Cette prophétie établissait un changement dans les dispensations du plan de D.ieu :
- elle le divisait en temps des Gentils, puis à la fin la restauration d’Israël.
- elle prédisait l’exil des Juifs pendant ces derniers 2000 ans et leur rassemblement, la destruction de Jérusalem ainsi que sa reconquête et sa reconstruction finale.
En parlant ainsi, Yeshoua (Jésus) se plaçait dans la tradition des grands prophètes d’Israël qui intervenaient dans l’histoire, apportaient le jugement, promettaient la restauration et déterminaient le cours des générations futures.
Cette prophétie tire Yeshoua du mysticisme fluctuant où beaucoup le voient, et le place carrément dans le courant de l’histoire humaine et dans le plan de D.ieu pour la nation d’Israël.
A la destruction de Jérusalem en 70 et 135 apr. J.-C., une forte faction de zélotes religieux nationalistes combattirent les Romains, faisant finalement beaucoup plus de mal et de dégâts. (C’est le point de vue de Josèphe, le grand historien juif, dont les écrits constituent les principaux documents historiques connus sur l’époque.) Yeshoua prévint ses disciples de ne pas prendre part à la révolte contre Rome en disant :
« Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26.52)
Les Romains crucifièrent Yeshoua de crainte qu’il ne conduise une révolte juive pour renverser César (Jean 11.48 ; 19.12-13). Cependant, sa révolution était plus spirituelle que politique.
Même si D.ieu demande que tous les gouvernements de ce monde soient soumis à l’autorité du Messie (Psaume 2), l’Evangile n’est pas en premier lieu un mandat de nationalisme religieux (Jean 18.36).
Les Ecritures sont très fortement en faveur du service militaire (Romains 13). D.ieu se présente plus de 200 fois comme l’Eternel des Armées : en hébreu, le mot Tsebaot signifie simplement armées.
Les enfants des croyants messianiques servent tous dans l’armée israélienne (FDI), beaucoup dans des unités de combat. Cependant, ils sont conscients que le royaume spirituel de D.ieu doit être leur priorité.
Si Ezéchiel et Jérémie enseignaient sur l’exil, Esdras et Néhémie enseignaient sur le retour. Les livres de Esdras et Néhémie présentent un modèle biblique pour la restauration du reste d’Israël. Nous voyons là une communauté naissante qui envisage la restauration nationale. Ils tiennent l’épée d’une main et la truelle de l’autre (Néhémie 4.17). Ils maintiennent l’équilibre entre les problèmes militaires et les questions spirituelles (bien que les deux aspects aient des implications politiques).
Le reste juif messianique dans la nation d’Israël est une partie essentielle du réveil spirituel qui introduira la pleine restauration finale de notre nation et impactera même le monde entier.
« Or, si leur chute… a été la richesse des païens [nations], combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous… que sera leur réintégration, sinon le passage de la mort à la vie ? » Romains 11 .12,15).
Je vois un parallèle entre le mouvement messianique moderne et le reste à l’époque d’Esdras et de Néhémie. Nous nous efforçons de trouver l’équilibre selon D.ieu en gérant en même temps les questions spirituelles et les problèmes politiques.
Pluralisme et sionisme
Même si la restauration d’Israël et le retour des exilés est un thème fréquent dans les prières religieuses juives et dans les écrits rabbiniques, les 100 premières années du sionisme moderne ont été largement séculières.
Remarque : la révolution sépharade « Shas » de la fin des années 1980 a introduit une influence grandissante de la religion dans le secteur politique. Bien longtemps avant, le principal rabbin ashkénaze Avraham Yitzhak Kook (1865-1935) avait posé les fondements spirituels et théologiques en associant l’orthodoxie religieuse et l’état sioniste politique, ce qui était sans précédent à son époque.
Pourquoi, dans sa souveraineté, D.ieu a-t-il donné à des personnages non religieux comme Théodore Herzl et David Ben Gurion la capacité d’être les leaders de la restauration moderne d’Israël ?
Je crois que leur conception d’un état moderne aux valeurs pluralistes, en particulier la liberté d’expression religieuse, était un facteur essentiel dans le timing et la décision de D.ieu de commencer le rassemblement de notre peuple et la restauration de notre nation.
En rétrospective sur 2000 ans, on ne peut éviter de conclure qu’il doit y avoir un certain rapport entre la crucifixion de Yeshoua et le début du grand exil en 70 apr. J.-C.
Même si les Juifs religieux acceptèrent le message par dizaines de milliers (combien de milliers de Juifs ont cru, et tous sont zélés pour la loi. Actes 21. 20), la communauté apostolique fut généralement rejetée et persécutée par les autorités religieuses.
