Alliance, il y a 3 parties :
- la Torah, c’est à dire les 5 livres de Moïse,
- les Névihim = les prophètes,
- et les Khétouvim (quétouvim) = tous les autres écrits.
On en a fait un nom qui est la contraction des 3 : le Te ou Ta de Torah, Na de navihim, et le Kh de Khétouvim.
Ce qui fait TenaKh (le kh est adouci comme le Hêt’ se prononce comme un « R » mais sec) (ça se prononce Tenar ou tanar).
Donc les 3 initiales : T N K A = TENAKH .
C’est pour cela que quand les juifs font référence à l’Ancienne Alliance, la Bible, ils disent : le TenaKH. Et quand ils vous disent « est-ce que vous avez lu le TenaKh », il faut savoir de quoi il s’agit.
Rappelez-vous que le Messie a dit à ses disciples, ces paroles dans Luc où Il fait référence à ces 3 parties ; souvent on n’a pas compris ce que cela signifiait et pourtant c’était très clair quand on sait que l’Ancienne Alliance se divise en 3 parties comme cela. Vous savez que du temps de Yeshoua, il n’y avait pas d’autre Bible que celle-là, l’Ancienne Alliance, la nouvelle Alliance ayant été écrite après.
Lisons dans Luc 24 : 44, ce que dit le Messie à Ses disciples après Sa Résurrection :
« C’est là ce que Je vous disais lorsque J’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplit tout ce qui est écrit de Moi dans la Loi de Moïse (Torah) dans les prophètes (Névihim) et dans les psaumes (c’est sous entendu avec tous les autres écrits Kétouvim) ».
Autrement dit, Yeshoua leur a dit « qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de Moi dans la Torah, les névihim et les kétouvim ».
Alors, Il leur ouvre l’esprit pour qu’ils comprennent les Écritures.
Et Il leur dit :
« Ainsi, il est écrit que le Messie souffrirait, qu’Il ressusciterait des morts le 3ème jour, que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en Son Nom à toutes les nations à commencer par Jérusalem. »
Les 3 parties sont donc mentionnées ici par le Messie.
Ils ont compris de quoi Il leur parlait : Torah, Névihim, Kétouvim.
Ainsi il y avait l’enseignement écrit.
Le Talmud
Par dessus cela, on a rajouté et on avait déjà commencé à l’époque, l’enseignement oral qui va devenir le Talmud et dont nous allons voir de quoi il est composé.
Le Talmud, c’est le véhicule de la tradition juive orale.
Selon les juifs, la Torah écrite est inapplicable s’il n’y a pas la Torah orale.
Torah signifie « enseignement ». Vous vous rendez compte ? Ce qui y est écrit est inapplicable s’il n’y a pas la révélation orale.
Autrement dit, tout ce que D.ieu dit n’a pas de valeur et ne peut pas être appliqué si les hommes n’ont pas décidé que ça doit s’appliquer. Quelle folie !
Comment la Torah orale s’est elle propagée ? Comment cela a-t-il commencé ?
En 587 avant la venue du Messie Yeshoua (Jésus), le temple de Salomon a été détruit et le peuple juif a été déporté à Babylone. Il fallait maintenir la vie juive en exil en l’absence du Sanctuaire.
Alors va apparaître une certaine catégorie de personnes, dont je n’ai pas encore parlé, les Sophérim, les scribes qui étaient chargés d’écrire les rouleaux.
8. Les Sophérim ou scribes
Vous avez remarqué que le Seigneur a eu affaire à 3 sortes de gens qui étaient contre Lui : Les Pharisiens, les Saducéens et les Scribes. Et les 3 s’entendaient très bien.
Ces Sophérim étaient chargés d’écrire, mais ils étaient surtout les spécialistes d’écrire la tradition et d’interpréter à leur manière.
On pourrait comparer ces Sophérim à certaines écoles théologiques. Attention, il y a de bonnes écoles bibliques qui enseignent la Parole de D.ieu et qui vivent dans une atmosphère spirituelle, ça c’est très bon, on a rien à dire. Mais dans certains milieux du protestantisme, du haut catholicisme et du haut judaïsme, on forme des rabbins, des prêtres ou des pasteurs avec une espèce de connaissance qui vient de toutes sortes d’enseignements humains.
Quand ils y sont entrés, ils avaient la foi, et quand ils en ressortent, ils n’ont plus de foi du tout. Ils ne croient plus en ce qu’ils annoncent. Il y a aujourd’hui des rabbins qui ne croient plus à ce qu’ils disent, ils le font par habitude, des pasteurs aussi.
Alors là, on pourrait les comparer à ces Sophérim-là ; c’est à dire ces gens qui écrivaient, qui ont été les fondateurs de la synagogue et deviennent les traducteurs de la Torah écrite et qui enseignent la Torah orale.
Autrement dit, ce sont eux qui étaient chargés d’écrire la Torah écrite, ils devaient la transmettre, mais ils n’oubliaient pas d’y ajouter la Torah orale, ce qui donnera le Talmud.
Qu’est-ce que c’est, le Talmud ?
Tout le monde a entendu parler de cela, moi je vous dirai que chaque fois que j’en ouvre un, j’ai tout de suite le mal de tête. C’est terrible, c’est vrai, il n’apporte rien, j’ai beau essayer de comprendre, je n’y arrive pas ! Je demande au Seigneur : « aide-moi », mais Il ne m’aide pas pour comprendre le Talmud !
Le Talmud est un livre qui a été composé au fil des siècles à partir des écoles d’enseignements par des rabbins très renommés, et du sanhédrin qui étaient composé comme vous le savez de 71 membres (70 + le souverain sacrificateur).
Les maîtres qu’on appelait des rabbis, les maîtres de la Torah ont ajouté leur enseignement oral et des explications à tous les textes de l’écriture, si bien que finalement, comme a fait la remarque le Seigneur :
« Vous avez annulé la Parole de Dieu par vos enseignements à vous ».
Après la destruction du temple en l’an 70, il va y avoir 2 maîtres qui vont aider à la constitution de ce Talmud qui n’existait qu’en embryon, c’était simplement les récits des uns et des autres ajoutés comme ça.
La michna
L’un s’appelle rabbi Akiba et l’autre s’appelle rabbi Méir. Ils vont collecter et classer les notes personnelles de leurs élèves.
Ce sont ces notes-là qui vont au 3e siècle être collectionnées par rabbi Juda. On le surnommait « le saint ». Il va ordonner 61 traités qui vont être regroupés en 6 séries et ensemble vont devenir la michna. La michna, c’est à dire l’enseignement à répéter, est donc ajouté à la Parole de D.ieu. Ce qui sera d’ailleurs un abrégé de la torah orale et qui va être destinée à être apprise par cœur, car il fallait que les étudiants apprennent par cœur cela, qui n’était pourtant pas la Parole de D.ieu. Les langues courantes que l’on employait à ce moment-là, c’était l’hébreu et l’araméen.
Au fil des ans, on va s’apercevoir que le texte de la michna était trop condensé, alors on va mettre par écrit les commentaires et les discussions que la michna avait provoqués.
Prenons un exemple.
Quelqu’un prend un passage de l’Écriture, comme :
« Au commencement, D.ieu créa les cieux et la terre ». (Genèse 1 : 1)
A partir de ce verset, quelqu’un va commencer à dire : « Oui, mais avant que la terre existe, il y avait ceci et cela ». Un autre va dire : « Oui, mais D.ieu n’a pas créé la terre de cette manière ». Alors ça fait déjà 2 commentaires. Ces gens-là vont mourir, d’autres vont venir, vont discuter le passage dans les Écritures, et vont discuter aussi sur les commentaires et finalement ils vont remettre encore autre chose, et quand on arrive 500 ou 600 ans plus tard, on s’aperçoit que le texte « Au commencement D.ieu créa le ciel et la terre » a disparu, et on ne trouve plus que les enseignements des rabbins qui se contredisent les uns les autres.
Finalement, quand quelqu’un a lu, il ne sait plus ce que cela veut dire. Il y a 6 opinions différentes et le texte des Écritures a disparu.
Voilà où on en arrive quand on commence à vouloir enseigner D.ieu, au lieu de Le laisser nous enseigner Lui-même.
La Guémara
Après la Michna, on a créé la Guémara, elle va être le complément de la Michna et l’ensemble des 2 va constituer le Talmud.
Le Talmud veut dire « enseignement », ce sont les matériaux pour l’étude.
Ainsi le Talmud a malheureusement pris la place de l’Écriture dans la vie juive. La plupart des juifs ignorent ce qui est écrit dans les Écritures, parce qu’on leur dit : « Vous ne pouvez pas analyser l’Écriture, si ce n’est par le Talmud ».
Donc on est obligé d’étudier le Talmud dans les Yéchivot, c’est-à-dire dans les écoles, et l’Écriture est mise de côté, on n’en parle plus. Ce sont donc les hommes qui ont interprété la pensée de D.ieu, et on doit croire ce que les hommes disent et non pas ce que D.ieu a dit !
Savez-vous qu’il n’y a pas 1 Talmud, mais 2 Talmud !
Vous avez :
- le Talmud de Jérusalem qui a été terminé au 4e siècle
- le Talmud de Babylone qui a été fini au 6e siècle. Le Talmud de Babylone a été fait dans la diaspora (dispersion des juifs) et il est beaucoup plus volumineux.
La Guémara a été rédigée en araméen.
Les maîtres, les rabbis qui enseignaient la Michna et le Talmud, s’appelaient les Tanaïm, c’est à dire les enseignants, les maîtres supérieurs qui avaient le droit bien sûr de faire passer leur pensée la première.
Puis ceux qui ont écrit la Guémara se sont faits appeler les Amoraïm, c’est à dire des interprètes. Les enseignants ont le droit de dire ce qu’ils veulent et les interprètes vont interpréter ce que les enseignants ont dit.
Enfin ceux qui rédigeaient le texte définitif, on les appelait les Saboraïm, c’est à dire les techniciens.
Ainsi, vous aviez à faire à 3 sortes de saboteurs, qui vont vraiment saboter l’Écriture.
Et voilà où nous arrivons aujourd’hui, le peuple d’Israël ne sait rien de ce qui est écrit dans l’Ecriture.
Le message du Talmud se présente sous 2 formes :
La Halaka
C’est la marche à suivre concernant les prescriptions légales, et elles sont terribles : « ne fais pas, ne goûte pas, ne touche pas », rien que des interdits.
On ne sait plus si on le droit de bouger, ou de faire quoi que ce soit d’ailleurs, tellement ils ont mis des barrières de tous les côtés, et qu’on ne trouve pas dans la Bible ! Mais ce sont les hommes qui ont ajouté cela au fil des siècles. Chacun y a mis son petit grain de sel, et du sel qui a perdu de sa saveur, car il n’y a plus rien de l’Écriture.
Par exemple la vaisselle : il ne faut pas manger dans n’importe quelle vaisselle, il faut changer de vaisselle si c’est la vaisselle de la viande, et si c’est celle des aliments à base de lait, il faut utiliser 2 services de vaisselle différents. Cette tradition vient de ce qu’il ne faut pas mélanger la viande et le lait, selon eux.
Alors ils sont mieux que D.ieu Lui-même ! Parce que, figurez-vous que parmi les 3 anges qui sont venus parler à Abraham, il y en a un qui est D.ieu Lui-même.
Abraham lui dira : « Seigneur, Adonaï, veuille rester ici et je vais aller vite te préparer un agneau. »
Et les hommes en question disent : « oui nous restons ici ».