Le rejet du message des premiers Juifs messianiques de 33 à 70 apr. J.-C. trouve son parallèle dans le rejet des messages de Ezéchiel et de Jérémie dans les années précédant 586 av. J.-C.
Yeshoua et la réoccupation de la terre
Yeshoua a restauré le contrat de propriété perdu par Adam. C’est pourquoi il fallait qu’il naisse fils d’Adam. Du point de vue de D.ieu, de même que la planète appartint jadis à Adam, elle appartient maintenant à Yeshoua.
Comme la planète terre était jadis la propriété de la race humaine par Adam, elle l’est maintenant par Yehoua. Pas de Yeshoua, pas de terre.
D.ieu fit aussi alliance avec Abraham pour le droit de propriété de la terre d’Israël. C’est pourquoi il fallait que Yeshoua naisse fils d’Abraham, Israélien de naissance (Sabra). Le but même de l’existence de l’état d’Israël est lié à Yeshoua. Pas de Yeshoua, pas d’Israël.
Selon les Ecritures, le Messie vit en ses disciples par l’Esprit Saint. Quand les autorités religieuses du 1er siècle ont excommunié les Juifs messianiques, ils ont fondamentalement exilé Yeshoua de la terre d’Israël. Quand Yeshoua fut « exilé », le propriétaire fut exilé. Ainsi, en fait, nous nous sommes excommuniés nous-mêmes de notre terre.
« Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit : « Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant, elles sont cachées à tes yeux. Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts ; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. » (Luc 19.41-44)
Merci Seigneur, le contraire est également vrai. Si les Juifs messianiques reviennent sur la terre d’Israël, l’esprit de Yeshoua y revient. Si Yeshoua y entre à nouveau, tous les Juifs peuvent être autorisés à rentrer.
C’est comme trois cercles concentriques : le cercle intérieur est Yeshoua ; le deuxième est les Juifs messianiques et le cercle extérieur est le reste de la nation.
Pour le dire en d’autres termes : le premier cercle est le Roi messianique d’Israël ; le deuxième est le reste messianique d’Israël et le troisième, toute la nation d’Israël.
Cela peut paraître de la mégalomanie, comme si tout dépendait de nous, les Juifs messianiques. Mais il ne s’agit pas de cela. Rien ne dépend de nous car en nous-mêmes, nous ne sommes rien. Cependant, tout, y compris l’occupation et le droit de propriété d’Israël, dépend de Yeshoua, le Messie. C’est lui le facteur décisif.
« Quand il se trouve du jus dans une grappe, on dit : « Ne la détruis pas, car il y a là une bénédiction ! » J’agirai de même, pour l’amour de mes serviteurs, afin de ne pas tout détruire. Je ferai sortir de Jacob une postérité, et de Juda un héritier de mes montagnes : mes élus posséderont le pays, et mes serviteurs y habiteront. » (Isaïe 65. 8-9)
Le jus [vin nouveau dans la version anglaise] est la présence de l’Esprit Saint qui nous est donné par le Messie Yeshoua. Tant que le vin nouveau spirituel est dans la grappe, nous, Juifs messianiques, nous sommes préservés et le reste de notre peuple l’est aussi.
Dire que l’occupation et la conquête de la terre d’Israël dépend du Messie n’est pas très éloigné du point de vue des Juifs ultra-orthodoxes.
C’est la raison pour laquelle certains Haredi (ultra-religieux) sont encore aujourd’hui en opposition à l’état d’Israël puisque ce n’est pas le Messie qui l’a créé. Bien que je n’adhère pas à leur position, elle a en commun avec la nôtre que l’existence de l’état d’Israël est intégralement liée au Messie.
En fait, des formes de « messianisme » sous-tendent, consciemment ou inconsciemment, bien des courants de pensée dans la politique d’Israël de notre époque. Même dans sa vision Nouveau Moyen Orient, Shimon Pérès espère que « le loup et l’agneau habiteront ensemble » (Esaïe 11.6), bien qu’il envisage cette paix utopique d’une façon séculière humaniste ou même socialiste.
Les programmes politiques des partis religieux israéliens (Shan, Habad et Mafdal) comportent tous un élément messianique dans leur vision du monde.
En d’autres termes, la connexion entre le Messie et la terre d’Israël imprègne toute l’idéologie sioniste, y compris la nôtre. Cependant, là où nous divergeons, c’est ‘qui est le Messie’.
On pourrait même dire que le Hamas et le Jihad islamiques voient eux aussi, quoique d’une façon tordue, l’occupation et la conquête d’Israël d’un point de vue ‘messianique’. Toutefois, leur messager divin est Mohamed. Les revendications islamiques sur la Terre Sainte comportent la croyance en la souveraineté de Mohamed sur la terre, ce qui conduit au rejet de l’autorité de Yeshoua et de la position biblique.