Abraham va vers Sarah et lui dit : « Vite, prépare un agneau avec du lait ! ».
Et les hommes en question ont mangé !
Quelqu’un va dire : « oui, mais il y a quand même un passage où Moïse a dit : « Tu ne cuiras pas le petit dans le lait de sa mère ». Et c’est sur ce passage qu’il y a toute une Halaka d’interdiction. Alors que ce passage est simple et tellement clair.
« Tu ne cuiras pas le petit dans le lait de sa mère », ça veut dire : tu ne peux pas manger un veau tant qu’il est petit et qu’il est encore au lait de sa mère. Il faut attendre qu’il devienne adulte pour consommer cette viande.
Je me souviens une fois, on avait conduit un groupe en Israël, nous avions 120 personnes avec nous. On est allé manger à Massada, il y en a qui n’ont pas voulu aller manger au restaurant et d’autres qui sont venus. Il y avait dans le car un groupe de jeunes, et ils n’avaient pas beaucoup d’argent, ils avaient pris des sandwiches au fromage. A midi, nous nous arrêtons dans un restaurant et ils ont tiré leur sandwiches de leur sac.
Le patron est venu en courant en disant : « Sortez dehors, sortez dehors ! ».
Alors je m’approche et je lui dis : « Monsieur, écoutez, ces gens-là ne peuvent pas vous acheter de la nourriture, mais nous sommes quand même 120 personnes de notre groupe qui ont mangé ici, vous pouvez bien faire place à ces jeunes gens. »
Il me répond : « Non ce n’est pas pour ça, ça n’a pas d’importance ! mais vous vous rendez compte qu’ils sont en train de manger dans leurs sandwichs du beurre et du fromage à côté de gens qui mangent de la viande ! Vous ne vous rendez pas compte du scandale ! »
Je lui réponds : « Monsieur, voyons, soyez raisonnable, en quoi ils vous touchent ? en quoi ils vous font du mal ? »
Il me répond : « Mais ce n’est pas ça ! Les rabbins vont me faire fermer mon établissement ! »
Et c’est vrai qu’ils ont le bras long, vous savez, pour faire fermer un établissement. Mes amis, voilà, et c’est un drame en Israël. Si vous allez manger en Israël et que vous mangez de la viande, ne demandez pas du fromage après ça, parce qu’alors vous allez vous faire jeter.
Vous voyez, des traditions faites par des hommes dans lesquelles il n’y a rien de D.ieu !
Et c’est pour cela que nous tombons tous dans les mêmes hérésies et les mêmes erreurs.
Il faut s’en tenir à la parole de D.ieu. Il ne faut pas interpréter la Parole de D.ieu !
Je vous ai cité le judaïsme mais on pourrait citer un autre cas. Je me rappelle d’un frère chrétien, qui est venu avec nous en Israël, et il a été scandalisé de nous voir prendre des photos. Alors je lui dis : « Qu’est-ce qu’il vous arrive ? »
Il me répond : « Il est écrit : tu ne te feras aucune représentation ! »
Je lui dis : « Qu’y a t-il écrit ensuite ? tu ne feras aucune représentation des choses qui sont dans le ciel, ça veut dire tu ne représenteras pas D.ieu ! Je suis d’accord, mais prendre une photo d’un individu, ce n’est pas D.ieu, non ? »
Hé bien pour lui, il ne fallait pas prendre de photos ni de caméra, ni rien du tout ! Et voilà exactement comment on en arrive là ! C’est pourquoi, il faut que le Seigneur élargisse les pensées, qu’Il nous donne une vision large, que nous n’ayons pas d’œillères.
Si on s’accusait soi-même, on n’aurait même plus le temps d’accuser les autres. Alors frères et sœurs, je vous en prie réalisez bien cela. Ce n’est pas pour rire mais c’est pour montrer la bêtise des êtres humains.
Dans le judaïsme, ils ont faussé complètement le judaïsme.
Il y a une femme, Mme Cohen qui est venue me voir cet après midi et m’a dit : « Monsieur, j’ai été révoltée contre le judaïsme parce que je n’ai rien compris. Je suis allée trouver des rabbins en leur demandant de m’expliquer quelque chose et ils m’ont répondu : ne vous approchez pas de moi, Madame ! parce que les femmes n’ont rien à apprendre ! »
Mais même un homme qui s’approche d’un chef religieux pour lui demander des explications peut être ainsi rejeté ! À une autre personne, un rabbin a demandé plusieurs jours de délai pour lui répondre ! Et il n’a jamais répondu, car il n’a jamais trouvé la réponse.
Ne soyons pas sectaires, mais soyons des gens qui regardons l’Écriture, qui cherchons la volonté de D.ieu, qui désirons faire ce que D.ieu a dit, mais pas avec sectarisme.
Regardez, le Messie, Il s’est approché de tous ceux qui avaient besoin de Lui, hommes et femmes !
Même la samaritaine était offusquée :
« Comment ! Toi, un juif, tu t’approches de moi qui suis une femme ? » (Jean 4 : 9)
Et le Seigneur lui montre que justement, Il est venu, non seulement pour les femmes, non seulement pour les juifs, mais aussi pour les samaritains. POUR TOUT LE MONDE.
Il était venu pour lui apporter la grâce comme Il veut l’apporter à chacun d’entre nous. Le Seigneur a dit :
« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. » (Matthieu 7 : 1-5)
Alors si nous ne voulons pas être mal jugés par les autres, commençons à ne pas juger les autres, mais au contraire essayons de comprendre leur état d’esprit, pour les aider à leur faire comprendre et à les faire profiter de la liberté que nous avons reçue nous-mêmes, dans le Nom du Messie béni, Yeshoua, qui a accompli tout ce qu’il faut pour nous. AMEN !
Obéir à D.ieu plutôt qu’aux hommes
Merci Seigneur pour ces enseignements, Tu montres encore une fois combien l’homme, l’être humain, a tendance à vouloir toujours changer les plans que Tu as fixés Toi, pour l’adopter à sa manière et selon sa pensée.
Seigneur, nous voulons être obéissants, nous rappelant qu’il est écrit : « Que le Messie Lui-même a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes ».
Et si le Messie, Fils de Dieu Lui-même, a appris l’obéissance, alors combien devons-nous nous-même apprendre à obéir à Ta Volonté, non pas celle des hommes mais à la Tienne, D.ieu.
Le vœu de mon cœur et ma prière à D.ieu pour les enfants d’Israël, mes frères, c’est qu’ils soient sauvés. Permets, Seigneur, qu’enfin le peuple d’Israël ait les yeux ouverts, les oreilles ouvertes et qu’il puisse entendre enfin Ta Parole telle qu’elle est par la voix de la ShéHina Ton Esprit, au moyen d’hommes et de femmes qui ont réellement trouvé la Vérité afin qu’ils ne soient plus trompés et ne soient plus conduits dans un chemin d’erreurs. Au Nom de Yeshoua qui vient bientôt. Amen.
Il est malheureux que beaucoup d’entre nous qui nous intéressons au peuple d’Israël et qui prions pour eux, quand on est confronté à un rabbin ou à quelqu’un qui connaît bien la tradition, on ne sache plus quoi répondre. Combien de fois j’ai vu des frères et des sœurs me dire : « Que faudrait-il dire dans ce cas-là ? ».
Nous n’avons rien contre le peuple d’Israël bien au contraire, puisque nous aimons notre peuple et nous voulons les sauver, mais nous croyons malheureusement que le judaïsme depuis 2000 ans a complètement faussé le plan de D.ieu. C’est une tragique méprise pour le peuple d’Israël, une tragique erreur qui a causé des dégâts très importants.
Alors nous voulons corriger cela, nous juifs messianiques et non juifs messianiques, nous voulons remettre les choses dans leur plan prophétique pour bien montrer la valeur d’un judaïsme messianique et non pas d’un judaïsme rabbinique.
Yeshoua était d’un judaïsme messianique, selon la Parole de D.ieu.
Nous ne voulons plus que nos frères continuent dans leurs tromperies. Nous voulons donc remettre les choses en place pour nos frères juifs messianiques, pour aussi les juifs du judaïsme rabbinique, afin qu’ils reprennent et retrouvent les vérités.
Nous voulons aussi que les Chrétiens sachent au moins ce que représente ce dont ils sont issus, car le christianisme est issu d’Israël.
À force de voir tellement d’erreur des rabbins, ils disent : « On a plus rien à faire avec les juifs, plus rien à faire ! » C’est une erreur. Nous avons toujours à faire avec le peuple d’Israël dont toute la Bible parle.
Seulement il y a Israël et Israël ! Ne sont pas Israël tous ceux qui descendent d’Israël. Ce n’est pas moi qui dis ça, c’est l’apôtre Paul. Mais ceux qui deviennent Israël sont ceux qui ont fait une alliance nouvelle avec le Seigneur.
Si vous vous rappelez bien dans la première partie, j’ai essayé de vous montrer les différents courants religieux au temps du Seigneur.
La plupart ne les connaissent pas. Pour rappel, il y avait : les Pharisiens, les Saducéens, les Hérodiens, les Esséniens, les Zélotes, les Scribes, le Sanhédrin et les Messianiques.
Cela fait déjà pas mal de monde, n’est-ce pas ?
Les Pharisiens étaient un parti influent, qui croyaient à toute l’Ecriture, d’accord, mais qui l’avaient entourée d’une espèce de haie, si bien que finalement c’était « ne goûte pas, ne touche pas, ne fais pas », et ce n’était finalement que des notes négatives si bien qu’aujourd’hui on a encore les pharisiens au milieu de nous dans le judaïsme et même certaines fois dans certaine sphères du christianisme.
Il y avait aussi les Saducéens, qui ne croyaient pas à toute l’Ecriture. Ils croyaient à ce qui leur plaisait et ils arrangeaient ça à leur manière. Ils ne croyaient pas aux anges, à la vie éternelle ni à la résurrection. Ils ne croyaient qu’aux choses matérielles, et aujourd’hui je crois que les Saducéens ne manquent pas aussi (aussi bien dans le judaïsme que dans le christianisme).
Il y avait aussi les Zélotes, un parti mystico-politique. Ils voulaient d’une manière violente imposer le royaume de D.ieu. Si vous regardez bien, il n’y a pas longtemps, des soldats de l’armée d’Israël mystico-politique sont allés en pleine nuit pour faire sauter la mosquée d’Omar. On les a arrêtés à temps, car quel scandale ça aurait fait ! Nous croyons bien que la mosquée d’Omar disparaîtra un jour, mais ça sera par la Puissance de D.ieu, les hommes n’ont rien à faire là-dedans.
Il y avait aussi les Esséniens, ils rejetaient le grand prêtre et même la manière de faire le sacerdoce dans le temple à Jérusalem (là je suis d’accord avec eux), ils vivaient confinés entre eux, il ne fallait pas s’approcher des femmes et c’est pour cela qu’il y a une séparation entre les femmes et les hommes. Et si jamais une femme s’approche pour leur serrer la main c’est comme s’ils touchaient le diable ou quelqu’un qui a la gale. Vous vous rendez compte ?
Dans les sphères chrétiennes, on retrouve cela : l’homme, c’est celui qui est le grand seigneur et la femme, c’est presque quelque chose d’impur.
Ce qui n’est pas juste parce que le Seigneur a montré que l’homme et la femme sont égaux devant D.ieu !
Il y avait aussi les Hérodiens, ils pensaient qu’il fallait de plus en plus l’influence romaine dans les sphères juives, comme cela on s’assimile. Il y en a beaucoup aujourd’hui qui veulent faire disparaître leur origine juive pour être comme les autres. C’étaient des libéraux ouverts à toute la culture grecque, et les libéraux ne manquent pas dans les sphères judaïques et chrétiennes.