Tant que les Juifs messianiques ont le droit de vivre sur la terre d’Israël, je crois qu’aucune arme dans le ciel ou sur terre ne pourra arracher la nation de sa terre. (Bien qu’il y ait des règlements judiciaires contre l’immigration des Juifs messianiques en Israël et des persécutions par les ultra-orthodoxes, la majorité des Juifs messianiques réussissent à y rester et y vivre.) Ce point de vue nie aussi les suppositions d’un troisième exil.
Remarque : Les trois endroits où le gouvernement israélien a accepté de se retirer des implantations (Gaza, implantations isolées au nord de la Samarie et une partie du quartier de Hébron) étaient des régions contrôlées.
« Le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple… II rassemblera les exilés d’Israël, et Il recueillera les dispersés de Juda, des quatre extrémités de la terre » (Isaïe 11.11-12 )
« Et vous serez ramassés un à un, enfants d’Israël ! » (Isaïe 27.12)
« Je ramènerai de l’orient ta race, et Je te rassemblerai de l’occident. » (Isaïe 43.5-6)
« Quelques instants, Je t’avais abandonnée, mais avec une grande affection, Je t’accueillerai » (Isaïe 54.7)
« Le Seigneur, l’Eternel, parle, Lui qui rassemble les exilés d’Israël. » (Isaïe 56.8)
« La maison de Juda marchera avec la maison d’Israël ; elles viendront ensemble du pays du septentrion au pays dont J’ai donné la possession à vos pères. » (Jérémie 3.18)
« Mais après que Je les aurai arrachés… Je les ramènerai chacun… chacun dans son pays. » (Jérémie 12.15)
« L’Eternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du septentrion et de tous les pays où Il les avait chassés! Je les ramènerai dans leur pays, que J’avais donné à leurs pères. » (Jérémie 16.15)
« L’Eternel est vivant, Lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d’Israël du pays du septentrion et de tous les pays où Je les avais chassés ! Et ils habiteront dans leur pays. » (Jérémie 23.8)
« Je me souviendrai de vous, et J’accomplirai à votre égard Ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu. » (Jérémie 29.10)
« Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël et de Juda, dit l’Eternel ; Je les ramènerai dans le pays que J’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. » (Jérémie 30.3)
« Je les ramène du pays du septentrion, Je les rassemble des extrémités de la terre. » (Jérémie 31.8)
« Je les rassemblerai de tous les pays où Je les ai chassés, dans ma colère… Je les ramènerai dans ce lieu, et Je les y ferai habiter en sûreté. » (Jérémie 32.37)
« Je les planterai véritablement dans ce pays » (Jérémie 32.41)
« On achètera des champs pour de l’argent, on écrira des contrats, on les cachettera, on prendra des témoins, dans le pays de Benjamin et aux environs de Jérusalem, dans les villes de Juda, dans les villes de la montagne, dans les villes de la plaine et dans les villes du midi [Neguev] ; car Je ramènerai leurs captifs. » (Jérémie 32.44)
« Je ramènerai leurs captifs » (Jérémie 33.26)
« Je vous rassemblerai du milieu des peuples, Je vous recueillerai des pays où vous êtes dispersés, et Je vous donnerai la terre d’Israël. » (Ezéchiel 11.17)
« Je vous ferai sortir du milieu des peuples, et Je vous rassemblerai des pays où vous êtes dispersés » (Ezéchiel 20.34)
« … quand Je vous aurai fait sortir du milieu des peuples, et rassemblés des pays où vous êtes dispersés » (Ezéchiel 20.41)
« … quand Je vous ramènerai dans le pays d’Israël, dans le pays que J’avais juré de donner à vos pères. » (Ezéchiel 20.42)
« Lorsque Je rassemblerai la maison d’Israël du milieu des peuples où elle est dispersée…, ils habiteront leur pays… Ils y habiteront en sécurité, et ils bâtiront des maisons et planteront des vignes; ils y habiteront en sécurité, quand J’exercerai mes jugements contre tous ceux qui les entourent et qui les méprisent. » (Ezéchiel 28.25-26)
« Je les retirerai d’entre les peuples, Je les rassemblerai des diverses contrées, et Je les ramènerai dans leur pays ; Je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays. » (Ezéchiel 34.13)
« Je vous retirerai d’entre les nations, Je vous rassemblerai de tous les pays, et Je vous ramènerai dans votre pays. » (Ezéchiel 36.24)
« L’Eternel paraîtra, et Il combattra ces nations, comme Il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers. » (Zacharie 14.3-4)
Les pieds du Seigneur dont il est question ici, ce sont ceux de Yeshoua qui se poseront sur le Mont des Oliviers (comparer avec Actes 1.9-12). Au même moment où Yeshoua revient sur le Mont des Oliviers, il s’y tient pour combattre contre les armées des nations qui sont venues combattre contre Jérusalem. Le Yeshoua qui revient dans la Nouvelle Alliance en Apocalypse 19 est le même Seigneur qui combat dans l’Ancienne Alliance en Zacharie 14. Le Yeshoua qui revient pour conquérir la terre à la tête des armées du ciel à sa seconde venue (Apocalypse 19.11) est le même Commandant des Armées de YHVH qui fit autrefois la conquête de la terre d’Israël (Josué 5.13).