Il y avait aussi les scribes, chargés de copier l’Écriture, et malheureusement ils passaient plus leur temps à copier les écrits des rabbins, que les écrits de l’Écriture. Les scribes étaient souvent mélangés aux Pharisiens et aux Saduccéens contre le Seigneur. Le Seigneur en a eu des ennemis !
Il y avait aussi le Sanhédrin composé de 70 membres influents de différentes sectes. Rappelez-vous que le procès conduit par le souverain sacrificateur, le procès de Yeshoua, a été fait en dépit du bon sens et en dépit de la loi juive. Ça s’est fait en pleine nuit, il n’y avait pas tout le sanhédrin rassemblé, et on a fait un jugement qui n’était pas juste. Vous voyez quand les hommes commencent à faire leur volonté, ça devient la dictature.
Et aujourd’hui, vous voyez la même chose, combien de fois les gens essayent d’imposer leurs idées dans différents courants religieux.
L‘ancien souverain sacrificateur et le nouveau souverain sacrificateur faisait une petite secte à eux 2 pour nommer le nouveau souverain sacrificateur ! Ils avaient leurs petits arrangements à eux ! Ça en faisait des partis tout ça, n’est-ce pas ?
Et puis enfin, il y avait les Messianiques.
Ils croyaient absolument que Yeshoua était le Messie : on les appelait « les méchiHim » ou « les mahaminim », c’est à dire des « gens croyants ». Le mot « croire » vient du mot « foi ». Le mot « vérité » se dit « émèth » en hébreu (d’où est sorti « amen »).
Dans le Talmud, on les nomme « les minimes », quelque chose qui n’a pas d’importance. Hé bien, D.ieu soit béni ! Les minimes sont les maximes !
Il y a des centaines de milliers de juifs messianiques à travers le monde, et puisse le Seigneur faire que les 16 millions de juifs croient au Messie qui revient bientôt, et nous L’attendons de tout notre cœur ! Rappelez-vous que le mot « méchiHim » (qui veut dire messianique) a son contraire « les datim », qui veut dire « les religieux ».
Le livre de la Loi
« Que ce livre de la Torah (de la loi), ne s’éloigne pas de ta bouche. Médite-le jour et nuit pour agir fidèlement selon tout ce qui est écrit. Car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne t’ai-Je pas donné cet ordre ? Fortifie-toi et prends courage, ne t’effraie pas, ne t’épouvante pas car l’Eternel Ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras ». (Josué 1 : 8-9)
Les enfants d’Israël ont décidé que les 5 livres de Moïse sont la Torah.
Torah veut dire enseignement. La Torah sous entend toute l’Écriture, tout l’enseignement de D.ieu. C’est pour cela qu’il est écrit : « que ce livre de la loi ne s’éloigne pas de ta bouche. »
Ce n’est pas seulement le livre de Moïse, mais les 66 livres de la Bible qui doivent rester comme l’enseignement. On pourrait même appeler Torah, toute la Bible entière, Nouvelle Alliance comprise !
Les enfants d’Israël ont pris ce passage au mot, si bien que sans arrêt, jour et nuit, il y a des enfants d’Israël, dans une maison ou une yéshiva (une école biblique) qui récitent, qui lisent les 5 livres de Moïse, et les commentaires sur les 5 livres de Moïse. Ce n’est plus tout à fait la Parole de D.ieu.
Dans Jean 5 : 45-47, Yeshoua parle de la Torah et de Moïse, qui a apporté la révélation au peuple d’Israël :
« Ne pensez pas que Moi Je vous accuserai devant le Père, celui qui vous accuse c’est Moïse en qui vous avez mis votre espérance, car si vous croyez Moïse, vous me croiriez aussi parce qu’il a écrit de Moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? ». (Jean 5 : 45-47)
Dans la première partie, je vous disais qu’il y avait au fond 2 sortes de Torah dans la pensée juive. La Torah orale et la Torah écrite.
La Torah orale est une falsification parce que D.ieu n’aurait jamais confiance de donner à des hommes une Torah ou un enseignement de bouche à oreille seulement. Il a toujours voulu que ce soit écrit. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous déformons tout ce qui vient de l’homme et de D.ieu.
Si nous n’avions pas reçu quelque chose d’écrit noir sur blanc, nous aurions vite fait de tout transformer. À chaque fois qu’un rabbin parle d’un passage de l’Écriture, il fera toujours une référence abracadabrante, par exemple, sur Abraham qui aurait dit ceci, ou Josué a dit cela, et d’autres inventions !
Moïse, on lui a fait dire beaucoup de choses qu’il n’a jamais dites parce que ce qu’il a dit est écrit dans la Parole (la Bible).
Comment peuvent-ils savoir ces choses qui auraient été dites par Moïse ?
Moïse inspiré par la révélation de D.ieu a écrit les 5 livres de la Torah. Nous croyons à la Torah écrite, à l’enseignement écrit. Donc pour Israël il y a 2 révélations. Et c’est grave. Ils disent qu’on ne peut pas comprendre la loi écrite ou la Bible sauf si on passe par la loi orale. En d’autres termes : « Vous ne devez pas croire ce que D.ieu a dit, mais il faut croire ce que les rabbins ont dit. »
Vous rendez-vous compte des conséquences ? Ça fait 2000 ans, que règne la confusion au sein du peuple d’Israël, et dans tous les enseignements rabbiniques. Certains juifs que j’ai rencontrés ou que je rencontre, ce n’est pas la Bible qu’ils citent, c’est toujours ce que le Talmud a dit ou ce que les rabbins ont dit.
Jamais ce que D.ieu a dit parce qu’ils ne savent même pas ce que D.ieu a dit.
Alors c’est grave ! Je vous ai aussi parlé de 2 Talmud, vous voyez la confusion au point que les hommes ont falsifié la Parole de D.ieu, ce qui a fait dire au Seigneur Yeshoua : « vous avez annulé la Parole de D.ieu par votre tradition. »
Il était en colère quand Il a dit cela et c’est vrai qu’on a annulé la Parole de D.ieu par des traditions d’hommes. Ces hommes-là se sont mis à écrire selon les lubies de leurs têtes, si bien qu’aujourd’hui nous avons 2 Talmud ! Pas 1 mais 2 ! Il y a le Talmud de Jérusalem et il y en a un plus gros que celui-là, c’est le Talmud de Babylone. Laissez-moi vous dire que ce n’est plus un livre comme la Bible, c’est tout un ensemble de choses dans lesquelles il y a très souvent de la magie et des choses qui n’ont pas de sens, parce qu’elles viennent de l’esprit un petit peu excité de certains rabbins. Ça n’a rien à voir avec la Parole de D.ieu !
Maintenant parlons de la Torah. Ce nom Torah est important parce que en réalité, l’Ancienne Alliance est un ensemble de 3 parties : la Torah composée de 5 livres qu’on appelle le Pentateuque, les Névihim = les prophètes, et les kétouvim = tous les autres écrits.
Ça fait 3 parties.
Regardons les 5 premiers livres : ils ont été inspirés par D.ieu et copiés par Moïse. Ce qu’il y a de particulier chez les juifs, c’est qu’ils ne les nomment pas comme nous les nommons nous. Pour eux, le titre du livre est le premier mot de ce livre si bien que pour :
- la Genèse, c’est « Béréchit » = commencement, car c’est le 1er mot de la genèse : au commencement
- l’Exode, c’est « Chémot’ » = les noms, en effet l’exode commence par : voici les noms
- le Lévitique, c’est « vayiqra » = Il appela, car le lévitique commence par : Il appela
- les Nombres, c’est « bamidbar » = dans le désert, les nombres commencent par : dans le désert
- le Deutéronome, c’est « Dévarim » = les paroles, le Deutéronome commence par : voici les paroles
Le Deutéronome contient l’exhortation de Moïse et la récapitulation des lois divines, et dont la partie la plus importante se trouve au chapitre 6 : 4 :
« Ch’ma Israël, Adonaï élohénou, Adonaï éHad’ »
« Écoute Israël, l’Eternel notre Dieu, l’Eternel est Un. »
« Voici, tu le graveras dans ton cœur, tu te rappelleras, tu enseigneras en voyage… »etc.
Combien la Parole de D.ieu est importante !
Et c’est curieux de voir le peuple d’Israël qui répète 3 fois par jour le « Ch’ma Israël » fait exactement le contraire de cela. Et tout ce qu’ils étudient, ce n’est pas la Parole de D.ieu, c’est la parole des hommes.
Vous voyez que c’est un véritable malheur ! Et pourtant la Bible dit :
« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. » (Apocalypse 22 : 18-19)
Vous voyez l’importance de la Parole de D.ieu.
C’est pourquoi je crois que c’est bon d’insister pour vous frères et sœurs, nous qui avons la prétention de croire en D.ieu et de croire au Seigneur, de ne jamais nous séparer de l’Écriture et de ne jamais mettre nos idées à la place de l’Écriture, ni les idées des hommes à la place de l’Écriture.
C’est peut-être bon de lire des commentaires et des études, c’est bien, il y des serviteurs et des servantes de D.ieu qui ont écrit des choses intéressantes mais toujours : « Ta Parole est la vérité ! ».
L’enseignement sur la parole de D.ieu, les hommes peuvent dire des choses et ça peut être intéressant, mais il ne faut jamais prendre la parole d’un homme à la place de la parole de D.ieu, c’est très important.
La lecture de la Torah
Je vais vous donner des explications intéressantes sur la Torah écrite.
Cette lecture de la Torah se faisait et se fait toujours dans les synagogues. À un moment donné, on va ouvrir un rouleau. Les rouleaux de parchemin en peau d’un animal pur, sont rangés derrière un grand rideau de velours rouge (symbole du sang). La peau était et est toujours tannée pour cela, on écrivait pas sur n’importe quelle peau (Lévitique 11).
Le texte était écrit à la main avec un roseau (c’est ce que l’on fait encore aujourd’hui). Ça n’est pas imprimé, c’est écrit à la main avec un roseau ou une plume d’oie, et le texte ne comporte ni voyelle ni signe de ponctuation.
Dans les bibles en hébreu, il y a eu des voyelles de mises afin de pouvoir prononcer les syllabes, ce sont des petits signes sous les lettres et au-dessus. Il y a des signes qui sont des notes de musique mais je crois que l’on a perdu la connaissance pour se servir de ces notes de musique.
La Torah (les 5 livres de Moïse) est lue régulièrement dans la synagogue, du début de l’année à l’autre. C’est ce que l’on appelle la ronde de la Torah.
On lit une section par Shabbat.
Jamais vous ne verrez un rabbin mettre le doigt sur le rouleau des écritures, c’est sacré (kadoch), le Nom du Seigneur est dessus.
Alors, il a dans sa main un doigt en argent (symbole du rachat), c’est une tige avec au bout une main qui tend l’index et s’appelle le Yad’ (la main).
À leur insu au travers du symbole de l’argent, ils disent que la Parole de D.ieu est pour le rachat au travers de Son Nom. C’est comme si c’était la main de D.ieu qui montrait le rachat dans le Messie tout au long de l’écriture. Ainsi, il a sous ses yeux le symbole du rachat qui est l’argent, et ainsi il montre tous les textes comme étant la Parole de D.ieu. Tout cela pour ne pas toucher le parchemin.