De quelque façon que vous considériez la question de Jérusalem, c’est un facteur déterminant qui est inclus dans la seconde venue de Yeshoua.
La dispersion et le rassemblement du peuple est un thème tout aussi central pour la nation d’Israël que la mort et la résurrection de Yeshoua pour l’église internationale. (En fait, les deux thèmes sont étroitement liés tout au long de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliances.) De même que la crucifixion de Yeshoua a conduit à sa résurrection après deux jours, ainsi aussi l’exil d’Israël a conduit à son rassemblement après 2000 ans.
Dieu prend la responsabilité de la dispersion des Juifs (Lévitique 26.33 — « Je vous disperserai parmi les nations ») et de leur rassemblement. En fin de compte, il se déclare lui-même propriétaire du pays (Lévitique 25.23 — « le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants. ») En fait, Dieu affirme qu’il a « pré-programmé » le pays : « Prenez garde que le pays ne vous rejette, si vous le souillez, comme il aura rejeté les nations qui y étaient avant vous. (Lévitique 18.28) La sévérité de Dieu se manifeste dans l’exil du peuple d’Israël et sa miséricorde dans son rassemblement (Romains 11.22). L’une comme l’autre sont des preuves de sa souveraineté.
Certains refusent de voir dans le sionisme moderne l’accomplissement des prophéties en soulignant les maux politiques dans le gouvernement et la société en Israël. Toutefois, cet état de fait n’annule pas les prophéties. Dieu ne dit jamais que le peuple ou la nation seront parfaits pendant cet âge. Souligner les maux sociaux en Israël pour nier les prophéties est l’équivalent de relever les péchés dans l’Eglise pour nier la résurrection de Yeshoua. L’Eglise internationale et la nation d’Israël sont des instruments imparfaits : ils ont pourtant été créés par la main de Dieu.
Restitution du Royaume à Israël
D’autres acceptent que le retour du peuple sur sa terre soit l’accomplissement de la prophétie, mais disent que le gouvernement ne l’est pas. Ils croient que la nation en tant qu’entité a perdu sa raison d’être avec l’enseignement de Yeshoua dans la Nouvelle Alliance. Ce n’est pas vrai.
Après être ressuscité des morts, Yeshoua enseigna pendant 40 jours à ses disciples au sujet du royaume de Dieu (Actes 1.3). A la fin de ces enseignements, les disciples lui demandèrent :
Actes 1.6 « Seigneur, est–ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël? »
Yeshoua leur répondit qu’ils ne pouvaient pas savoir les temps que son Père dans le ciel avait fixés (verset 7). Il ajouta qu’ils devaient d’abord être remplis du Saint-Esprit et prêcher l’évangile dans le monde entier (verset 8). En d’autres termes, il changea la chronologie qu’ils avaient prévue. Il changea aussi leur ordre de priorité en plaçant les choses spirituelles à la première place. Enfin, il changea leur point de vue sur le monde et l’élargit à toutes les nations des Gentils.
Quand les disciples parlaient de rétablir le royaume, à quoi pensaient-ils ?
Rétablir signifie restaurer quelque chose qui a déjà existé. Quel royaume d’Israël avait existé auparavant si ce n’est celui de David et Salomon ? En d’autres termes, D.ieu restaurera finalement la base du gouvernement du Royaume de David tout en lui ajoutant de nouvelles dimensions de spiritualité, de paix, de vie éternelle et de réconciliation internationale.
« … à toi arrivera l’ancienne domination, le royaume de la fille de Jérusalem. » (Michée 4.8)
« Je rétablirai tes juges tels qu’ils étaient autrefois, et tes conseillers tels qu’ils étaient au commencement. Après cela, on t’appellera ville de la justice, cité fidèle. » (Esaïe 1.26)
Yeshoua changea radicalement leur façon de penser sur les aspects spirituels du Royaume de D.ieu. Il ne récusa pas leur attente du rétablissement du royaume à Israël, il ne nia pas qu’elle se réaliserait. Il élargit le concept du Royaume de David en plusieurs dimensions, mais il ne le rejeta pas ni ne le diminua pas. Il donnera au Royaume de David l’accroissement, et non l’affaiblissement.