Dans le Talmud, il y a 2 sortes d’écrits. Ce qu’on appelle la Halaka et la Hagada. La Halaka, ce sont toutes les formes imposées par le rabinat d’interdictions.
C’est drôle, eux ils disent « il ne faut pas ! il ne faut pas ! il ne faut pas ! » et nous nous disons « il faut ! il faut ! il faut ! ».
Dans les 613 commandements, il y en a plus de 300 qui interdisent quelque chose. Alors si les malheureux écoutent ces commandements arrangés par les rabbins, parce que ce que Dieu donne en interdiction est bon et parfait, il y a une raison valable, mais arrangé par les rabbins c’est tout du négatif.
Nos amis messianiques en Amérique nous ont raconté une petite histoire humoristique pour montrer jusqu’où ça va l’hypocrisie quand on commence comme cela.
On raconte qu’un fils d’Israël est venu et disait : « Tu sais, j’ai 3 dentiers. »
L’autre est étonné : « 3 dentiers ? »
Il répond : « Oui, bien sûr, j’en ai un pour manger la viande, et quand je mange du fromage ou autre produit laitier, je change de dentier, je prends le 2ème. Tu sais à quoi me sert le 3ème ? Et bien quand je veux manger du jambon, j’utilise le 3ème. »
Vous comprenez où l’hypocrisie peut mener ! Vous savez, il ne faut pas se moquer du peuple d’Israël parce qu’on l’a conduit à l’hypocrisie. Vous croyez que dans les sphères chrétiennes il n’y a pas cette hypocrisie-là ? Un chrétien, ça doit avoir un certaine forme de cheveu et d’habit, et arrivé à la maison, on fait ce qu’on veut. Ce qui montre bien qu’il y a une hypocrisie religieuse chrétienne. On met les autres sous un joug et on fait ce que l’on veut.
Les erreurs du judaïsme sont les mêmes erreurs que l’on retrouve dans le christianisme.
La hagada ce sont les histoires, les récits par exemple, la hagada de PessaH qui raconte comment les enfants d’Israël sont sortis d’Egypte. C’est bien, car on raconte la Bible, mais à côté de ça, il y a : rabbi karsone a dit cela ; rabbi untel a dit ça et finalement on a mis à côté du texte biblique d’autres récits qui n’ont plus rien à voir. Alors c’est comme si je vous disais une légende. Alors à partir du moment où ils mettent des légendes, où est la Parole de D.ieu ?
Si je vous disais : « Mes amis, dans votre Bible, il y a une partie de légende et une partie de réalité », vous seriez les premiers à me dire : « C’est tout ou rien. Ou bien la Parole est inspirée entièrement ou alors ce sont des histoires ».
Moi mes amis, je crois que la Parole de D.ieu est inspirée entièrement.
Mais malheureusement les rabbins, dans leur désir d’apporter la Parole de D.ieu à leur manière, ont rajouté leurs récits, si bien que finalement, on croit les récits et on ne croit plus la Parole de D.ieu.
J’ai entendu ici et ailleurs des enfants d’Israël me dire : « Vous savez, Abraham un jour il a rencontré… » et ils me racontent une histoire qui n’est pas dans ma Bible. Et ils disent que c’est écrit dans la Bible. Non ! C’est écrit dans le Talmud. Pour eux, Bible et Talmud, c’est pareil. C’est ce qu’on appelle de la prestidigitation ! Et malheureusement, les rabbins sont devenus des prestidigitateurs qui ont transformé la Parole de D.ieu et annulé la Parole de D.ieu en mettant à la place la parole des hommes.
Vous ne croyez pas qu’il y a de la prestidigitation dans le milieu chrétien aussi aujourd’hui encore ? Et on met la parole des hommes à la place de la Parole de D.ieu et c’est tellement grave.
Comment a été constituée la Bible hébraïque ?
Si vous prenez la bible hébraïque, c’est à dire l’Ancienne Alliance, vous verrez que les livres ne sont pas dans le même ordre.
Parce que les rabbins encore une fois, ont voulu arranger à leur manière à eux. Dans la Bible Hébraïque, vous trouvez 24 livres, alors que dans la notre, il y en a 39. Est-ce que ça veut dire que nous nous avons ajouté des livres ? Ou bien, est-ce eux qui ont enlevé des livres ? Ils ont arrangé leur Bible avec 24 livres alors que nous en avons 39. Alors qu’est-ce qui s’est passé ?
On raconte comment la Bible hébraïque a été composée et à quel moment.
On avait gardé tous ces écrits et il fallait les mettre ensemble.
C’est YoHanan Ben Zakaï qui, après la destruction du temple, a obtenu de Vespasien, l’empereur de Rome, l’autorisation de réunir les sages de la Loi, à Yavné, en Israël.
Là, sera installée l’autorité centrale du Judaïsme, et là, on a fixé définitivement le canon des Écritures : on a fixé 24 livres au lieu de 39.
Nous, nous avons les 12 petits prophètes, et pour eux, les 12 ne font plus qu’un.
La Bible juive s’appelle le TenaH, nous l’avons vu plus haut.
C’est une contraction de 3 mots :
- Torah = 5 livres de Moïse
- Névihim = 1 livre constitué des 12 petits prophètes + 7 livres constitués des autres prophètes, soit 8 livres (Josué, Juges, Samuel (les 2 sont jumelés), Rois (les 2 sont jumelés), Isaïe Jérémie Ezéchiel et les 12 petits prophètes un 1)
- et Kétouvim = les autres écrits, soit 11 livres (Psaumes, Proverbes, Job, Cantique des cantiques, Lamentations, Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras, Néhémie et les chroniques jumelées)
Ce qui donne 5+8+11= 24.
Moi, je vous dirai franchement que je préfère la manière dont est arrangée notre Bible, car il y a un ordre logique intéressant.
Quant à la Nouvelle Alliance, le Judaïsme ne veut pas en entendre parler.
Yeshoua et les apôtres n’avait qu’une seule Bible, c’était celle de l’Ancienne Alliance.
Yeshoua et la Nouvelle Alliance font référence continuellement à Moïse et aux prophètes (Luc 16 :31).
Yeshoua a dit :
« Je ne suis pas venu pour abolir mais pour accomplir » (Matthieu 5 : 17)
Ce qui montre bien que la pensée de D.ieu n’est pas de détruire le texte : toute la Bible est la Parole de D.ieu et la vérité.
Le nom de YESHOUA
Maintenant, laissez-moi vous montrer quelque chose de très important et de très grave, pour vous montrer que quand on veut déformer quelque chose, on tombe dans le blasphème, et le blasphème c’est quelque chose qui peut être très grave, même pour les croyants, quand on est mal éclairé.
Il y a une nuance très grave dans le Nom de Yéchoua transformé par les rabbins.
Yeshoua veut dire « Dieu sauveur » ou « Dieu délivre » (Yé-Shoua).
L’ange avait dit :
« Tu l’appelleras Yeshoua, car c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». (Matthieu 1 : 21)
Le christianisme a transformé le Nom de Yéchoua en Jésus, car il est passé par le canal grec « Yésous ».
Chacun peut prononcer le Nom du Seigneur comme il veut, ce n’est pas un problème.
Mais dans le milieu juif, quand vous parlerez de Yeshoua à un enfant d’Israël, si c’est un religieux, il vous dira : « Oui, vous parlez de Yéchou ! ».
Attention mes amis, là il y a une chose grave qui est caché derrière ce mot « Yéchou ».
Figurez-vous que les rabbins ont commencé à déformer la pensée divine de D.ieu avec le Nom de Yeshoua. Par contradiction à Yechoua, qui veut dire Dieu Sauveur, Dieu libérateur.
Dans Esaïe 49 : 8, on trouve le Nom du Messie :
« Ainsi parle l’Eternel au temps de la grâce, Je t’exaucerai, au jour du salut Je te secourrai ». (Esaïe 49 : 8)
En hébreu, il y a écrit : « Ouv yom Yéchoua azartiHa » = « Au jour de Yeshoua, Je te secourrai ».
Ainsi, au jour où il y aura un homme qui s’appellera Yeshoua (Dieu sauveur), ce sera le secours de D.ieu qui te sera apporté.
Donc la Bible montre bien que le Nom de Yeshoua, c’est le Nom du Messie, c’est normal qu’Il s’appelle ainsi.
J’ai commencé à tendre l’oreille un jour où un homme qui venait à notre réunion et à qui je parlais de Yeshoua, me répondit : « Ah ! vous parlez de Yéchou« . Je lui répondais : « non ! Yeshoua ! » Il me dit : « Non, Yéchou« , et après il répétait un mot en hébreu.
Vous savez ce que les rabbins ont fait ? Ils ont dit qu’il ne fallait plus l’appeler Yeshoua qui veut dire « D.ieu sauveur », mais qu’il fallait l’appeler Yéchou, car ils n’ont voulu prendre que les 3 premières lettres : י Yod, שchine, ו vav.
Ce qui est un blasphème qui veut dire :
- יYod pour Ymar, שChine pour Chémo et ו vav pour véziHon’
- ce qui signifie : ymar chémo véziHon’ => « que son nom soit effacé » !
Vous voyez quel blasphème ! C’est terrible ! Faites attention quand vous entendez cela, vous ne devez pas accepter cela et vous devez tout de suite répliquer : « Non, c’est Yeshoua, D.ieu sauveur ! ».
Refusez un tel blasphème !
Ymar veut dire : effacer ; Chémo veut dire : le nom ; véziHon veut dire : le souvenir.
Et ainsi le Nom de Yéchoua est bafoué avec les 3 lettres que l’on a pris de Son Nom !
Chez les arabes, il y a le même blasphème : « sig’na aïssa » (sauveur Aïssa c.a.d.Yéchouya) mais certains arabes vous diront « Sid’na Aïssa » = celui qui fait des disputes, Jésus celui qui fait des disputes.
Nous ne devons pas accepter ces mots Yéchou et Sid’na Aïssa.
Ne nous laissons pas séduire par les interprétations erronées des rabbins, ni même des pasteurs ni même des prêtres, ce qui compte c’est ce que D.ieu a dit et il nous faut un jugement saint pour bien interpréter la Parole de D.ieu.
Les hommes peuvent avoir écrit de bonnes choses et nous avons l’esprit de D.ieu pour nous aider à discerner les bonnes choses. Mais dans tous les écrits des hommes, qu’ils soient les meilleurs enfants de D.ieu, il y aura toujours une petite interprétation qui ne sera pas tout à fait juste, et il faut faire attention de ne pas l’accepter.
Merci pour Ta Parole, Seigneur, et merci parce que Tu n’as pas permis que nous restions dans nos erreurs. Nous avons été les mêmes dans le judaïsme et dans d’autres sphères du christianisme, souvent on tombe dans l’erreur, et nous avons, sans le vouloir, blasphémé Ton Nom. Mais maintenant, nous n’acceptons plus ces blasphèmes, nous avons trouvé enfin Celui qui remplit nos vies, nous avons trouvé le Messie béni d’Israël, dans le sang duquel nous avons la rédemption parfaite et nous voulons acclamer YESHOUA plus que jamais le Messie d’Israël, le Dieu sauveur et libérateur par lequel Toi, Dieu Tout Puissant, Elohim, Tu t’es révélé dans nos vies et dans nos cœurs. Nous voulons, Seigneur, nous laisser conduire par Ton Esprit Saint dans toute la vérité, afin de mieux Te connaître, de mieux Te servir, de mieux Te chercher et d’être prêt pour le grand jour quand Tu reviendras. Au Nom de Yeshoua et dans la personne bénie du Messie. Amen. »